Mon cher Hervé, Je lis au hasard des bouquinistes, au gré des nouvelles parutions et des rééditions en livre de poche : je lis selon mon bon plaisir et rien de ce qui est écrit ne m’est a priori étranger. Mais j’ai aussi des lectures dirigées. En ce moment, je lis des romans de guerre. J’ai achevé de rédiger KAFKA, suite, un roman qui paraîtra en octobre. Je commence maintenant un récit de guerre, appelons-le provisoirement La troisième guerre mondiale, et je me demande comment écrivains et historiens s’y sont pris pour raconter la guerre. J’ai lu les réflexions du philosophe Alain (Mars ou la guerre jugée) : il a participé à la première guerre mondiale et ses observations sur la discipline des armées font frémir. Je vais lire L’Art français de la guerre, par Alexis Jenni, qui a obtenu le Prix Goncourt 2011 avec ce premier roman. Et je relis un classique, L’Espoir, d’André Malraux, sur la guerre d’Espagne.