Recherche

Pierre Guglielmina, Barbara Ehrenreich

Extraits

ActuaLitté

Non classé

L'Amérique pauvre

" L'idée qui a conduit à l'écriture de ce livre a germé ainsi le directeur du magazine Harper's m'avait invitée à déjeuner. Je lui soumettais quelques-unes de mes idées concernant l'état de la culture populaire, quand la conversation dériva sur un thème qui me tient à cœur : la pauvreté. Comment peut-on vivre avec le salaire alloué à la main-d'œuvre non qualifiée ? Et j'ai dit alors une chose que j'ai eu l'occasion de regretter plusieurs fois depuis : "Quelqu'un devrait se lancer dans un grand reportage comme on en faisait autrefois, vous savez - y aller et voir ce que c'est de ses propres yeux. " Il m'adressa un sourire un peu bizarre et mit fin à la vie telle que je la connaissais, avec un simple "Oui, vous". " Serveuse à Key West (Floride), femme de ménage la semaine et aide-soignante dans une maison de retraite le week-end à Portland (Maine), vendeuse dans un supermarché à Minneapolis (Minnesota) : voilà notre intellectuelle propulsée durant plus d'une année dans l'Amérique des " working poors ". Ce livre est son reportage sur le front des nouveaux esclaves de l'Oncle Sam.

01/2004

ActuaLitté

Non classé

L'Amérique pauvre

Comment peut-on survivre, lorsque l'on est payée moins de sept dollars de l'heure et que l'on vit au-dessous du seuil de pauvreté ? C'est pour répondre à cette question que Barbara Ehrenreich accepte de se lancer dans un grand reportage en s'interdisant tout recours à ses propres ressources. Abandonnant son statut confortable de journaliste, elle est successivement serveuse, femme de ménage, assistante dans une maison de retraite et employée de supermarché, et apprend à se battre pour trouver un toit quelconque - caravane, motel - en subissant, sans broncher, sous peine d'être jetée à la rue, des humiliations quotidiennes. Elle tire de son expérience une conclusion terrifiante, qui résonne aussi dans notre pays : l'immense majorité des citoyens a accepté que la richesse insolente des uns se nourrisse de la misère sociale des autres.

01/2005

Tous les articles