À nouveau par petites touches, de courts chapitres, Philippe Besson approche la relation qui va unir deux êtres, Paul Bruder et Thomas Spencer. Né le même jour, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et ayant grandi ensemble dans une petite bourgade du Mississippi, leur amitié est scrutée avec finesse et pudeur, et ces deux personnages deviennent attachants, même si la narration est prise en charge seulement par l’un des deux, Thomas, et que jamais ne nous est donné à connaître le point de vue du second.