Plastique apocalypse

Imaginez la fin du monde. Quoique, pas tout à fait. Imaginez plutôt l'extinction de l'espèce humaine. Hommes, femmes, nous avons tous disparu. Et qu'avons-nous laissé derrière nous ? Quelle trace ? Une architecture flamboyante, des œuvres d'art et un savoir scientifique incommensurable ? Peut-être, mais peu importe. Nous avons surtout laissé des tonnes, et des tonnes, et des tonnes... de plastique.

« La sensation de revenir à la vie, mais pas complètement, une semi-vie peut-être. Une obscurité encore totale, à moins qu’un soupçon de lumière ne pointe à l’horizon. » Un homme se réveille, sort de ce que son esprit reconnaît être une période de « stockage ». Un homme ? Rien n’est moins sûr. Humanoïde en apparence, la pilosité attendue a quitté son corps, dont la peau est d’une blancheur spectrale. Lisse, élastique, sans aucune imperfection. Mais aussi des jambes qui ne lui répondent pas : aucune sensation, aucun contrôle de ses membres. 

Maxi-Jack assiste, impuissant, à une catastrophe nucléaire qui amène à la désolation de la terre et à la disparition de l'ordre social.  Devenu Mad Maxi-Jack, il devra parcourir des terres dévastées, lutter pour sa survie et organiser la construction d'une nouvelle humanité. Le sort du héros, et probablement du monde, dépendront des choix que vous effectuerez dans ce livre. 

L'incident - ou l'apocalypse, il faut demander à Beigbeder - est survenu le 20 mai. Amazon déclarait que pour la première fois dans son histoire, les ventes d'ebooks dépassaient celles de livres papier.

La Révélation Bande Dessinée a été créée par l’ADAGP, société française de perception et de répartition des droits d'auteur dans le domaine des arts graphiques et plastiques, en partenariat avec l'association Quai des Bulles pour valoriser et encourager le travail des jeunes auteurs de bandes dessinées. Pour cette 9e édition, 10 ouvrages ont été présélectionnés.

L’Institut du monde arabe (IMA) propose le vendredi 25 novembre 2016, à partir de 18h30 (entrée libre), une soirée consacrée à la poétesse Etel Adnan. Faisant écho à l’exposition que l’IMA consacre à cette artiste jusqu’au 1er janvier 2017, cet événement s’organisera autour de la lecture de textes d’Etel Adnan par la comédienne Sophie Bourel, avec une mise en musique par le compositeur et oudiste Fayçal Salhi.

Nouveau rendez-vous, à prendre chaque dernier jeudi du mois : Volutes. Cette initiative de l’éditeur d’Alain Damasio, La Volte, avec Radio parleur, média indépendant spécialisé dans les luttes sociales, débutera le 26 novembre. Le projet est simple : des auteurs qui invitent qui ils veulent, pour parler de ce qu’ils veulent. 

Prix du livre « Lire pour demain »

Le 17 octobre dernier, le jury des Grands Prix de Littérature dramatique et de littérature dramatique jeunesse, présidé cette année par Laëtitia Guédon, s’est réuni pour une ultime délibération et a annoncé les lauréats choisis. Gérard Watkins et Stéphane Jaubertie remportent chacun une récompense.

À l’occasion du Salon du Livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis, UNICEF France lance la 5e édition du Prix UNICEF de littérature jeunesse. Cette année, l’association s’engage avec la Fondation VISIO pour rendre accessible son Prix aux enfants déficients visuels. Une partie de la sélection sera donc proposée en audiodescription.

#Terresdeparoles22 — Du 1er au 9 octobre, le festival Terres de Paroles sillonnera la Seine-Maritime, avec l’ambition de « rallumer les étoiles ». L’événement mettra en valeur, pour cette édition, le pays de Khalil Gibran, le Liban. Pour lancer les hostilités, « la plus belle ruine de France », l’abbaye de Jumièges, accueille, ce 1er octobre, La Grande Veillée. Une soirée en plusieurs temps, entre un hommage à la poétesse libanaise, Etel Adnan, disparue récemment, un spectacle « lumino-poétique », un autre igné, avant d’achever la nuit avec le DJ Elia David.

Le prix né en 1962 récompense chaque année un ouvrage politique, philosophique ou historique tourné vers les problématiques contemporaines. Son édition 2022 a couronné Emmanuel Carrère et sa chronique du procès des attentats du 13 novembre 2015, V13, publié chez P.O.L. Le Prix Aujourd’hui est doté de la belle somme de 50.000 euros, avec le soutien de François Pinault, propriétaire du Point. Il sera remis à l’auteur le 18 octobre à la Bourse de Commerce.

Fleuve Congo, début du XXe siècle. Un bateau à vapeur remonte le courant à la recherche d’un homme en fuite, le fameux Kurtz. Perdu dans la jungle, il se retrouve chassé par les tribus refusant l’asservissement, guetté par les bêtes sauvages et assailli par les réminiscences des barbaries commises sur les indigènes au nom de l’empire colonial de Belgique.

La « S » Grand Atelier est un centre d’art brut et contemporain situé dans les Ardennes, près de Vielsam. Espace de création unique tant par sa longévité que par son attractivité, il polarise l’attention de nombreuses institutions et créateurs. La « S » Grand Atelier accueille et accompagne des artistes déficients mentaux. Bien loin de s’évader avec de l’art thérapie, ils s’investissent véritablement dans une démarche artistique qui n’appartient qu’à eux et signe la singularité de leur être au monde.