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Ossip Mandelstam

Extraits

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Poésie

Les poésies d'amour. Edition bilingue français-russe

Si la poésie amoureuse, comme le relevait Nadejda Mandelstam, tient une place quantitativement modeste dans l'héritage du poète, on ne saurait la qualifier de "périphérique" pour autant que ces quelques poèmes marquent des jalons essentiels de son parcours. Préparant, lors de son exil à Voronej, une émission radio sur la jeunesse de Goethe, Ossip Mandelstam notait que les femmes aimées avaient été pour le poète allemand "les passerelles solides par lesquelles il passait d'une période à une autre". Sans doute parlait-il également pour lui-même tant il est frappant que chacune des phases de son oeuvre est encadrée, introduite et close par les quelques poésies que lui inspirèrent les différentes "muses"…

11/2016

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Littérature étrangère

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes : Oeuvres poétiques ; Oeuvres en prose

Ce coffret réunit en deux volumes les oeuvres complètes d'Ossip Mandelstam traduites du russe par Jean-Claude Schneider. I. Oeuvres poétiques, en édition bilingue, texte russe en bas de page. La Pierre (1913/1915/1923), Tristia (1922), Le Livre de 1928, Poèmes non rassemblés en recueil ou non publiés (1908-1934), Cahier de Voronej (1935-1937), Poèmes non inclus dans les Cahiers (1935-1937) et, en appendice : Poèmes de jeunesse (1909-1911) et poèmes pour enfants (1925-1926). II. Oeuvres en proses. Le Bruit du temps (1925), Féodossia (1925), Proses éparses, esquisses (1922-1927), Essais, articles (1913-1932), De la poésie (1928), Le Timbre égyptien (1928), La Quatrième Prose (1929-1930), Le Voyage en Arménie (1933), Entretien sur Dante (1933) et, en appendice : écrits de commande ou alimentaires.

03/2018

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Littérature étrangère

Le Bruit du temps

" Je n'ai pas envie de parler de moi, mais d'épier les pas du siècle, le bruit et la germination du temps... " Même s'il s'en défend, avec Le Bruit du temps, publié en 1925 et rédigé en Crimée dès 1923, Mandelstam signe son livre le plus autobiogaphique et donc la meilleure introduction qui soit à son oeuvre. Il y évoque le Pétersbourg d'avant la révolution et sa formation de poète : de la bibliothèque (russe et juive) de son enfance à l'étonnant professeur de lettres, V. V. Gippius, qui lui a enseigné et transmis la " rage littéraire ". Mais le livre est aussi une éblouissante prose de poète, qui annonce Le Timbre égyptien. Une prose où le monde sonore du temps (concerts publics, mais aussi intonations d'acteurs, chuintements de la langue russe) constitue la base du récit, une prose qui jaillit d'un regard à travers lequel le monde semble vu pour la première fois, avec une étonnante intensité. Mandelstam compose ainsi une suite de tableaux d'une exposition sur la préhistoire de la révolution. Le livre s'achève au présent sous une chape d'hiver et de nuit (" le terrible édifice de l'Etat est comme un poële d'où s'exhale de la glace "), face à quoi la littérature apparaît " parée d'un je ne sais quoi de seigneurial " dont Mandelstam affirme crânement, à contre-courant, qu'il n'y a aucune raison d'avoir honte ni de se sentir coupable. Pourquoi traduire une nouvelle fois Le Bruit du temps alors qu'il existe déjà deux traductions en français, l'une, médiocre, dans une anthologie de proses de Mandelstam intitulée La Rage littéraire chez Gallimard, jamais rééditée ; l'autre, extrêmement précise, par Edith Scherer, à L'Age d'homme, reprise dans la collection " Titres " chez Christian Bourgois ? Sans doute parce qu'il fallait faire appel à un poète pour donner à entendre dans une langue d'une grande richesse, la musique et l'éclat si particuliers de cette prose. Nous avons commandé cette traduction nouvelle à Jean-Claude Schneider, admiré de poètes allemands comme Hölderlin, Trakl, Bobrowski, qui avait déjà traduit de Mandelstam, à La Dogana, des poèmes de Simple promesse et surtout le magnifique Entretien sur Dante, précédé de La Pelisse.

02/2012

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Littérature russe

Le sceau égyptien

En ouvrant le Sceau égyptien, on a l’impression de franchir un seuil, pour entrer dans un monde différent, dans une réalité seconde surimpressionnée. [...] Où s’arrête le réel, où commence l’état second ? La frontière oscille. La beauté du langage attire et berce, mais en même temps, les questions fusent. C’est avant tout une œuvre révolutionnaire. D’abord parce qu’elle traite d’une période révolutionnaire : l’été 1917 - l’été Kérenski , comme dit Mandelstam, Le Sceau égyptien donne un re?et inhabituel et déconcertant de cette période cruciale de l’histoire russe Révolutionnaire - des éléments se succèdent apparemment sans liaison, pour se dissoudre en une image ?nement burinée d’un monde en gestation. Comme souvent dans la littérature russe, Pétersbourg prend une dimension cruellement humaine. La ville est avant tout un personnage qui conditionne l’action et les réactions des hommes. Elle vit sa propre existence, en apparence indifférente à l’agitation qui l’habite, mais elle y participe. Mandelstam réussit à rendre ce sentiment fait à la fois de possession et d’insécurité ; dominatrice. (Claude B. Levenson, Le Monde, 1969).

10/2023

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Poches Littérature internation

Lettres

Le présent volume regroupe deux cent quarante-sept lettres écrites ou dictées par Ossip Mandelstam, de la première, adressée à ses parents en 1903, à la dernière, rédigée du Goulag en 1938, un mois et demi avant sa mort. Elles ne constituent qu'une partie de sa correspondance, mais c'est un vrai miracle qu'elles aient été conservées : d'ordinaire, sous l'ère stalinienne, on détruisait instantanément toute trace de lien avec un ami ou un parent soudain compromettant, devenu en une nuit un de ces disparus dont on ne savait s'ils étaient détenus ou déjà fusillés. Enjouées ou poignantes, tragiques ou implacables, ces lettres, qui sont souvent de magnifiques déclarations d'amour adressées à Nadejda Mandelstam, renouvellent la connaissance de l'oeuvre et du destin d'un des plus grands poètes russes.

11/2018

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Poésie

Tristia

O Mandelstam a trente ans lorsque paraît, à Berlin en 1922, son deuxième livre : Tristia. Tristia, langue de l'exil dans la tradition ovidienne, dialogue avec Alexandre Pouchkine, autre exilé, langue d'un lyrisme qui s'en défend. Cette nouvelle traduction du plus beau livre d'Ossip Mandelstam est l'aboutissement, pour Christian Mouze, de longues années de travail. Travaillée par la lecture de la poésie russe, la langue de Christian Mouze a fini par se confondre avec elle ; et ses traductions, claires et légères, n'ont pas leur égal pour rendre en français ce lyrisme qui se débat contre un drame froid, cette trivialité secouée de lyrisme.

09/2013

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