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Phoebe Hadjimarkos Clarke, Clarke phoebe Hadjimarkos

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Littérature française

Aliène

Fauvel a perdu un oeil suite à un tir de LBD. Elle accepte de garder la chienne du père d'une de ses amies dans une maison isolée à la campagne. Hannah n'est pas un chien comme les autres, c'est le clone d'une première Hannah, qui trône empaillée au milieu du salon. Elle suscite les peurs et les reproches muets du village, à mesure qu'on découvre au matin des animaux massacrés, et qu'elle-même rentre parfois ensanglantée. Cette situation est le point de départ d'un récit de traque et de cauchemar délicatement progressif, la plupart du temps fantomatique. Jamais l'assaillant n'est clairement nommé, jamais la cible n'est clairement identifiée. Fauvel sait être une proie, mais de qui ? Dans le village, un groupe de chasseurs, tous ouvriers ou anciens ouvriers de l'usine d'eau minérale, peu loquaces et mal lotis par la vie, font naître les fantasmes, tantôt sexuels, tantôt horrifiques. Et plus particulièrement chez Fauvel, coupée du monde par sa conscience éparpillée, et chez Mitch, un jeune sociologue qui enquête sur les récits d'enlèvements par les extraterrestres, nombreux dans la région, surtout chez les anciens ouvriers de l'usine. Au fil d'une pseudo-enquête hallucinée, le roman explore les notions de domination, d'animalité et de violence. A travers la proximité, voire l'amalgame entre animaux et humains, Aliène questionne la nature de ce qui est caché, la vie animale, et surtout l'instinct de peur. Tel est le véritable fil du récit, rarement traité avec autant de nuance et de force.

01/2024

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Non classé

Tabor

Mona et Pauli ont survécu à d'étranges et immenses inondations. Elles vivent et s'aiment à Tabor, un nouveau monde bricolé. Mais de mystérieux visiteurs, sorciers ou fonctionnaires, viennent en troubler l'équilibre, jusqu'à l'ensauvagement définitif. Comment faire face ? Anticipation révolutionnaire ou rêverie gothique, ce récit explore la possibilité de l'amour et de l'action dans un monde en ruines.

01/2021

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Non classé

Des livres reliés en peau humaine

A travers le monde, entourés de livres ordinaires reliés en papier et en cuir, reposent dans certaines bibliothèques de sinistres volumes d'un genre bien particulier : les ouvrages reliés en peau humaine. Megan Rosenbloom enquête sur les vérités historiques et scientifiques qui sous-tendent la bibliopégie anthropodermique - une pratique datant majoritairement du XIXe siècle consistant à relier les livres avec ce cuir des plus intimes. Dans cet ouvrage, elle exhume leurs origines et ressuscite les collectionneurs, les médecins, les assassins, les innocents et les miséreux qui furent les protagonistes de cette histoire. Au fil du texte, l'autrice raconte également comment, avec l'aide d'une équipe composée de scientifiques, de conservateurs et de bibliothécaires, elle authentifie les livres supposés anthropodermiques, démêlant les mythes qui entourent leur création et s'interrogeant sur l'éthique de leur conservation. Dans Des livres reliés en peau humaine. Enquête sur la bibliopégie anthropodermique - un ouvrage captivant et macabre au meilleur sens du terme -, Megan Rosenbloom élabore un récit à la croisée de l'intrigue universitaire et de la curiosité médicale, qui revient sur le rapport problématique qu'a pu entretenir la médecine avec les classes défavorisées.

03/2022

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Histoire de l'art

Compagnons de lutte

Dans l'Espagne de la période du franquisme tardif (1957-1975), les critiques d'art jouent un rôle essentiel dans les mouvements de contestation qui agitent une société alors en pleine mutation. Contre la doctrine d'un art moderne autonome et dépolitisé prônée par le régime, ils produisent des discours esthétiques qui rétablissent le lien entre culture et politique et poussent les artistes à inscrire leurs oeuvres dans le cadre élargi des questions éthiques et des enjeux sociaux. En s'appuyant sur l'étude d'archives restées jusqu'ici inexplorées et sur des entretiens inédits, Compagnons de lutte s'attache au travail de sept critiques et historiens de l'art espagnols qui ont pris une part extraordinairement active à la vie intellectuelle et politique de leur pays dans les années 1960 : ils publient, éditent, traduisent, ils organisent des expositions, des débats, des rencontres. Grâce à la complicité nouée avec Giulio Carlo Argan et Umberto Eco en Italie, Adolfo Sánchez Vázquez au Mexique, Gérald Gassiot-Talabot, Pierre Restany et le Salon de la Jeune Peinture à Paris, ils s'approprient les théories et les tendances artistiques circulant à ce moment-là en Europe et sur le continent américain, en les adaptant avec succès aux conditions spécifiques de l'Espagne franquiste. Fruit d'une approche interdisciplinaire et transnationale des réseaux artistiques du Sud global, l'ouvrage de Paula Barreiro López révèle un pan longtemps négligé par l'historiographie de l'art européen, en éclairant le fonctionnement de l'avant-garde espagnole dans les dernières années de la dictature, sa diffusion et sa réception critique dans les milieux culturels de gauche à l'époque de la guerre froide.

01/2023

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