L'affaire des Pussy Riot aura fait couler de l'encre, mobilisé des personnalités, suscité une vive émotion, et un élan de solidarité à travers le monde entier. Mais rien n'y aura fait. D'un côté, l'influence forte de l'Église orthodoxe, de l'autre les pressions exercées par la présidence russe, auront eu raison du procès. La juge, Marina Syrova, fut d'ailleurs placée sous protection de l'État, hier, suite à la réception de lettres de menaces émanant de partisans des chanteuses.