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Philippe Forest

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Philippe Forest, l'autre côté du savoir

De quelle connaissance inquiète et têtue le roman est-il le nom ? Depuis vingt-cinq ans, l'écrivain et professeur Philippe Forest élabore une oeuvre protéiforme tissée de textes romanesques, théoriques et critiques qui l'installent au carrefour des champs littéraire et universitaire où il intervient tour à tour. Enraciné dans le vécu du deuil, le premier roman de l'auteur (L'Enfant éternel) s'ouvrait sur ces mots : "Je ne savais pas", rendant compte de la force de déflagration de la mort d'une enfant dans la réalité de la vie. A partir de cet événement qui sape les fondations du savoir, Forest instaure un principe de chassé-croisé entre écriture de création et pensée de la littérature, où le souvenir vivant des avant-gardes du XXe siècle dialogue avec la nécessité de faire résonner l'expérience du réel au sein d'un roman contemporain qu'il souhaite foncièrement "irréconcilié". En lisant Philippe Forest, cet essai engage une réflexion sur les modalités de la connaissance et sur la transmission de ce qui constitue son coeur sensible. Il sonde les savoirs fantômes et refoulés, nourris de lectures d'enfance et d'énigmes murmurées dans le noir, troués par la perte et la force du désir. A la faille des certitudes parfois constituées en disciplines scientifiques, il part à la recherche d'un non-savoir de la littérature.

02/2022

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Vincent et Philippe

Eté 1968. Vincent a 14 ans, Philippe a passé l'âge de la retraite. C'est au café du village qu'ils vont se rencontrer, et tisser peu à peu une amitié sincère et pleine d'humour. Un jour, Vincent propose à Philippe de l'accompagner pour une traversée de dix jours à travers le pays. Philippe accepte. Quittant leur petit village de montagne pour descendre découvrir la ville, la grande aventure démarre alors pour ces deux nouveaux amis. Traversant montagnes, prairies, forêts et collines, les deux comparses vont faire face à l'adversité du voyage, mais aussi à la beauté des rencontres, de la nature et de l'amitié.

07/2022

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L'université en première ligne

L'Université se retrouve en première ligne du front numérique. En ouvrant la voie à une adoption plus large du "distancie)" dans l'enseignement supérieur, la crise pandémique va accentuer les évolutions profondes déjà engagées dans les apprentissages universitaires et leurs évaluations. Elle met au jour sa vulnérabilité aggravée à l'emprise toujours plus forte des logiques managériales sur un lieu dont la vocation critique consiste pourtant à les tenir à bonne distance. Car le numérique n'est pas une forme vide ; il porte en soi certaines manières de faire et de dire auxquelles, précisément, l'Université ne saurait sans résistance se plier, au nom d'un enseignement libre, incarné et divers — et par là aussi, de son temps. Il y a urgence à agir.

09/2020

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Eloge de l'aplomb et autres textes sur l'art et la peinture

"Tout a commencé sur un malentendu", explique Philippe Forest préfaçant ses "textes sur l'art". Allant de Hubert Robert et Hippolyte Flandrin pour le passé, Picasso et Chagall pour le XX ? siècle, jusqu'à Fabrice Hybert et Yayoi Kusama pour le contemporain, ils se trouvent réunis dans l'ouvrage qui paraît aujourd'hui. Comme ses essais sur Raymond Hains ou Araki Nobuyoshi, publiés déjà dans la collection "Art et Artistes" en 2004 et 2008, ils sont nés des chroniques littéraires que le romancier donnait dans le magazine d'art contemporain art press et qui lui ont valu, depuis vingt ans, d'être régulièrement sollicité afin d'écrire également sur un domaine qui, pourtant, a priori, n'était pas le sien. L'art, reconnaît Philippe Forest, appartient d'abord aux artistes et aux historiens de l'art, aux créateurs et aux critiques. "Mais, ajoute-t-il, à côté de celui qu'ils tiennent, un autre discours sur l'art est également possible qui assume explicitement sa dimension subjective et l'ignorance relative sur laquelle il repose". C'est pourquoi Eloge de l'aplomb appartient de plein droit à l'oeuvre littéraire de Philippe Forest, à l'intérieur de laquelle ce nouveau livre entre en résonance avec tous les autres.

11/2020

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Napoléon

Napoléon comparait sa vie à un roman. Il en fut le héros et l'auteur. Seul ce roman nous reste. Depuis deux siècles, il continue à s'écrire sans lui. Et avec lui se perpétue ce "songe immense mais rapide comme la nuit désordonnée qui l'avait enfanté" dont parlent les Mémoires d'outre-tombe. Chateaubriand dit de Napoléon : "Il n'a pas fait la France, la France l'a fait". Mais peut-être la France, au fond, Napoléon l'a-t-il faite par sa défaite autant que par ses victoires. Car, outre des institutions et des lois qui existent toujours, le vide qu'il laisse a duré plus longtemps que le monument qu'il avait édifié et dont ne nous demeurent que des vestiges et des symboles". Le soleil qui s'était levé à Austerlitz, écrit Hugo, se couche sur Waterloo". Avec le romancier des Misérables, les plus grands écrivains du passé sont venus visiter la légende obscure et éclatante sous la forme de laquelle, pour notre présent, cette histoire reste encore vivante. Philippe Forest interroge l'aventure de cet homme, et de la France qu'il a faite, au miroir littéraire de l'épopée dont il nous a légué l'impérissable souvenir.

11/2020

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Pi Ying Xi

La légende raconte comment un mage, autrefois, parvint à consoler un peu l'empereur du chagrin profond où l'avait laissé la mort de la femme qu'il aimait. Dans l'obscurité, il fit apparaître sous ses yeux la silhouette de la belle courtisane disparue. Ainsi naquit l'art du "Pi Ying Xi" , auquel, en Occident, nous donnons le nom d' "ombres chinoises" et dont la tradition se perpétue jusqu'à aujourd'hui. Car chacun d'entre nous, dans la nuit où il vit, cherche à retrouver l'ombre de ce qu'il a perdu. Un message mystérieux, parfois, nous met à notre insu sur la piste. Le monde se métamorphose alors en un labyrinthe au sein duquel se multiplient les signes et où tout prend un air étrange de "déjà-vu" . Un jour, dans le quartier chinois de la capitale européenne où il s'est installé, un homme reçoit un énigmatique appel à l'aide qui, sans qu'il sache pourquoi, va le conduire à l'autre bout de la planète, du côté de Shanghai, de Nanjing et de Beijing. Dans cette Chine qu'il découvre, qu'il ne connaît pas, qu'il ne comprend pas, tout lui parle pourtant de ce que, jadis, il a lui-même vécu et qui, singulièrement, se met ainsi à exister pour la seconde fois. Sous la forme d'une fable semblable à celles que proposaient ses romans les plus récents - Le chat de Schrödinger ou L'oubli -, Philippe Forest renoue avec l'inspiration de ses premiers livres - L'enfant éternel et surtout Sarinagara - pour lesquels, il y a une vingtaine d'années, il a été salué comme l'un des principaux écrivains français d'aujourd'hui. Entraînant le lecteur vers une Chine rêvée où le présent se mêle au passé, lâchant la proie pour l'ombre - comme le voulait un poète -, il donne une suite à ce long roman de désir et de deuil que compose son oeuvre.

01/2022

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