Février dans la rue, les partiels sont en vue... ce dicton, qui ne manquera pas de se vérifier dans un cas comme dans l'autre est pourtant le résultat de la nouvelle annonce d'une journée de mobilisation le 19 février prochain.
À Paris VIII, hier, la coordination nationale des universités a décidé que le 19 février serait encore une journée de mobilisation, avec une manifestation en protestation contre la réforme de l'impudente Pécresse, qui n'a toujours pas le bon goût, comme son confrère Xavier Darcos de faire semblant de baisser les bras.
Pour le 19 février, sept fédérations (Faen, Ferc-CGT, FO, FSU, Sgen-CFDT, Sud-Education et Unsa Éducation), ont invité tout un chacun à prendre part à la grève. En effet, « elles considèrent que les réponses apportées lors de l'intervention du président de la République restent loin des attentes et des exigences portées par la mobilisation du 29 janvier ».
CBM veut améliorer le texte
En parallèle, Claire Bazy-Malaurie, qui a été nommée médiatrice pour démêler ce sac de noeuds souhaite « essayer de construire un texte nouveau qui sera probablement sur les bases du texte actuel », pour tirer d'affaire la ministre empêtrée. Certes, on ne retirera rien de ce qui a été proposé, mais on va tenter d'améliorer l'ensemble. « Il me revient d'essayer de construire un texte nouveau qui sera probablement quand même sur les bases du texte actuel, avec des aménagements », a-t-elle précisé.
Pendant ce temps-là au PS...
Pour ne pas être en reste face au mouvement social, le PS a souhaité s'immiscer dans cette histoire, en proposant, c'est mieux que rien, « une mission d'information ». Jean-Marc Ayrault, député de l'opposition a en effet écrit un courrier aux présidents UMP, Patrick Ollier, placé aux Affaires économiques et Pierre Méhaignerie, qui est en charge des Affaires sociales. « À un moment où les tensions sont vives entre le gouvernement et la communauté universitaire, notre Assemblée peut jouer un rôle déterminant pour trouver une issue à ce conflit », explique-t-il.