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Prix du livre allemand

Extraits

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Littérature française

La guerre en vacances

Avec l'ironie allègre qui est sa marque, Bernard du Boucheron raconte la "normalité monstrueuse" de son enfance pendant la défaite et l'occupation allemande. L'été 1940 commence bien : âgé de 12 ans, il joue à faire la guerre aux Allemands avec des armes réelles abandonnées par les Français en déroute. Dans un Paris affamé et sans charbon, l'enseignement se donne à mi-temps, mais on y acquiert une culture sans égale. Le jeune garçon y plonge avec ivresse, indifférent à la tragédie qui se joue autour de lui. Les vacances lui apportent de lumineux interludes dans le vert paradis des jeux campagnards et des amours inabouties. Le débarquement allié du 6 juin 1944, puis la libération de Paris en aout sonneront le réveil. Mais du Boucheron saura faire la part du vrai et du faux dans la légende de l'insurrection nationale contre l'occupant. Bernard du Boucheron a commencé sa carrière d'écrivain à 76 ans. Son premier livre, Court serpent, est aussitôt couronné par le Grand prix du roman de l'Académie française. Il a dernièrement publié Long-courrier (Gallimard) et Le Cauchemar de Winston (Le Rocher, 2014).

08/2016

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Romans graphiques

Vivre

Avant l'holocauste, la vie... En 2017, au sous-sol d'une église de Vilnius, en Lituanie, des cahiers d'écoliers sont miraculeusement retrouvés, dans lesquels des adolescents juifs du Yiddishland avaient consigné leurs autobiographies. Près de quatre-vingts ans auparavant, ils participaient à un grand concours d'écriture, dont le prix devait être remis le 1 er septembre 1939. Ce jour-là, l'armée allemande envahit la Pologne... Vivre est l'adaptation graphique des témoignages de six d'entre eux. Ces jeunes hommes et femmes ont écrit leurs ambitions, leurs appréhensions et leurs espoirs avec l'humour et l'aplomb qui caractérisent la jeunesse, sans imaginer que leur monde allait bientôt être annihilé. Leurs récits s'animent sous la plume tendre et le trait vif de Ken Krimstein, qui compose ainsi un remarquable travail de mémoire. Vivre est une ode à la vie et a la jeunesse, un hommage au coeur battant de la culture yiddish, dont les visages et les voix se rappellent à nous avec fraicheur et sincérité.

01/2024

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Littérature française

Mon village à l'heure allemande

"A l'heure allemande" , l'expression est passée dans le langage courant, mais sous ce titre de reportage se niche un livre captivant sur l'Occupation allemande, comme rédigé en temps réel. Répondant au Figaro le jour de son prix Goncourt, le 10 décembre 1945, Jean-Louis Bory déclarait : "Je cherche avant tout à faire "vivant" ; à ne pas ennuyer, à ne pas m'ennuyer moi-même en écrivant. L'ennui est contagieux". Il réussit à éviter cet écueil par un procédé simple et vivant, il donne la parole aux habitants du village : la famille Boudet, Lécheur, la Germaine, Mlle Vrin, mais aussi le maire, le curé, l'instituteur. Chacun livre sa version de la vie à Jumainville à la veille de la Libération, avec son ton et ses idées. Cette polyphonie, qui avait séduit Colette, n'est pas la moindre des réussites de ce roman.

07/1996

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Littérature française

Mon village à l'heure allemande

"A l'heure allemande", l'expression est passée dans le langage courant, mais sous ce titre de reportage se niche un livre captivant sur l'Occupation allemande, comme rédigé en temps réel. Répondant au Figaro le jour de son prix Goncourt, le 10 décembre 1945, Jean-Louis Bory déclarait : "Je cherche avant tout à faire vivant ; à ne pas ennuyer, à ne pas m'ennuyer moi-même en écrivant. L'ennui est contagieux". Il réussit à éviter cet écueil par un procédé simple et vivant, il donne la parole aux habitants du village : la famille Boudet, Lécheur, la Germaine, Mlle Vrin, mais aussi le maire, le curé, l'instituteur. Chacun livre sa version de la vie à Jumainville à la veille de la Libération, avec son ton et ses idées. Cette polyphonie, qui avait séduit Colette, n'est pas la moindre des réussites de ce roman.

06/2023

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Littérature française

Mon village à l'heure allemande

"A l'heure allemande" , l'expression est passée dans le langage courant, mais sous ce titre de reportage se niche un livre captivant sur l'Occupation allemande, comme rédigé en temps réel. Répondant au Figaro le jour de son prix Goncourt, le 10 décembre 1945, Jean-Louis Bory déclarait : "Je cherche avant tout à faire "vivant" ; à ne pas ennuyer, à ne pas m'ennuyer moi-même en écrivant. L'ennui est contagieux". Il réussit à éviter cet écueil par un procédé simple et vivant, il donne la parole aux habitants du village : la famille Boudet, Lécheur, la Germaine, Mlle Vrin, mais aussi le maire, le curé, l'instituteur. Chacun livre sa version de la vie à Jumainville à la veille de la Libération, avec son ton et ses idées. Cette polyphonie, qui avait séduit Colette, n'est pas la moindre des réussites de ce roman.

03/2024

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XXe siècle

Le barman du Ritz

Palmarès Les 30 livres de l'année 2024 - Le Point Palmarès Les 100 livres de l'année 2024 - Lire Magazine " TTT - Un superbe premier roman. " Télérama " Ce livre raconte la France occupée et c'est brillant". Le Parisien " Dans ce premier roman, historique evidemment, P. Collin trouve le ton et mieux encore". La Tribune du Dimanche " P. Collin nous embarque, avec un indeniable talent de conteur, dans le quotidien d'un théâtre de masques". Le Figaro Prix Le Temps retrouvé 2024 Juin 1940. Les Allemands entrent dans Paris. Partout, le couvre-feu est de rigueur, sauf au grand hôtel Ritz. Avides de découvrir l'art de vivre à la française, les occupants y côtoient l'élite parisienne, tandis que derrière le bar oeuvre Frank Meier, le plus grand barman du monde. S'adapter est une question de survie. Frank Meier se révèle habile diplomate, gagne la sympathie des officiers allemands, achète sa tranquillité, mais aussi celle de Luciano, son apprenti, et de la troublante et énigmatique Blanche Auzello. Pendant quatre ans, les hommes de la Gestapo vont trinquer avec Coco Chanel, la terrible veuve Ritz, ou encore Sacha Guitry. Ces hommes et ces femmes, collabos ou résistants, héros ou profiteurs de guerre, vont s'aimer, se trahir, lutter aussi pour une certaine idée de la civilisation. La plupart d'entre eux ignorent que Meier, émigré autrichien, ancien combattant de 1914, chef d'orchestre de cet étrange ballet cache un lourd secret. Le barman du Ritz est juif. Philippe Collin restitue avec virtuosité et une méticuleuse précision historique une époque troublée. A travers le destin de cet homme méconnu, il se fait l'oeil et l'oreille d'une France occupée, et raconte l'éternel affrontement entre la peur et le courage. Producteur sur France Inter, auteur d'essais et scénariste de bandes dessinées, Philippe Collin est l'auteur de podcasts très suivis consacrés à Léon Blum, Napoléon, Simone de Beauvoir, Philippe Pétain ou encore aux Résistantes. Le Barman du Ritz est son premier roman. Prix Maurice Druon 2024

04/2024

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