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Platonov

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Théâtre - Pièces

Platonov

Ecrite avec la noirceur de la jeunesse - Tchékhov a entre vingt et vingt-deux ans -, cette pièce annonce déjà tous les thèmes de son ouvre théâtrale : personnages à la dérive, solitaires qui passent de l'exaltation à la culpabilité, domaine perdu, le monde vu comme une grande scène de sottise et de folie. Platonov est plus intelligent que ceux qui l'entourent, présentés comme une bande d'ivrognes cupides. Ce qui le perd, c'est qu'il est un incorrigible coureur de jupons. Mais faible, et même lâche. Pièce perdue, retrouvée en 1920, elle ne fut créée qu'en 1956, au T N P, par Jean Vilar, sous le titre de «Ce fou de Platonov».

07/2015

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Théâtre

Ce fou de Platonov

Voici la première pièce de Tchekhov, découverte 16 ans après sa mort. On y trouve déjà ses thèmes de prédilection, qu'il exploitera dans toutes ses pièces suivantes : les petits drames et la médiocrité de l'existence bourgeoise, le désoeuvrement, le désenchantement et la mort des idéaux. Une fête bat son plein chez la veuve Anna Petrovna, femme aux moeurs dissolues qui aime bien s'entourer et se donner l'illusion qu'elle plaît encore aux hommes. Y est réunie la société bourgeoise du village, aristocrates et intellectuels. Le vin coule à flot et l'état d'ivresse est général. Platonov, instituteur désabusé, jeune époux tricheur et séducteur renommé, papillonne d'une femme à l'autre, trahissant les uns, soulevant la colère des autres. Il est dans l'instant, sans réflexion sur les conséquences de ses actes. C'est un "intranquille" qui ne trouve pas comment vivre et pourquoi. Il ne veut faire de mal à personne mais ne sait dire non à rien et finit par faire souffrir tous ceux qui l'approchent. Bien vite, on veut la peau de ce triste Don Juan fin saoûl...

02/2023

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Littérature russe

Tchevengour

Dvanov et son compagnon, Kopionkine, monté sur un cheval nommé Force du Prolétariat, parcourent la Russie en quête de " la génération spontanée du socialisme ". Leur errance les conduit à Tchevengour. " Ici, c'est le communisme et vice versa ", leur annonce Tchepourny, responsable de la bourgade et apôtre d'une utopie nouvelle. Sans avoir jamais lu Marx, Tchepourny a conçu le plan d'une communauté idéale. Pour le réaliser, il a massacré les bourgeois et interdit le travail. A Tchevengour, seul le soleil travaille... L'utopie se révèle être un ironique échec, et " le soleil se lève sur l'indigence du pays ".

09/1996

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Non classé

L'aviateur

Innokenti Platonov se réveille amnésique dans une chambre d'hôpital. A la demande de son médecin, et pour l'aider à reconstituer son histoire personnelle, il consigne dans un journal des fragments chaotiques de souvenirs : visages, images, histoires, odeurs. Peu à peu sa mémoire fait émerger la ville de Saint-Pétersbourg dans les premières années du XXe siècle, l'enfance et ses bonheurs, sa première jeunesse, les études, l'amour, la révolution dont il a subi d'emblée les contrecoups, et, enfin, le camp des Solovki. Et Platonov devine, petit à petit, atterré, qu'il est né en 1900 et s'est réveillé en 1999... A sa sortie de l'hôpital, une nouvelle vie l'attend. Tel un Robinson Crusoé, le héros favori de son enfance, Platonov doit s'adapter à un monde dont il ne connait pas les codes. A travers lui, le présent tente d'assimiler les leçons du passé, de distinguer la faute du pardon et se diriger vers l'avenir. L'Aviateur est un roman porteur de réflexions philosophiques profondes - le repentir, la responsabilité, la justice, l'histoire - dans lequel l'écriture fonctionne comme un liant dans un va-et-vient entre passé et présent. Une histoire bouleversante, empreinte de nostalgie, sur la mémoire et la culpabilité, sur un amour si puissant qu'il parvient à vaincre le chaos, et même la mort...

01/2019

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Non classé

L'aviateur

Innokenti Platonov se réveille amnésique dans une chambre d'hôpital. Petit à petit il retrouve ses souvenirs et, atterré, réalise qu'il est né en 1900 et s'est réveillé en 1999... Une réflexion profonde sur les responsabilités collectives et individuelles dans le drame russe du XXe siècle.

03/2022

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Littérature russe

Tchevengour

Alexandre Dvanov, le fils d'un pêcheur noyé pour avoir cherché à savoir ce qui se trouve au fond d'un lac et de l'autre côté de la mort, est recueilli par le brave Zakhar Pavlovitch. Devenu adulte quand éclate la Révolution, il est envoyé par le pouvoir local à travers les steppes de la province pour voir comment vivent les masses et si elles se sont organisées socialement. Il y fait la rencontre du fougueux Kopenkine qui, sur sa fidèle monture nommée Force du Prolétariat et guidé par l'image de sa dulcinée Rosa Luxemburg, parcourt la Russie pour imposer le communisme à la pointe de l'épée. Ensemble ils parviendront à la ville de Tchevengour, là où la bourgeoisie a été éradiquée, là où le socialisme peut enfin se réaliser et le soleil briller sur tous les hommes.À la fois épopée tragi-comique du communisme et fable envoûtante et intemporelle qui se hisse à la hauteur de la légende, Tchevengour fut immédiatement refusé en 1929 par la censure soviétique. Platonov se tourna vers Gorki qui lui écrivit : « Vous êtes sans conteste un homme de talent, et votre langue est tout à fait originale. Mais malgré toutes ces qualités indiscutables je ne pense néanmoins pas que vous serez édité. L'obstacle, c'est votre mentalité anarchiste, qui est visiblement partie consubstantielle de votre esprit. »Interdit jusqu'aux dernières années de l'Union soviétique, publié en Occident vingt ans après la mort de son auteur, "Tchevengour" est à l'image du Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov ou de Vie et destin de Vassili Grossman un des plus grands romans maudits de la littérature soviétique et un des plus grands du XXe siècle. Initialement parue en 1972, la traduction de Cécile Odartchenko rendait toute la sombre poésie de cette ouvre sans pareille mais avait été réalisée d'après un manuscrit tronqué. Elle est ici complétée par la traductrice elle-même de ses parties manquantes, et notamment de cette première partie que Pier Paolo Pasolini considérait comme « l'une des choses les plus belles de la littérature russe ».À PROPOS DE L'AUTEURAndreï Platonov, de son vrai nom Andreï Klimentov, est un écrivain russe de la période soviétique né le 20 août 1899 (1er septembre dans le calendrier grégorien) à Voronej et mort le 5 janvier 1951 à Moscou. Son ouvre majeure, Tchevengour (1929), long roman de l'utopie de la construction du socialisme, est restée inédite en Union soviétique jusqu'en 1972, où eut lieu une publication fragmentaire, puis en 1988, pour une publication fidèle au manuscrit original.

11/2023

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