Je ne suis toujours pas fait une opinion sur Michel Houellebecq. Il me semble qu’il n’a écrit qu’un seul bon roman, le premier, Extension du domaine de la lutte (1994) : c’était une juste description de la société moderne. Je n’ai pas aimé Les particules élémentaires (1998). J’ai lu Plate-forme (2001), son troisième roman, un peu trop facile et ficelle. Le quatrième, La possibilité d’une île (2005) m’a laissé froid : je n’aime pas la science-fiction. Dans le dernier, le cinquième, La carte et le territoire, Prix Goncourt 2010, il y avait d’intéressantes réflexions sur l’art, mais l’ensemble m’a laissé insatisfait. En cinq romans, Houellebecq est pourtant devenu un phénomène littéraire international. Ce phénomène est-il un monument ? Beaucoup en doutent…