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Petit éloge de la mémoire

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Littérature française

Petit éloge de la mémoire

"C'est le plus lointain, celui que j'aime à explorer, qui me donne le plus de frissons. Ecoutez-moi raconter mon pays, l'Egypte, la mère du monde. Remplissez bien votre clepsydre, le voyage compte quatre mille et une années et il n'y a pas de halte. Jadis, en ces temps fort lointains, avant la Malédiction, j'ai vécu en Egypte au temps de Pharaon. J'y suis né et c'est là que je suis mort, bien avancé en âge...".

01/2025

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Littérature française

Petit éloge de la mémoire

" C'est le plus lointain, celui que j'aime à explorer, qui me donne le plus de frissons. Ecoutez-moi raconter mon pays, l'Egypte, la mère du monde. Remplissez bien votre clepsydre, le voyage compte quatre mille et une années et il n'y a pas de halte. Jadis, en ces temps forts lointains, avant la Malédiction, j'ai vécu en Egypte au pays du Pharaon. J'y suis né et c'est là que je suis mort, bien avancé en âge... "

01/2007

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La Petite Manufacture des épitaphes

"La Petite Manufacture des épitaphes" traite avec légèreté de sujets graves : les morts, leurs sépultures, leur mémoire... L'épitaphe – du grec "épi" (sur) et "taphos" (tombe) – est une inscription funéraire permettant de préserver de l'anonymat et de l'oubli celles et ceux qui nous ont quittés. Elle doit être à l'éloge funèbre ce que le haïku est au roman feuilleton ! Avec "La Petite Manufacture" choisissez donc la bonne épitaphe – pour vos proches ou pour vous-même – et dormez sur vos deux oreilles !

03/2022

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Petits éloges du double

Passionné autant qu'intrigué par la figure du double, Frank Lanot explore les grands duos de notre mémoire, qu'ils soient historiques - de Gaulle & Sartre, Delon & Depardieu, Colette & Beauvoir - ou fictifs - Achille & Ulysse, Alceste & Tartuffe, Dom Juan & M. Prudhomme -, et offre, à travers cette galerie de portraits croisés, une relecture aussi érudite que joyeuse de nos mythes antiques et contemporains. Ce petit livre, placé sous le signe de la dualité, voire du duel, s'inscrit dans la tradition des Vies parallèles de Plutarque, qui faisait le portrait des grands hommes et des héros de son époque, les opposant ou les faisant se rencontrer. Car c'est dans la tension exquise entre deux personnages que peut se révéler la particularité de chacun d'eux : le premier éclaire le second, le second explique le premier. En se réappropriant cette tradition du portrait en miroir, Frank Lanot propose cinquante jeux de doubles, cinquante portraits en face à face, en reflet ou en écho, et tisse, jonglant avec les lieux et les époques, le fil subtil de notre Histoire. Qui pour renvoyer la balle à Cantona ?? Qui pour donner la réplique à Jeanne Moreau ?? Qui pour répondre à Gutenberg ?? Qui pour s'accorder avec Barbara ?? Qui pour dialoguer avec Albert Camus ?? En convoquant les vies, les oeuvres et les légendes, dans des duos et des contre-duos aussi étonnants que détonants, Frank Lanot redonne à notre mémoire sa plasticité, sa liberté et sa profondeur : un véritable antidote à l'à-quoi-bonisme et au prêt-à-penser d'aujourd'hui.

06/2021

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Histoire de la BD

Histoire de la bande dessinée au Luxembourg

Qui ne connaît pas la bande dessinée belge ? Mais qui connaît le 9e art luxembourgeois ? Petit pays logé entre la Belgique, l'Allemagne et la France, le Grand-Duché de Luxembourg s'est installé dans l'imaginaire pour son rôle dans la politique et l'économie européenne au détriment d'une histoire culturelle pourtant riche et ancienne, notamment côté BD. La position carrefour du pays et sa petite taille, l'importance des résidents étrangers représentant la moitié de la population, ont teinté d'une manière très particulière la production artistique. Bilingue pour le moins, la population luxembourgeoise s'est notamment emparée, au sortir du second conflit mondial, d'une bande dessinée réalisée d'abord en allemand puis dans la langue propre au pays, le luxembourgeois, langue officielle depuis 1984, le français et l'allemand restant les langues administratives en vigueur. Ceci explique que les succès des auteurs luxembourgeois (Gab Weis, Roger Leiner et Lucien Czuga) soient passés très largement inaperçus aux yeux du public francophone, en dépit d'un succès local considérable, comparable à celui d'un Astérix en France. Longtemps considérée comme une lecture qui déprave la jeunesse, la BD luxembourgeoise et ses auteurs peuvent depuis quelques décennies sortir enfin de l'ombre. Poursuivant son exploration de la bande dessinée mondiale, y compris sous ses facettes les plus inattendues (qui ne sont pas nécessairement les plus lointaines...), la collection Mémoire vive de PLG livre ici son cinquième titre, le Luxembourg succédant a la Suède, à la Pologne, au Chili et a l'Espagne.

11/2024

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Le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs

Pour les besoins d'une thèse consacrée à "la vie à la campagne au XXIe siècle", l'apprenti ethnologue David Mazon a quitté Paris et pris ses quartiers dans un modeste village des Deux-Sèvres. Logé à la ferme, bientôt pourvu d'une mob propice à ses investigations, s'alimentant au Café-Epicerie-Pêche et puisant le savoir local auprès de l'aimable maire - également fossoyeur -, le nouveau venu entame un journal de terrain, consigne petits faits vrais et moeurs autochtones, bien décidé à circonscrire et quintessencier la ruralité. Mais il ignore quelques fantaisies de ce lieu où la Mort mène la danse. Quand elle saisit quelqu'un, c'est pour aussitôt le précipiter dans la Roue du Temps, le recycler en animal aussi bien qu'en humain, lui octroyer un destin immédiat ou dans une époque antérieure - comme pour mieux ressusciter cette France profonde dont Mathias Enard excelle à labourer le terreau local et régional, à en fouiller les strates historiques, sans jamais perdre de vue le petit cercle de villageois qui entourent l'ethnologue et dessinent (peut-être) l'heureuse néoruralité de nos lendemains. Mais déjà le Maire s'active à préparer le Banquet annuel de sa confrérie - gargantuesque ripaille de trois jours durant lesquels la Mort fait trêve pour que se régalent sans scrupule les fossoyeurs - et les lecteurs - dans une fabuleuse opulence de nourriture, de libations et de langage. Car les saveurs de la langue, sa rémanence et sa métamorphose, sont l'épicentre de ce remuement des siècles et de ce roman hors normes, aussi empli de truculence qu'il est épris de culture populaire, riche de mémoire, fertile en fraternité.

10/2020

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