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Paroles et musique dans le monde hispanique

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Art, culture

Paroles et musique dans le monde hispanique

Réfléchir sur les rapports entre parole et musique dans les mondes hispaniques signifie se pencher sur cette histoire que nous connaissons encore peu et mal. Mais c'est également une invitation à penser et à repenser les modalités d'échange et de métissage à l'intérieur de la culture ibérique et hispano-américaine, et les relations d'opposition et complémentarité entre les formes poétiques savantes et populaires. Conçues à partir d'une idée de Gustavo Guerrero, les journées d'études internationales organisées par le Centre d'Etudes Hispaniques d'Amiens (CEHA) de l'Université de Picardie Jules Verne et consacrées à Paroles et Musique dans le Monde Hispanique ont permis à des hispanistes de quatre pays latino-américains de se joindre à des enseignants-chercheurs de trois universités françaises. Dans l'harmonie qu'un tel thème impose, ils ont développé des points de vue très divers, explorant tantôt des aspects formels du sujet, tantôt ses reflets sociaux, politiques, historiques ou littéraires.

11/2008

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Variété internationale

The Gun Club

Jeffrey Lee Pierce, le leader du Gun Club d'origine Américano-mexicaine, grandit à Los Angeles dans la banlieue hispanique d'El Monte puis dans celle de Granada Hills, une banlieue plus huppée et dominée par la culture et les valeurs de l'Amérique blanche où il ne se retrouve pas. D'abord passionné de théâtre, il se tourne finalement vers la musique. A la même époque il découvre le mouvement punk qui envahit Hollywood à Los Angeles à la fin des années 1970. Après avoir été critique de disques pour le fanzine punk Slash Magazine dirigé par le Français Claude Bessy, Pierce fonde le Gun Club fin 1979 avec son acolyte Brian Tristan également d'origine Américano-mexicaine. Sans être directement politique, la musique du Gun Club nous livre une critique sociale de l'Amérique et nous fait découvrir sa face cachée : l'envers du décor où se côtoient prostituées, junkies, vétérans de la guerre : les laissés-pour-compte de l'Amérique. Jeffrey Lee Pierce, promoteur infatigable de son art ne veut pas faire de compromis commerciaux. Son épopée est une trajectoire de l'ombre qui le pousse à quitter Los Angeles vers New York puis Londres fin 1984. Le Gun Club est plus apprécié en Europe qu'aux Etats-Unis et l'industrie du disque y est un peu plus ouverte à la musique Underground non-commerciale que l'Amérique des années 1980. Après une brève carrière solo, Pierce ressuscite le Gun Club en Europe et développe une musique de plus en plus introspective qui rompt finalement avec ses racines punks. Pierce est un innovateur, de par la fusion des musiques traditionnelles américaines comme le blues avec l'agressivité du punk et ses paroles qui mêlent expériences de vie et fictions, il propose un catalogue musical impressionnant encore vénéré aujourd'hui, comme en témoignent les quatre albums posthumes dirigés par Cypress Grove. Basée sur des entretiens avec les musiciens qui ont travaillé avec Pierce, cette biographie délivre un acompte précis de cette quête identitaire qui a marqué la musique du Gun Club.

12/2024

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