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Pierrette Boudignon-Estandié

Extraits

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Littérature française

Riches heures

« — Yvette, ne te moque pas de moi si je te dis que je suis devenu médium. Certains rêves me ramenaient toujours au XVe siècle, et je m'y trouvais bien. Tout de même, j'ai tenté une expérience avant de m'endormir, et c'est alors que, depuis, je me promène parmi nos ancêtres, mais dans le désordre. Une nuit peut m'emmener au XVIIe. J'ai même revécu la Saint-Barthélemy, quel cauchemar ! Mais j'ai appris que nos ancêtres avaient adhéré à la religion réformée et furent massacrés, seul leur enfant fut sauvé par des catholiques, et depuis nous continuons dans cette religion. Muni de ces bribes d'images et de sensations, je peux contrôler la justesse de mes "visions" grâce à Internet. Yvette est stupéfaite et regarde son frère comme si elle le découvrait, tout ce qu'il lui dit est si inattendu qu'à la fois, elle croit et aussi doute. »

10/2014

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Littérature française

Pierrette

Jeune orpheline, Pierrette est confiée à des cousins à Provins. Jaloux de sa beauté, de sa fraîcheur, de sa gentillesse, ils vont se révéler de véritables Thénardier... La traitant comme leur esclave domestique, ces deux vieux célibataires aigris lui font vivre un enfer. Martyrisée, emportée par le tourbillon d'intrigues matrimoniales et politiques qui la dépassent, injustement soupçonnée, la jeune fille se retrouve enserrée par la mécanique implacable du destin. Dans ce court roman paru en 1840, le plus sombre de La Comédie humaine, Balzac illustre ses thèmes de prédilection : la bêtise, la mesquinerie, l'avarice ... incarnées par la figure du célibataire, qu'il condamne comme improductif et inutile à la société (et qu'il mettra à nouveau en scène dans Le Cousin Pons et La Cousine Bette). Petit chef-d'oeuvre oublié, ce roman révèle une magnifique héroïne balzacienne. Telle Eugénie Grandet, Pierrette, "une des plus touchantes victimes des passions infâmes et des factions", connaîtra le supplice de l'innocence livrée aux corruptions de la nature humaine et de la société.

01/2023

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Littérature française

Le coeur de Pierrette

Le coeur de Pierrette / Gyp ; illustrations d'après les aquarelles de Marcel Capy Date de l'édition originale : 1905 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/2020

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Art contemporain

Pierrette Bloch. Une collection

Du 13 février au 6 juin 2021 le musée Fabre met à l'honneur trois artistes contemporains dont les oeuvres, toiles et dessins, ont récemment rejoint les collections du musée. Ils sont à découvrir dans trois espaces distincts du parcours permanent Issus de trois générations différentes, Pierrette Bloch, André-Pierre Arnal et Stéphane Bordarier se sont tous trois intéressés à la matérialité de la peinture, élaborant de nouvelles techniques picturales mises au coeur de leur pratique. Si Pierrette Bloch fait gouter la peinture, point après point, sur le papier ou sur la toile disposée à l'horizontal, noue consciencieusement le crin, inscrit de larges traces blanches au pastel, André-Pierre Arnal plie, froisse, ficèle la toile, colle et décolle le papier. Stéphane Bordarier développe quant à lui une technique picturale qui se rapproche de celle de la fresque, dans laquelle la couleur est prise dans la colle encore humide, induisant l'urgence du geste. Peintre et sculptrice française. Evoluant depuis les années 1950 vers une pratique abstraite, l'oeuvre de Pierrette Bloch, en dehors de toute catégorie esthétique, joue sur le rythme, l'ambivalence entre le plein et le vide, le contraste entre le noir et le blanc. Subtile, elle se décline par séries, avec une économie de moyens, à partir de la répétition de formes élémentaires – le point, les entrelacs, l'écriture – et de couleurs quasi absentes. Elle éprouve ses premières émotions artistiques en 1939, devant les chefs-d'oeuvre du musée du Prado exposés à Genève. C'est justement en Suisse que, fuyant la France occupée, elle se réfugie avec ses parents en 1940. Elle se plonge dans la lecture, source d'inspiration fondamentale, et assiste à des conférences d'histoire de l'art, notamment celle de René Huyghe sur la ligne, qui la conduit à s'interroger sur les relations qu'entretient le dessin avec le temps et l'écriture. A la fin de la guerre, de retour à Paris, elle suit les cours des peintres Jean Souverbie (1891-1981) et André Lhote (1885-1962) ; en 1949, elle est la première élève d'Henri Goetz (1909-1989), qui délaisse alors le surréalisme au profit de l'abstraction. Elle fait la connaissance de Colette et Pierre Soulages (1919), devenus des amis intimes. Influencées par celui-ci et Nicolas de Staël, ses premières peintures abstraites, à la texture épaisse, sont structurées par un système de grille, caractéristique des oeuvres picturales d'après-guerre. Les années 1950 correspondent au début de sa reconnaissance : elle participe au Salon des réalités nouvelles (1950), dédié à l'abstraction depuis l'après-guerre ; dès l'année suivante ont lieu ses premières expositions personnelles en France et aux Etats Unis, où elle séjourne régulièrement.

02/2021

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Littérature française

La comédie humaine. Pierrette

" En octobre 1827, à l'aube, un jeune homme âgé d'environ seize ans et dont la mise annonçait ce que la phraséologie moderne appelle si insolemment un prolétaire, s'arrêta sur une petite place qui se trouve dans le bas Provins. A cette heure, il put examiner sans être observé les différentes maisons situées sur cette place qui forme un carré long. Les moulins assis sur les rivières de Provins allaient déjà. Leur bruit répété par les échos de la haute ville, en harmonie avec l'air vif, avec les pimpantes clartés du matin, accusait la profondeur du silence qui permettait d'entendre les fer- railles d'une diligence, à une lieue, sur la grande route. Les deux plus longues lignes de maisons séparées par un couvert de tilleuls offrent des constructions naïves où se révèle l'existence paisible et définie des bourgeois. En cet endroit, nulle trace de commerce. A peine y voyait-on alors les luxueuses portes cochères des gens riches ! s'il y en avait, elles tournaient rarement sur leurs gonds, excepté celle de monsieur Martener, un médecin obligé d'avoir son cabriolet et de s'en servir. Quelques façades étaient ornées d'un cordon de vigne, d'autres de rosiers à haute tige qui montaient jusqu'au premier étage où leurs fleurs parfumaient les croisées de leurs grosses touffes clairsemées. Un bout de cette place arrive presque à la grande rue de la basse ville. L'autre bout est barré par une rue parallèle à cette grande rue et dont les jardins s'étendent sur une des deux rivières qui arrosent la vallée de Provins... ".

02/2023

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Littérature française (poches)

Le Curé de Tours, Pierrette

" L 'état de célibataire, écrit Balzac, est un état contraire à la société ". Le célibat engendre la solitude, la frustration, la haine ; Pierrette, un des drames les plus sombres e La Comédie Humaine, nous montre comment les calculs de la sottise et de l'avarice aboutissent au meurtre de l'enfant. Le Curé des Tours met en présence les deux catégories d'êtres dans lesquels les poisons du célibat se développent de la manière la plus redoutable : la vieille fille et le prêtre. Remarquable document politique sur la puissance de l'Eglise sous la Restauration, Le Curé des Tours illustre en même temps le postulat balzacien selon lequel les existences les plus obscures recèlent autant de violence que les tragédies de l'histoire : le terrible abbé Troubert qui conduit à la mort l'innocent abbé Birotteau, c'est " Sixte Quint réduit aux proportions d'un évêché ".

01/1976

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