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Pierre-Emmanuel Dauzat

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Sociologie du travail

Le travail sans qualités

Dans cet essai traduit en plus d'une dizaine de langues, Richard Sennett explore les effets déroutants du nouveau capitalisme sur l'expérience et le caractère personnels. En mettant en évidence l'opposition entre deux mondes du travail : un monde disparu - celui des organisations rigides et hiérarchiques - et le monde nouveau de la restructuration des entreprises, du risque et de la flexibilité, il montre qu'aujourd'hui le court terme et l'insécurité sont la norme. Plus de projet de vie active, plus de modèle à offrir à ses enfants dans une entreprise où l'employé perd son ancrage et le sens de sa propre identité. C'est à la fois en historien et en sociologue que Richard Sennett raconte des "tranches de vie" qui révèlent à quel point la trajectoire sociale des individus est devenue illisible. La montée spectaculaire des inégalités s'est accompagnée d'une généralisation de la précarité, de l'employé au cadre supérieur - à tous les échelons où naguère l'on faisait encore carrière. Un livre irremplaçable sur les effets délétères du "travail flexible" .

10/2023

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Sociologie du travail

Le travail sans qualités

Risque, flexibilité, travail en réseau, précarité bienvenue dans le nouveau monde du travail ! Richard Sennett l'explore dans cet essai vif et pénétrant, mettant en évidence l'opposition entre les grandes " maisons " d'autrefois, rigides et hiérarchiques, et l'entreprise nouvelle où court terme et insécurité sont la norme. Plus de projet de vie active, plus de modèle à offrir à ses enfants : l'employé perd son ancrage et son identité. En historien et en sociologue, Richard Sennett nous soumet des " tranches de vie " qui révèlent combien la trajectoire sociale des individus est devenue floue, et comment, depuis vingt ans, la montée en flèche des inégalités s'est accompagnée d'une généralisation de la précarité, de l'employé au cadre supérieur, à tous les échelons où naguère l'on faisait encore " carrière ".

12/2003

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De la Bible à Kafka

"Les livres indispensables nous accablent avec plus de force encore que la mort de l'aimé. Ce qu'ils ont en commun, ce qui rattache les rares exemples profanes au canonique, c'est bel et bien leur statut de textes sacrés, de convocation et d'assignation à l'humanité. Ils nous appellent et nous mobilisent. Le premier coup sur le crâne nous oblige à garder les yeux ouverts". L'Iliade et l'Odyssée, la Bible, Péguy, Kafka, Husserl, Kierkegaard... George Steiner nous donne à lire ici quelques-uns de ces textes indispensables où notre culture contemporaine croise la tradition. C'est notre patrimoine qu'il nous transmet par ces lectures. Peut-être pour faire de nous de véritables héritiers.

06/2022

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De la Bible à Kafka

Les essais rassemblés dans cet ouvrage révèlent la vigueur de l'héritage culturel de la Bible et en suivent les méandres, dans des œuvres comme celles de Péguy, Kierkegaard, Simone Weil, Kafka, Husserl. En contrepoint, la réception et la traduction de l'œuvre d'Homère figurent comme l'autre tradition indispensable à retrouver pour que nous parvenions à nous comprendre nous-mêmes. Entre la source grecque et la source juive, George Steiner nous offre un livre lumineux, servi par une érudition sans faille, qui trouve son sens dans le chapitre qui le clôt : " Notre patrie, le texte ".

11/2003

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L'opinion allemande sous le nazisme

Cette étude fondamentale a révolutionné notre connaissance de l'opinion publique sous le IIIe Reich. Une histoire des "Allemands ordinaires" dans une région emblématique, la Bavière, où Adolf Hitler fit ses premiers pas. La reconstitution vivante et minutieuse d'un quotidien marqué par le conformisme, l'inertie, l'adhésion, la peur ou le renoncement. Comment "l'homme de la rue", prompt à s'enthousiasmer pour les défilés nazis, réagit-il au boycott des commerces juifs, aux attaques contre le clergé, à la brutalité des SS et à la répression des opposants ? Quelles furent les réactions des églises, des ouvriers, des classes moyennes, du patronat et de l'aristocratie ? A rebours d'une interprétation longtemps partagée par les historiens, Ian Kershaw entend rompre avec l'image d'une domination totale de la population par un régime répressif.

05/2013

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Allemagne

Hitler, la propagande et le monde arabe

L'histoire de la rencontre du nazisme et de l'antijudaïsme arabe.   Le 28 novembre 1941, lors d'un tête-à-tête scellant une coopération déjà bien engagée, Hitler recevait le grand mufti de Jérusalem, alors en exil à Berlin. Ce que l'on sait moins, c'est qu'au cours de la Seconde Guerre mondiale, l'idéologie nazie fut diffusée à travers l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient grâce à une puissante machine de propagande. Ce livre retrace l'histoire des idées, des institutions et des hommes engagés dans cet effort, à partir d'archives inédites ou jusque-là sous-utilisées, notamment des documents sonores retranscrits par les services secrets américains au Caire. L'ouvrage met en lumière la collaboration politique et idéologique entre les responsables du régime nazi et les Arabes pronazis, dont l'ancien chef du gouvernement irakien déposé par l'armée britannique en 1941, Kilani, et le grand mufti de Jérusalem, Amin el-Husseini. Initiés à la théorie du complot antisémite, ces derniers travaillèrent main dans la main avec les nazis à la conception d'une propagande spécifique au monde arabe. Parallèlement, et alors que le combat faisait rage sur le front nord-africain, l'Afrika Korps largua plus de trois millions de tracts sur l'Égypte, la Palestine, l'Irak, la Syrie. En outre y étaient diffusées des milliers d'heures d'émissions de radio en arabe sur ondes courtes, d'octobre 1939 à février-mars 1945. La plupart du temps, dans ces régions où le niveau de l'analphabétisme demeurait élevé, ces messages étaient écoutés en groupe, dans des cafés et autres lieux publics. L'antisémitisme radical, qui appelait à l'extermination de tous les Juifs, dans une région où résidaient 700 000 d'entre eux, demeurait un élément central de cette propagande. Devant la puissance de l'antisémitisme et l'antisionisme d'origine arabe, les États-Unis et la Grande-Bretagne prirent peur et conclurent qu'il fallait mettre en sourdine la « défense des Juifs » et la « question sioniste ». En 1944, la crainte de l'opinion arabe conduisit les dirigeants anglo-saxons à abandonner à leur sort le million de Juifs d'Europe, notamment en Hongrie, que l'on aurait pu encore sauver. Ce livre, extrêmement documenté, est avant tout un travail d'historien, qui rend compte avec rigueur de l'existence d'un antijudaïsme spécifique au monde arabe bien avant la naissance de l'État d'Israël.

10/2012

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