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On ne va pas y aller avec des fleurs

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Sociologie

On ne va pas y aller avec des fleurs

Quand on me demande "Comment vous accommodez-vous de la violence ? " , je rétorque : "Et vous ? Quelles guerres légitimez-vous ? Quelle violence trouvez-vous juste ? " Qu'est-ce que c'est, la violence ? Il y a celle, aveugle, sans but, que les gens utilisent parce qu'ils n'ont plus d'autre solution. Et il y a celle qui provient de l'Etat, que beaucoup trouvent normale. Pour ma part, j'ai grandi dans une société violente, mais je ne suis pas quelqu'un qui aime en user. Ca ne me procure absolument aucun plaisir. A un moment de leur vie, neuf femmes, âgées aujourd'hui de 25 à 74 ans, ont participé à des luttes politiques impliquant des affrontements. Action directe, les Brigades rouges, la Rote Armee Fraktion mais aussi ETA, les Black blocs ou le Kurdistan : si les contextes et les époques diffèrent, elles ont toutes en commun d'avoir usé d'une violence politique qu'elles jugeaient nécessaire. Dans les entretiens ici rassemblés par Alexandra Frénod et Caroline Guibet Lafaye, elles racontent ce qui les a amenées à prendre cette décision, comment elles l'ont vécue et ce qu'implique le choix de cette violence quand on est une femme.

09/2022

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Aller où personne ne va

Nous décollons pour atteindre Porto Williams. Ma décision est prise. Je reviendrai Je reviendrai et j'emmènerais du monde pour partager cet endroit mythique avec ceux qui, comme moi, aiment l'aventure et la nature, les moments de vie simple, rude et authentique à la façon des Alakalufs dont Jean Raspail raconte la tragédie. Voilà déjà pas mal de temps que j'ai envie d'organiser de grandes aventures pour des hommes et des femmes qui ont le désir d'aller jusqu'au bout, à la fois, d'eux-mêmes et de leurs rêves. Sauter d'un voilier qui vient de traverser l'Atlantique pour, au volant d'un 4x4, parcourir les déserts africains ou les steppes de l'Asie Mineure. Passer de l'Omo River en Ethiopie, au Koweit avec les Desert rats britanniques lancés à la poursuite des soldats pillards irakiens pendant la guerre du Golfe. Vivre l'America'o Cup au côté des milliardaires passionnés de yachting, à Newport. Rhode Island, puis se perdre dans les banlieues miséreuses du Moscou soviétique. Raconter, décrire.. expliquer en direct, faire ressentir. vivre, comprendre, vibrer à travers la grande radio du moment, Europe 1. Une prise d'otages, une grève, une catastrophe aérienne, une interview exclusive... Gérard Fusil voulait, à l'instar de ses modèles de jeunesse. Kessel Thesiger, Monfreid ou Cendrars. vivre les évènements au plus près, quels qu'ils soient. pour les restituer. Et derrière les grands et les petits reportages. il y a les grandes et les petites histoires. héroïques ou mesquines, la face cachée. celle dont on ne parle jamais, du Tour de France, du Paris-Dakar, de grandes courses à la voile, de grands records, ou de reportages d'actualité politique. Le rêve d'aventure habitait les années 70 à 90. Au-delà des Paris-Dakar. Paris-Pékin, grandes traversées océaniques et autres exploits en montagne, Gérard Fusil apportera l'exutoire absolu en créant le Raid Gauloises puis I'Elf Authentique Aventure, des raids extrêmes en autonomie et sans moyens motorisés, pour sportifs rustiques. Dans les régions du monde les plus impénétrables, il trouvera les difficultés recherchées et connaîtra le bonheur des belles rencontres avec des personnages hors pair... et fera face aux aspects plus sombre du monde de la magouille, des coups tordus, des intermédiaires combinards pour qui l'argent est la seule valeur. Aller où personne ne va est le récit sincère et passionnant d'une quête, d'un parcours riche en péripéties et en rencontres.

02/2022

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Debout les morts

"Allez travailler aux champs, et s'il n'y a pas assez de mains, qu'on déterre les morts" , le commandant El Toro ne va pas être déçu : en ce Jour des Morts, les calaveras, pendus, fusillés, mitraillés de la Révolution mexicaine de 1910, sortent de leurs tombes et comptent bien en découdre avec leurs tortionnaires. A leur tête, Emiliano, petit balayeur de cimetière, meurt d'envie de venger son père, révolutionnaire notoire, des grands propriétaires terriens blancs qui l'ont tué, qui exploitent la force de travail des prolétaires métis, et à qui sa fiancée, la belle Indienne Malinche, vend son corps. Bourgeois, militaires, religieux, gouverneurs... Courez ! Cette année, la Fête des Morts va être explosive !

09/2021

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Carrière et réussite

Déterminé

Moussa Camara a formé, avec son association " Les Déterminés ", née en 2015, plus de 1 000 entrepreneurs et aidé 600 entreprises à se lancer dans leurs projets. Son histoire, leur histoire, c'est d'y croire et de mettre à terre le déterminisme social. Né en 1986, à Cergy-Pontoise, cinquième d'une fratrie de huit, Moussa Camara identifie très tôt les valeurs qu'il veut faire siennes : travail, partage, solidarité, entraide, ouverture d'esprit. Il devient à 21 ans un tout jeune entrepreneur, et à son tour va donner l'envie à des femmes et des hommes de prendre leur destin en main. Il a formé, avec son association " Les Déterminés ", qui a vu le jour en 2015, plus d'un millier d'entrepreneurs venant de tous horizons et aidé plus de 600 entreprises à se lancer dans leurs projets. Son histoire, leur histoire, c'est d'y croire et de mettre à terre le déterminisme social. " Quand je rencontre tous ces Déterminés que nous avons accompagnés en neuf ans, je ne peux m'empêcher de voir en eux une petite France idéale : La France "DETER'. La France "DETER' se serre les coudes et s'entraide, se parle et s'écoute. Ici, personne ne vous demande d'où vous venez, mais où vous voulez aller. On ne fait pas les choses à votre place, on vous permet de les faire. On vous apprend à pêcher, mais c'est à vous d'aller chercher le poisson. C'est cette France-là qu'il faut continuer à faire grandir, encore et encore. Nous ne sommes encore qu'au début de cette oeuvre colossale. Je vous ai raconté qu'enfant je voulais devenir maçon. "Les Déterminés ', c'est le premier étage d'une maison plus grande qu'il reste à construire. Car, au fond, un pays, c'est un peu une maison. Tant que nous n'aurons pas posé le toit, je considérerai que ma mission n'est pas accomplie. Ce livre se termine ici, alors que tout commence aujourd'hui. "

09/2023

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Orient et Occident et Crise du monde moderne et Autorité spirituelle et pouvoir temporel

Le préjugé chimérique de l' "égalité" va à l'encontre des faits les mieux établis, dans l'ordre intellectuel aussi bien que dans l'ordre physique. C'est la négation de toute hiérarchie naturelle, et c'est l'abaissement de toute connaissance au niveau de l'entendement borné du vulgaire. On ne veut plus admettre rien qui dépasse la compréhension commune, et, effectivement, les conceptions scientifiques et philosophiques de notre époque, quelles que soient leurs prétentions, sont au fond de la plus lamentable médiocrité. On n'a que trop bien réussi à éliminer tout ce qui aurait pu être incompatible avec le souci de la vulgarisation. Quoi que certains puissent en dire, la constitution d'une élite quelconque est inconciliable avec l'idéal démocratique. Ce qu'exige celui-ci, c'est la distribution d'un enseignement rigoureusement identique aux individus les plus inégalement doués, les plus différents d'aptitudes et de tempérament. Malgré tout, on ne peut empêcher cet enseignement de produire des résultats très variables encore, mais cela est contraire aux intentions de ceux qui l'ont institué. Lorsque nous avons, il y a quelques années, écrit " Orient et Occident ", nous pensions avoir donné, sur les questions qui faisaient l'objet de ce livre, toutes les indications utiles, pour le moment tout au moins. Depuis lors, les événements sont allés en se précipitant avec une vitesse toujours croissante, et, sans nous faire changer d'ailleurs un seul mot à ce que nous disions alors. Ces précisions s'imposent d'autant plus que nous avons vu s'affirmer de nouveau, en ces derniers temps, et sous une forme assez agressive, quelques-unes des confusions que nous nous sommes déjà attachés précisément à dissiper. Tout en nous abstenant soigneusement de nous mêler à aucune polémique, nous avons jugé bon de remettre les choses au point une fois de plus. Il est, dans cet ordre, des considérations, même élémentaires, qui semblent tellement étrangères à l'immense majorité de nos contemporains, que, pour les leur faire comprendre, il ne faut pas se lasser d'y revenir à maintes reprises. Tout ce que nous dirons ici, nous l'aurions dit tout aussi bien, et exactement de la même façon, si les faits qui appellent aujourd'hui l'attention sur la question du spirituel et du temporel ne s'étaient pas produits. Les circonstances présentes nous ont seulement montré, plus clairement que jamais, qu'il était nécessaire et opportun de le dire. Elles ont été, si l'on veut, l'occasion qui nous a amenés à exposer maintenant certaines vérités de préférence à beaucoup d'autres que nous nous proposons de formuler également si le temps ne nous fait pas défaut, mais qui ne semblent pas susceptibles d'une application aussi immédiate. Et là s'est borné tout leur rôle en ce qui nous concerne. La méconnaissance qui est impliquée dans la théorie "égalitaire" si chère au monde moderne, théorie qui est contraire à tous les faits les mieux établis, et qui est même démentie par la simple observation courante, puisque l'égalité n'existe nulle part en réalité. Mais ce n'est pas ici le lieu de nous étendre sur ce point, que nous avons déjà traité ailleurs.

02/2021

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Le mangeur d'or ; La danse des vautours ; L'ogre de Sutter Camp ; L'ombre d'Hippocrate ; L'indien blanc ; Salvaje

Ralph Meyer rêvait depuis longtemps de dessiner un western. C'est ainsi qu'il demanda à Xavier Dorison, scénariste d'Asgard, de lui écrire une histoire dont le héros serait un croque-mort : "Cette idée me trottait dans la tête depuis très longtemps. Je trouvais le personnage graphiquement très fort. Il m'a fallu du temps car, pendant des années, je me suis interdit de dessiner un western. Ma filiation graphique avec Jean Giraud était évidente et je ne me sentais pas d'attaque pour m'aventurer sur ce terrain. Mais de son côté, Giraud a lui aussi subi l'influence de Jijé durant de nombreux albums avant de s'en détacher... J'espère y arriver un jour." Dorison a très vite rebondi sur l'envie de son dessinateur : "J'ai trouvé le sujet original et lui ai dit oui. Le croque-mort et son vautour font partie des clichés du western. Mon travail est de revisiter ce genre en le faisant découvrir d'une manière différente. L'undertaker recueille un vautour blessé, le trouve sympa et l'adopte. Comme Tintin a son Milou, Jonas a son vautour... L'idée de base était de traverser les Etats-Unis au rythme des chevaux du fourgon de Jonas, en revisitant les grands mythes du western : les barbelés sur la prairie, les derniers esclavagistes du Sud, les charlatans qui pullulent, les sectes qui commencent à se développer, le puritanisme, comment enterrer un type à moitié Indien..." Caroline Delabie, la coloriste, vient compléter "l'équipe Undertaker" en participant aux échanges sur le scénario et sur l'avenir de la série. Le premier tome d'Undertaker paraît en janvier 2015. Il est présenté par l'éditeur Dargaud comme "Le plus grand western depuis Blueberry". Comme pour assumer la filiation, Ralph Meyer y a caché en clin d'oeil le personnage de Blueberry à l'arrière-plan d'une scène de poker. Le thème qui traverse cet album est une question de conscience, comme l'explique Dorison : "Que préférez-vous, la morale ou la loi ? Cette interrogation débouche sur le véritable sujet de ce premier diptyque : faut-il préférer une injustice à un désordre ? Laisser son or au mort, continuer à crever de faim, ou aller à l'affrontement avec le shérif ? Pas simple. Mais je voulais montrer que lorsqu'on s'affranchit de la loi, les hommes redeviennent très rapidement des sauvages." La suite de cette histoire paraîtra en novembre 2015. Le second diptyque de la série paraît en janvier 2017 et se conclura, comme pour le premier, onze mois plus tard, en novembre 2017. A partir de ce tome 3, Ralph Meyer introduira chaque nouvel album par un dessin en double page créant ainsi une sensation d'immersion immédiate dans le récit. Le sens aigu de l'esthétique traverse d'ailleurs toute l'oeuvre du dessinateur : "Graphiquement parlant, j'ai une tendance naturelle à dessiner des personnages principaux qui sont esthétiquement beaux. Ce qui est d'ailleurs parfois un point de friction avec Xavier, car il ne partage pas cette même dynamique. Les concessions que nous faisons de part et d'autre apportent finalement beaucoup au personnage. Le beau mec s'est sali, il s'est affublé d'une grosse barbe pas peignée qui va de pair avec ses cheveux hirsutes." Le cinquième tome de la série paraîtra en octobre 2019. Dans ce troisième cycle, on découvre une tribu d'Apaches Chiricahuas - celle d'un certain Geronimo - ayant vécu dans le sud-ouest des Etats-Unis. "Je me suis beaucoup documenté sur eux, explique Dorison, et j'ai repris nombre de leurs rituels. J'ai découvert la place spécifique de la femme dans leurs communautés ainsi qu'un détachement matériel passionnant. Ensuite, j'ai fait mon "tri" et romancé une partie de leur trajet." Les pas de Jonas le mèneront au coeur du territoire apache, pour une mission très risquée. Mais a-t-il encore quelque chose à perdre ? "Jonas est un homme que la société a blessé. Elle a détruit ses rêves, son enfance, et lui a montré, à travers la guerre, ses pires facettes. Alors il rejette cette société et prétend se porter bien mieux loin d'elle. Mais je crois qu'il se ment... Au fond, comme tout un chacun, il rêve de faire partie d'un groupe, d'un clan, d'être "entouré". Il va devoir l'admettre - et c'est le sujet de fond de ce nouveau cycle - mais ensuite il devra trouver le groupe "idéal" pour lui... Tâche qui promet de ne pas être simple." Il faudra attendre août 2021 pour découvrir le sixième tome dans lequel Ralph Meyer opère un changement graphique important, en rajoutant des teintes grisées sur ses planches à l'aide de résidus d'encre sèche restant sur le pinceau. Cette technique amène un velouté et des accidents qui donnent encore davantage de vie au dessin.

12/2021

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