La belle histoire qui se conclut par cet article n'a été possible que grâce l'existence de ce blogue. Sans lui, je n'aurais pas connu Mate Viskovic, lecteur assidu des "ensablés", et avec qui, peu à peu, j'ai noué des liens. Plusieurs fois, il a laissé des messages en bas de mes articles, et j'ai bientôt compris que cet homme était un grand lecteur. Nos échanges sont devenus plus réguliers. Tout naturellement, je lui ai proposé de nous écrire un article à propos d'un auteur injustement méconnu. Juriste de formation, Mate Viskovic a trente-deux ans. La littérature est sa seconde vie. Il aime, comme moi, redécouvrir les auteurs oubliés... A tendance aussi à préférer les auteurs morts aux auteurs vivants. Mais s'agissant de littérature contemporaine, il m'écrit: "(...) j’avoue aimer Houellebecq, même si je préfère de loin l’un de ses pères spirituels (la vulgarité et les excès en moins) : Jean-Louis Curtis, qui a été ma découverte de cette année. J’avoue avoir été bouleversé par "L’échelle de soie", "Un jeune couple", ainsi que par "Le roseau pensant". Je suis convaincu que cet auteur me poursuivra pendant de nombreuses années. Il a su parler à mon âme au moment le plus approprié." C'est avec grand plaisir que je l'accueille ici pour nous parler de Robert Walser, écrivain de langue allemande dont je ne connaissais que le nom.