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Qui a peur de Virginia Woolf ?

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Théâtre - Pièces

Qui a peur de Virginia Woolf ?

Quelques heures avant l'aube, George et Martha rentrent chez eux après une réception bien arrosée. Mais la soirée, qui semblait finie, ne fait que commencer : l'arrivée de Nick et Honey va déclencher une série de scènes stupéfiantes, après lesquelles rien ne sera plus tout à fait comme avant... A l'occasion d'une nouvelle production en 2005, Edward Albee a apporté à son chef-d'oeuvre, né en 1962, quelques retouches décisives. Le texte de cette version définitive est ici traduit pour la première fois.

03/2012

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Littérature sud-américaine

Les Pensionnaires

Publié pendant les trois années noires e la dictature militaire au Brésil, Les Pensionnaires met en scène le destin de trois étudiantes dans un foyer catholique pour jeunes fille de Sao Paulo au début des années 1970. Chacune incarne à sa façon les aspirations et les doutes d'une génération qui a grandi à une époque partagée entre censure politique, ordre moral et libération sexuelles. Leurs récits croisés, où réalité, souvenirs et fantasmes s'enchevêtrent, font la chronique d'une société en pleine mutation qui rêve de liberté. Mais ce roman d'apprentissage raconte également ce que c'est d'avoir vingt ans, d'aimer à la folie, sans limites ni raison, d'être prêt à mourir pour ses idées et d'avoir peur d'un monde dont on commence tout juste à percevoir le chaos. Lygia Fagundes Telles, en digne héritière de Virginia Woolf, signe ici une œuvre polyphonique, oscillant entre violence, sensualité et innocence. Considéré comme son chef-d'œuvre, Les Pensionnaires est devenu un classique de la littérature brésilienne.

10/2005

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Littérature anglo-saxonne

Les heures rouges

Etats-Unis, demain. Avortement interdit, adoption et PMA pour les femmes seules sur le point de l'être aussi. Non loin de Salem, Oregon, dans un petit village de pêcheurs, quatre femmes voient leurs destins se lier à l'aube de cette nouvelle ère. Ro, professeure célibataire de quarante-deux ans, tente de concevoir un enfant et d'écrire la biographie d'Eivor, exploratrice islandaise du XIXe. Des enfants, Susan en a, mais elle est lasse de sa vie de mère au foyer - de son renoncement à une carrière d'avocate, des jours qui passent et se ressemblent. Mattie, la meilleure élève de Ro, n'a pas peur de l'avenir : elle sera scientifique. Par curiosité, elle se laisse déshabiller à l'arrière d'une voiture... Et Gin, la guérisseuse au passé meurtri, la marginale à laquelle les hommes ont décidé de tenir un procès en sorcellerie parce qu'elle a voulu aider les femmes. Il y a du Virginia Woolf et du Margaret Atwood dans le récit polyphonique qui émane de ce choeur de femmes. Il y a de la colère dans le traitement d'un sujet si tristement prophétique. Il y a beaucoup d'ironie dans les instantanés de cette petite ville américaine empêtrée dans ses tabous et ses préjugés. Mais il y a surtout de l'espoir, et une foi immense dans les ressources de chacune pour s'affranchir de sa condition. Un grand roman, âpre et lumineux.

08/2018

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Non classé

Journal

L'immense Journal d'Alejandra Pizarnik, texte majeur d'une oeuvre aussi nécessaire que fatale, sera enfin traduit et publié entièrement en France. Il s'agit de 19 cahiers qui forment un ensemble de 1104 pages dans l'édition espagnole de référence : Diarios1954-1972 (Lumen, 2013). Projet assez titanesque, il sera réalisé en deux temps, nous présentons aujourd'hui le premier tome qui est complétement inédit en français. Il est composé des neufs premiers cahiers qui datent de fin septembre 1954 à août 1960. Alejandra Flora Pizarnik a 18 ans, quand elle commence son Journal, mais il est évident tout de suite qu'il ne s'agit pas d'un simple document ou d'un témoignage en marge de l'oeuvre poétique de la future écrivaine (elle publie son premier livre en 1955), ce sera une oeuvre à part entière, puissante, nécessaire. D'ailleurs, Alejandra Pizarnik s'inscrit elle-même volontairement dans le genre littéraire du journal, des écrits autobiographiques, en citant clairement ses références, du Journal de Katherine Mansfield et de Virginia Woolf en passant par les Journaux de Kafka (qui venait de paraître en Argentine traduits par J. R. Wilcock et qui fut un livre de chevet pendant des années pour Pizarnik), et les écrits autobiographiques de Baudelaire (Fusées, Mon coeur mis à nu). De façon plus large, Pizarnik définit d'emblée son projet littéraire en le plaçant dans la lignée de l'écriture introspective, une écriture du moi, ou du je, entre deux pôles qui seraient, pour l'écriture du moi la Recherche du temps perdu de Proust, et pour l'écriture du je, Une saison en enfer de Rimbaud. Mais au-delà des références données par la jeune écrivaine, aspirant dès le début à la postérité littéraire ("peut-être ma plume explorera-t-elle des lisières inconnues, peut-être mon oiseau sera-t-il glorieux, peut-être mon nom aura-il droit à son auréole, peut-être ma mort sera-t-elle ma naissance".), ce qui construit la trame de son Journal est une quête éperdue de vérité, à travers le langage. Quête cernée en permanence par l'attrait de la mort et l'angoisse de la disparition : "J'aspire à la lucidité. J'ai peur de ne jamais l'atteindre". . C'est cette quête qui fait du Journal d'Alejandra Pizarnik bien plus qu'une succession de prises de notes au fil des jours, pour se transformer en une oeuvre-monstre, miroir déformant ou fleuve en crue, faisant déborder le texte de toutes parts, oscillant entre fulgurances poétiques, scènes de la vie artistique à Buenos Aires (puis à Paris), envolées lyriques, diatribes, récits de rêves, fragments de nouvelles ou de romans abandonnés, croquis humoristiques, confessions, etc.

04/2021

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