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On ne se baigne pas dans la Loire

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Littérature française

On ne se baigne pas dans la Loire

"Sous leurs yeux, le décor entier se détraque. L'incompréhension dans le regard de Lorenzo, ses pieds dérobent, l'eau ensevelit et, réflexe, Gus saute pour échapper à l'arbre qui glisse par en dessous et défonce le sable dans sa chute, jusqu'à redevenir le fleuve, le courant, l'eau partout". Un après-midi d'août, dernier jour de colo. Une meute d'adolescents est livrée à elle-même. Dans un dernier sursaut d'enfance, Pierre, Gus, Totof, Farid et les autres partent à l'aventure. Derrière leurs voeux d'amitié à la vie, à la mort pointe la fougue d'une jeunesse insolente. Tous se croient immortels. Une journée parfaite, à un détail près - on ne se baigne pas dans la Loire. Un premier roman impétueux qui dit la fièvre de l'adolescence.

01/2023

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La Rue des Dames

1925. Cela faisait quelque temps déjà que l'on s'inquiétait pour Louise de Contrevent. L'ancienne actrice et cocotte du Président du Conseil a disparu. Alors, forcément, en haut, on s'agite, on murmure, on se lèche les babines ! C'est très agréable de trouver un cadavre dans le placard de son adversaire. Mais puisque le commissaire ne l'appelle pas, Simon s'imposera sur cette enquête comme à son habitude. L'appartement de Louise, situé square la Bruyère à Paris, semble attendre le retour de l'actrice dans une éternité tranquille que Jo Parker, une meneuse de revue noire américaine au succès légendaire, viendra troubler sans pudeur. Simon sera pourchassé par un Russe aux yeux d'aciers qu'un collier, offert à Louise par sa tsarine lâchement baignée dans de l'acide, obsède. Accompagné par le commissaire et par Jo Parker dont il essaiera de comprendre les habitudes, il suivra la trace de la cocotte jusqu'en Ardèche. Il rencontrera des enfants de la misère que la vie a abandonnés sous un petit kiosque à Aubenas, cultivera ses idées noires à cause d'une gitane qui lit trop clairement en lui et se heurtera aux habitants d'un village ardéchois qui se taisent. Et il prendra du temps pour lui. Pour écouter un perroquet qui ne parle pas assez ou trop, mais aussi pour discuter avec les habitants hauts en couleurs du square la Bruyère qui renferme dans son jardin autant de secrets que d'histoire de "galipettes" et suivra une malle dans laquelle une mère meurtrière et sa fille ont l'habitude de faire voyager quelques cadavres. Se déroulant au coeur des Années folles, basée sur des faits réels et sur l'histoire du square la Bruyère, cette nouvelle enquête de Simon offre des rebondissements et un dénouement tous sortis de l'imagination fantasque de l'auteur. On prend plaisir à retrouver l'attachante et fine équipe du quai des Orfèvres et ses personnages drôles, amateurs de bonne chère, authentiques mais cyniques nous font passer du rire aux larmes avec bonheur.

01/2021

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Noir côté cour

"Dans ses romans, Jacques Bablon va toujours à l'essentiel. Dès l'ouverture du polar, l'ambiance est bien là, donnant envie d'aller plus loin, de lire encore et encore. Avec lui, pas le temps de souffler, on ne lâche pas le livre tant qu'il n'est pas terminé. Des romans noirs dignes des plus grands". Emmanuel Fleury. Paris. Un immeuble ancien avec une cour pavée. Cinq étages. Fin de semaine calme. Si ce n'est que... Que la grosse fête au quatrième chez ces trentenaires bien dans leur époque tourne mal. Qu'au premier, un des deux Lettons de passage dans la capitale a pris un éclat de grenade GLI-F4 dans le dos et saigne comme un boeuf. Que l'homme du deuxième qui a accueilli une sans-papiers ne rêve que de la baiser. Que la belle étrangère sait particulièrement bien calmer les ardeurs des hommes qui se croient tout permis. Que le jeune du cinquième connaît tout des horreurs commises par le salaud du deuxième et qu'il ne va pas en rester là. Que l'importateur de pistaches qui habite au troisième a pris une balle dans la tête. Mais qui pourrait affirmer que dans ce nid de vipères l'amour ne pourrait pas éclore ?

09/2020

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Littérature française

Manon Lescaut

Edition présentée et commentée par Pierre Malandain, professeur de littérature française à l'université de Lille III. " On aurait dû brûler et le livre et l'auteur. " Ses contemporains condamnent l'abbé Prévost, prêtre indigne, et se ruent sur Manon Lescaut . Pour l'amour d'une catin, un honnête garçon va se faire escroc et assassin. Manon, démon au visage d'ange, éternelle femme-enfant dont le frère rêve d'être le souteneur, entraîne Des Grieux dans un tourbillon de plaisir, de violence et de drames. Elle a 16 ans et lui 17. Rien ne résiste à leur passion, et surtout pas la peur du bagne qui les attend en Amérique. Il restait à ce couple doué d'une vie prodigieuse un dernier tour à jouer : devenir, pour l'éternité, l'égal de Tristan et Yseut et de Roméo et Juliette. Lire avec le texte intégral et la préface Comprendre avec Les clés de l'oeuvre 25 pages pour aller à l'essentiel 138 pages pour approfondir

08/2009

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Littérature hongroise

Marche forcée

" Disons-le d'emblée puisqu'on ne le sait pas encore : Miklos Radnoti (1909-1944) fut un très grand poète ; l'un des six ou sept très grands poètes que cette terre de poésie qu'est la Hongrie peut s'enorgueillir d'avoir donnés à l'Europe et au monde ; l'un des plus chers au cœur de tout Hongrois ; le plus proche de nous peut-être et le plus actuel, lui dont le destin fut si tôt marqué par le pressentiment, presque par l'attente de la mort. " Ainsi Jean-Luc Moreau, traducteur et poète lui-même, évoque-t-il la figure terriblement émouvante de Radnoti, issu d'Apollinaire et de Lorca, et bientôt sommé par l'Histoire de faire l'apprentissage d'une horreur jusqu'alors inconnue : déporté par les nazis, il finira ses jours aux bords du Danube après une marche épuisante de près de deux mois à travers l'Europe centrale (ses geôliers lui tireront une balle dans la tête ; on retrouvera son corps un peu plus tard et, dans la poche de son imperméable, les derniers poèmes - sublimes - qu'il griffonnait encore à l'instant de mourir). A tous ceux qui osent dire : " On ne savait pas ", on aimerait faire lire ces textes où la beauté jusqu'au bout tient tête à la mort annoncée. Car Radnoti, lui, savait. Il avait même prévu, et bien avant la guerre, vers quelle sinistre destination l'époque se précipitait. Bien peu, alors, avaient daigné prêter l'oreille. La poésie, par chance, veille pour nous et elle survit à tout - même à l'assassinat des poètes.

03/2000

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Le passage amoureux

Cet essai s'inscrit dans la foulée de Le Surf change le monde (2020), lui-même le fruit d'un cheminement de pensée initiée par l'écriture de L'entente du mouvement (1995). Pour autant e petit livre peut tout à fait se lire en soi. Il fait écho à l'incertitude (écologique, climatique, sociétale, événementielle...) de plus en plus prégnante dans laquelle notre modernité nous baigne. Le propos n'est pas d'en décrire de possibles tenants et aboutissants, mais de s'y exercer, à l'exemple de ce que surfer et aimer renvoient comme pratique et entendement de la chose incertaine. Le pari, par le fait de se sentir mouvoir face au mouvement inhérent à l'incertitude (de la vague, de l'amour, du monde), est ici de (se) frayer un passage dont le choix ne relève plus tant de notre liberté, de notre libre arbitre décidant de Où va-t-on, mais plutôt de cette interrogation première Qu'est-ce qui nous emporte ? , induisant notre mobilité à un (dé)placement, à un agissement à juste titre avec ce qui la compose et ce qu'elle compose. La conduite de la vague dans l'acte de surfer, la conduite de l'amour dans l'acte d'aimer, offrant l'opportunité d'un passage à prendre (ou pas) dans le mouvement toujours incertain de ce qui advient. Une mobilité conduite à rendre tout autant qu'elle prend, dans la formulation de son échange, en cela attentif, bienveillant et initiateur d'une nouvelle alliance. Il y a de notre part une forme d'enchantement dans la proposition de ce passage amoureux, au titre d'un imaginaire à exercer, à enthousiasmer (individuellement, collectivement) fort de l'incertitude ambiante, celle-ci pouvant tout autant nourrir les travers liberticides et ravageurs de sempiternels ressentiments. Dans l'impondérable de ce qui nous meut, le passage amoureux a le propre de rendre palpable ce qui nous émeut. Raison de plus d'y veiller comme de s'y exercer, s'y aventurer.

07/2021

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