Nicolas, écrivain de trente-neuf ans, n'est pas ici pour alimenter la prose consacrée à la coutumière crise de la quarantaine. Et pour cause : de sa crise, anticipée et laborieuse, il en sort tout juste. Découverte de la paternité, faillite conjugale et toxicomanie, telles étaient les thématiques du précédent roman de N. Rey, Un léger passage à vide. Le temps est désormais celui d'une nouvelle vague amoureuse, dans une atmosphère qui pose l'émerveillement vital sur une toile de fond grisonnante, empreinte des désenchantements et angoisses existentiels.