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Portrait sépia

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Semia

A la veille de Noël, le suicide collectif dans un centre commercial d'individus apparemment étrangers les uns aux autres, voilà de quoi attirer les médias charognards. Justement, la jeune journaliste Manhattan Caplan cherche à tout prix un scoop pour sauver son boulot et conserver la garde de son fils. De la banlieue parisienne à Aokigahara, la forêt des pendus du mont Fuji, son enquête la mène sur la piste d'un réseau social et d'un logiciel révolutionnaire baptisé SEMIA (Semantic Analysis) qui dresse un portrait psychologique des utilisateurs et suscite la convoitise jusqu'au sommet de l'Etat.

03/2023

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XXe siècle

Spoliations

Diana est courageuse, elle reprend ses études à trente ans pour trouver un vrai travail et ne plus dépendre d'Albert, son ex-professeur et ex-amant. Mais ce n'est pas facile : le cursus de droit est cher. Néanmoins Diana fonce, résolument tournée vers l'avenir. Les vieilles histoires, le passé poussiéreux, la culture surannée d'Albert et ses éclats défraîchis, tout ça ne l'intéresse plus, ne l'impressionne plus. Et puis un jour, elle reçoit une enveloppe dans laquelle se trouve une photo jaunie aux nuances sépia. Le portrait d'un homme. En légende : Si vous êtes la descendante de cette personne, contactez-moi au No... Un héritage ? Et si un legs miraculeux lui permettait de financer ses études ? Et si, au bout du compte, la clé de l'avenir se trouvait dans les méandres du passé ? Avec Albert, l'éconduit généreux, Lise son amie galeriste et l'ambigu anglophone Henry, Diana se met en quête de son histoire... Toujours en croquant avec malice les rapports entre les femmes et les hommes, Francis Pornon aborde dans cette enquête menée par des amateurs (d'art) un pan peu reluisant de l'Histoire toulousaine : la spoliation de familles durant l'occupation.

09/2023

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Bayard

Fruit d'une enquête fouillée et minutieuse, ce livre restitue un Bayard plus authentique, y compris dans sa dimension légendaire, culturelle, et dans son rapport profond à son époque. Cette réalité nouvelle du héros est d'abord celle d'un portrait dressé au croisement des sources : littéraires d'une part, avec les premiers biographes du bon chevalier "mais aussi les chroniqueurs, poètes et penseurs français comme italiens ; administratives d'autre part, notamment ces "montres et revues" militaires demeurées jusque-là inexploitées. Une conclusion émane de ces lectures croisées : la conviction, sinon la preuve, que les exploits attribués à Bayard étaient souvent exagérés, voire "volés" à d'autres, mais toujours nourris d'événements concrets - il paraît ainsi difficile de rejeter catégoriquement la réalité de l'adoubement de François 1er, roi victorieux à Marignan, par le chevalier sans peur. Bien loin de la récupération nationale du héros par la monarchie des Bourbons puis par la République, le présent ouvrage brosse le portrait d'un petit noble mal argenté qui naît au milieu du règne de Louis XI dans un recoin du Dauphiné. D'un grand soldat imitant les héros de roman chevaleresque à la mode, dont la carrière militaire accompagna ces évolutions majeures du piéton et du feu qui bouleversèrent la pratique de la guerre au début du XVIe siècle. D'un champion de l'équitation et de la joute qui se ferait un nom de guerre en remportant un duel d'honneur et en défendant des ponts - lors de la fameuse campagne du Garigliano, mais aussi à Pavie et lors de la fatale retraite sur la Sesia, à quelques encablures des rives de laquelle il mourrait le 30 avril 1524. Et qui, peut-être autant qu'à son exceptionnelle bravoure, devrait sa durable célébrité au talent littéraire de son cousin Symphorien Champier et de son secrétaire Jacques de Mailles. Cette biographie "culturelle" et définitive est aussi un hommage à ce trio d'exception.

02/2024

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Jean-Pierre Marielle

Des Galettes de Pont-Aven à Tous les matins du monde, retour sur la carrière de Marielle, un acteur comme on n'en fait plus ! Epicurien, inattendu, excessif, Jean-Pierre Marielle aura marqué la mémoire des spectateurs par sa haute stature et son inimitable phrasé, inspirant aux dialoguistes les répliques les plus "couillues" du cinéma français. Devenu comédien presque par accident, il accède à la notoriété dans les années 70, après avoir couru le cachet sur les planches et multiplié les apparitions dans des comédies légères. Blier (Calmos) Tavernier (Coup de torchon), Audiard (Comment réussir quand on est con et pleurnichard ? ), de Broca (Le Diable par la queue), Lautner (La Valise), Joël Séria (Les Galettes de Pont-Aven) imposent bientôt son personnage de râleur, mi-looser, mi-séducteur, avant qu'il n'excelle dans des compositions plus nuancées d'anti-héros ambigus (Le Parfum d'Yvonne), austères (Tous les matins du monde) ou désabusés (Les mois d'avril sont meurtriers). Acteur au parcours exceptionnel (plus de 100 films, 40 pièces de théâtre et autant de téléfilms) jamais avare d'aphorismes savoureux, cet amoureux du jazz et de la littérature se définit lui-même comme "décalé" - à savoir "calé en rien" . Un livre illustré, rétro-pop et coloré, à la maquette ludique, présentant le parcours de l'acteur de façon chronologique, émaillé de nombreux zooms sa filmographie et de portraits d'intimes, et enrichi d'anecdotes passionnantes !

05/2023

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Quoi qu'il en soit

: Quoi qu'il en soit marque l'opposition entre deux choses liées ou entre deux aspects d'une même chose Quoi qu'il en soit du refoulement, le désir laisse des traces. Elles peuvent être tardives, comme cette toile de son père que Jean Yves Cousseau a choisie pour boucler une série photographique consacrée au fatum. Dans l'aveu d'un désir de peinture longtemps tu, cette toile esquisse "un autoportrait en paysage" . Autoportrait de celui qui s'efface, de ce père qui n'est plus et qui s'était saisi pour lui-même dans l'effacement. Mais portrait du fils aussi qui a choisi d'être photographe, à savoir : celui qui rend visible tout en restant caché. Sans être effacé, Jean Yves Cousseau n'est jamais là qu'en creux dans ses photographies... La naissance de Quoi qu'il en soit s'arrime au même punctum de la disparition qui est aussi rencontre de deux projets parallèles. L'un porte sur ce père, ouvrier cheminot qui a osé la peinture à la fin de sa vie. A son départ à la retraite, il avait demandé un appareil photographique pour l'offrir à son fils dont il avait toujours soutenu la vocation, de l'entrée aux Beaux-Arts aux vernissages d'exposition qu'il ne manquait jamais. A sa mort, Jean Yves Cousseau avait découvert sa peinture, et notamment cet autoportrait de l'addendum réalisé à partir d'une photographie aujourd'hui disparue. L'autre projet semble sans lien avec le premier : né de Petite épopée urbaine, livre d'artiste créé en 2013, il rassemble des photographies que Jean Yves Cousseau a placées en séries pour établir, comme par métonymie, une relation du tout de l'image à sa partie. Plus récemment, disposant ces images côte à côte, les travaillant par déchirures, est apparue la récurrence de silhouettes d'hommes qui ne sont pas celles de son père, mais qui réactivent le souvenir de la photographie perdue, modèle de l'autoportrait peint. Comme l'écrit Alain Madeleine-Perdrillat dans son poème, "celui qui marche de dos" porte un nom sans visage. C'est alors que les deux projets ont fusionné en un livre palindrome : du point d'arrivée au point de départ, et réciproquement. Ce point trouve une autre définition dans La Chambre claire, lorsque Barthes définit le punctum : Car punctum, c'est aussi : piqûre, petit trou, petite tache, petite coupure - et aussi coup de dés. Le punctum d'une photo, c'est ce hasard qui, en elle, me point (mais aussi me meurtrit, me poigne) Les photographies de Jean Yves Cousseau connaissent la piqûre : celle du temps qui parsème arbitrairement les gris de ses pointes sépia. A certains endroits, les petites taches s'intègrent au récit de l'image photographique : elles viennent ici nourrir des pigeons, là dessiner des allées de graviers. A d'autres, le mouchetage est tel qu'il recouvre l'image et lui ajoute une seconde vie : celle organique des cellules qu'un microscope aurait grandies, celle d'un ocre mycélium qui aurait gagné la partie. Ne croyons pas qu'elles ne soient que le fruit du hasard : Jean Yves Cousseau les travaille en leur imposant la géométrie des formes élémentaires : on discerne parfois le triangle et le cercle.

06/2023

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