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Poèmes à l'autre moi

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Poèmes à l'autre moi

Né en 1876 à Angoulême, mort à Paris en 1967, Pierre Albert-Birot, pour son honneur et son malheur au regard de la postérité, fut un précurseur. En 1916, il fonde la revue SIC (Sons, Idées, Couleurs) à laquelle collaborèrent notamment Apollinaire, Aragon, Max Jacob, Reverdy, Soupault, Tzara. Comme Dada, ce titre était une affirmation. En pleine guerre, il disait oui à l'espoir, à la vie, à la réalité transfigurée en surréalité. Les moyens de cette transfiguration étaient simples. Pierre Albert-Birot déblayait le terrain et sarclait le terreau en supprimant l'éloquence, la syntaxe, la rime, la ponctuation et les épithètes. Restait une appréhension immédiate du réel par les substantifs et de l'action par le verbe. Il est désormais possible de redécouvrir, à côté des oeuvres célébrées de ses amis Apollinaire et Cendrars, cette poésie de Pierre Albert-Birot, poésie en mouvement perpétuel, qui tourne comme les manèges, les kaléidoscopes et la roulette, chante dans son vertige le soleil, la verdure, l'amour, les songes bleus et roses, toute la féerie de l'existence. Il y a ici une alliance unique et allègre du burlesque et du fantastique, du quotidien et du merveilleux.

10/2004

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Poésie

De moi à vous

Ce recueil de poème est un résumé à coeur ouvert que livre l'auteur à ses lecteurs une façon de retracer les images qui défilent à son visage. Constitué de poèmes en vers libres où l'auteur s'exprime sans barrière.

10/2022

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Poésie

Ferrements et autres poèmes

Ce volume se compose du recueil Ferrements (1960) et d'un ensemble parcourant un demi-siècle de poésie. On y retrouve toute la force de la "parole essentielle" de Césaire : une poésie où le lyrisme vient conjurer l'informe, où l'imaginaire des Antilles, la sensualité des images, la flambée des mots rebelles éclairent les rêves et les angoisses d'un nouveau monde à forger. Né en 1913 et mort en 2008 en Martinique, Aimé Césaire fut poète, dramaturge et homme politique. Anticolonialiste résolu, fi a élaboré, avec Léopold Sédar Senghor, la notion de "négritude". Nombre de ses ouvrages, dont Cadastre, Moi, laminaire... et Une saison au Congo, sont disponibles chez Points.

02/2021

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Poésie

Les centaures & autres poèmes

Pour la première fois en français, ici dans la traduction du polonais d'Isabelle Macor, il nous est donné de lire enfin l'oeuvre poétique de Zuzanna Ginczanka (1917-1944), reconnue par les plus grands de son temps (Gombrowicz, Tuwim, et bien d'autres) comme une poète au génie précoce. Ce livre important en nombre de poèmes (110) se veut aussi un hommage à Zuzanna Ginczanka, et rend compte de l'évolution et de la diversité de son oeuvre, composée sur seulement dix années, tragiquement interrompue : elle meurt assassinée à l'âge de 27 ans en 1944 dans la banlieue de Cracovie après avoir été arrêtée par la gestapo une seconde fois. Ainsi ce livre démarre-t-il avec son premier poème connu ("Banquet estival" , écrit alors qu'elle était encore lycéenne en 1931) pour se poursuivre chronologiquement jusqu'à son dernier, "Non omnis moriar" , où elle nommait expressément ces dénonciateurs à Lvov (actuellement Lviv, en Ukraine) où elle fut arrêtée une première fois, avant de l'être à nouveau à Cracovie et ne plus revenir. Ce, en passant par une variété de poèmes relevant de la parabole, de la satire, de l'observation du monde et de la vie humaine saisie dans son regard... , selon un gai savoir grammatical où s'affirme librement sa féminité (fait remarquable), et où la nature abonde, cependant que, avec le pressentiment d'une catastrophe imminente, l'inquiétude s'installe. (Ainsi, dès 1934, un poème comme "Agonie" ne laisse aucun doute sur sa lucidité politique dans une Europe "secouée d'une toux / aux rythmes soldatesques" .) Les Centaures fut précisément le seul recueil de Zuzanna Ginczanka publié de son vivant, les autres poèmes étant quant à eux parus en revue ou dans la presse. Et elle n'aura eu guère le temps d'en composer un autre. Ce livre en édition bilingue comprend également, pour une plus grande appréciation, des documents (photographies, reproductions de manuscrits, etc.), des notes, et (au moins) une postface de la traductrice. Nous sommes plusieurs à vouloir que ressurgisse une telle voix des décombres de l'extermination. En Pologne, elle revit déjà plus particulièrement depuis 20 ans. Des ouvrages importants sur sa vie et son oeuvre y sont encore tout récemment parus. Et plus proche de nous, en France, un film documentaire lui a été consacré : "Tout de moi ne disparaîtra pas" (2022) de Joanna Grudzinska.

03/2024

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Poésie

Poèmes

Jean-Loup Fontaine né le 15 mars 1947 à Loos-en-Gohelle, décédé le 12 mai 1993 à Lille, a toujours écrit : ses premiers poèmes ont été publiés dès 1965 dans le journal du lycée de Bruay-en-Artois. Ce n'est qu'en 1988, un peu par hasard, qu'il participe à des concours de poésie : trois premiers recueils sont ainsi édités. Ensuite, sa notoriété naissante permet trois éditions, et six autres à titre posthume. 1988-1993, cinq ans seulement pour diffuser sa parole. "La poésie est un besoin vital pour moi. Elle exalte ma vie, la sublime" écrit-il à Guy Rouquet le 12 mai 1992 pour présenter L'Age de la Parole. Trente ans après, tous ces recueils sont épuisés, ce qui a motivé cette réédition. Un second volume comprendra les oeuvres posthumes.

05/2023

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Poésie

Poèmes

Jean-Loup Fontaine est né le 15 mars 1947 à Loos-en-Gohelle, et décédé le 12 mai 1993 à Lille, à quarante-six ans. Il a toujours écrit, car "la poésie répond au besoin d'exaltation, au besoin du sublime, qui est celui de tout être chez qui les préoccupations du prix de revient n'ont pas encore tué tout sentiment d'humanité". (lettre à Guy Rouquet, 1992, in L'âge de la parole). Ont pu être édités à titre posthume les six textes, repris et regroupés dans cette seconde édition. Il n'a donc jamais eu entre les mains ces livres-là, ni connu pour eux "cette petite jouissance d'avoir ses mots sur des pages que d'autres mains tournent". (lettre à Jean Dauby - 1991). Mais, écrit-il (Le complexe de midi - Assomption) : "... il ne faut pas compter sur moi, sauf à me demander l'impossible"... .

05/2023

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