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Nadejda Mandelstam

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Critique littéraire

Correspondance avec Alexandre Soljenitsyne et Nadejda Mandelstam

Libéré en 1951 après avoir traversé l'expérience des camps les plus durs du stalinisme (notamment les terribles gisements d'or de la Kolyma), Chalamov entreprend avec une ardeur farouche de renouer — à travers son oeuvre, mais aussi grâce à une foisonnante correspondance — les liens rompus avec la vie et la création. L'interlocuteur privilégié est d'abord Alexandre Soljenitsyne. Chalamov confronte, avec celui qui défia aux yeux du monde le système communiste, sa vision de l'internement concentrationnaire. Il rend hommage à Une journée d'Ivan Denissovitch qui vient alors de paraître, mais il n'en dispute pas moins avec son auteur de tous les détails qui font la force, la vérité du témoignage et la nouveauté d'une écriture. Jugeant cette terrible traversée comme un temps absolument funeste, il définit ce que signifie dès lors à ses yeux écrire sur les camps et fait ainsi apparaître, entre lui et le grand prophète slavophile, une fracture qui est encore aujourd'hui au coeur d'une vive polémique. Dans ses échanges avec Nadejda Mandelstam (la compagne fidèle du grand poète), Chalamov exprime son enthousiasme pour son livre Contre tout espoir, large fresque parcourant le monde artistique du XXe siècle russe. Ainsi naît une grande amitié, dont témoignent ces lettres. Quelques envois à des amis du camp viennent compléter le volume.

04/2019

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Littérature étrangère

Contre tout espoir. Souvenirs Tome 2

À côté des noms de Soljenitsyne et de Pasternak, celui de Mandelstam est de ceux qui évoquent la résistance de l'esprit contre le terrorisme stalinien. C'est l'air de la liberté qu'on respire dans ce livre étouffant dont le manuscrit, rédigé sans doute en 1964, est parvenu clandestinement aux États-Unis sous le simple titre de "Souvenirs". Les souvenirs commencent en 1934, lors de la première arrestation d'Ossip Mandelstam, et évoquent ses trois années d'exil à Voronej. Ils s'achèvent avec la mort du poète, dans un wagon de déportation en Sibérie, un jour incertain de 1938. Mais, à l'intérieur de ce cadre, Nadejda Mandelstam, sans jamais parler d'elle-même, évoque de la façon la plus vivante toute une génération intellectuelle et politique, de Boukharine à Akhmatova, de Pasternak à Chklovski, et sa rapide réduction au silence dans les années 1920-1930. À ce titre, cet ouvrage ne constitue pas seulement le commentaire le plus autorisé sur les années les plus dramatiques et les plus fécondes de celui qui est unanimement considéré comme le plus grand poète russe du XXe siècle, mais aussi un témoignage exceptionnel sur l'asphyxie de la culture russe qui a accompagné la prise de pouvoir par Staline.

05/2013

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Littérature étrangère

Contre tout espoir. Souvenirs

A côté des noms de Soljenitsyne et de Pasternak, celui de Mandelstam est de ceux qui évoquent la résistance de l'esprit contre le terrorisme stalinien. C'est l'air de la liberté qu'on respire dans ce livre étouffant dont le manuscrit, rédigé sans doute en 1964, est parvenu clandestinement aux Etats-Unis sous le simple titre de " Souvenirs ". Les souvenirs commencent en 1934, lors de la première arrestation d'Ossip Mandelstam, et évoquent ses trois années d'exil à Voronej. Ils s'achèvent avec la mort du poète, dans un wagon de déportation en Sibérie, un jour incertain de 1938. Mais, à l'intérieur de ce cadre, Nadejda Mandelstam, sans jamais parler d'elle-même, évoque de la façon la plus vivante toute une génération intellectuelle et politique, de Boukharine à Akhmatova, de Pasternak à Chklovski , et sa rapide réduction au silence dans les années 1920-1930. A ce titre, cet ouvrage ne constitue pas seulement le commentaire le plus autorisé sur les années les plus dramatiques et les plus fécondes de celui qui est unanimement considéré comme le plus grand poète russe du XXe siècle, mais un témoignage exceptionnel sur l'asphyxie de la culture russe qui a accompagné la prise de pouvoir par Staline. La sincérité de l'accent, sa simplicité tragique, sa dignité, son humour donnent son plein sens au prénom dont l'auteur avait fait sa devise : Nadejda signifie en russe " espérance ".

03/2012

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Littérature étrangère

Contre tout espoir. Souvenirs Tome 3

À côté des noms de Soljenitsyne et de Pasternak, celui de Mandelstam est de ceux qui évoquent la résistance de l'esprit contre le terrorisme stalinien. C'est l'air de la liberté qu'on respire dans ce livre étouffant dont le manuscrit, rédigé sans doute en 1964, est parvenu clandestinement aux États-Unis sous le simple titre de "Souvenirs". Les souvenirs commencent en 1934, lors de la première arrestation d'Ossip Mandelstam, et évoquent ses trois années d'exil à Voronej. Ils s'achèvent avec la mort du poète, dans un wagon de déportation en Sibérie, un jour incertain de 1938. Mais, à l'intérieur de ce cadre, Nadejda Mandelstam, sans jamais parler d'elle-même, évoque de la façon la plus vivante toute une génération intellectuelle et politique, de Boukharine à Akhmatova, de Pasternak à Chklovski, et sa rapide réduction au silence dans les années 1920-1930. À ce titre, cet ouvrage ne constitue pas seulement le commentaire le plus autorisé sur les années les plus dramatiques et les plus fécondes de celui qui est unanimement considéré comme le plus grand poète russe du XXe siècle, mais aussi un témoignage exceptionnel sur l'asphyxie de la culture russe qui a accompagné la prise de pouvoir par Staline.

05/2013

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Science-fiction

Nadejda

Russie – 1015. Ilya de Mourom, ancien membre des trente preux, vient de passer trois ans dans les geôles du grand-prince Vladimir. Après sa libération, il rencontre le jeune Erouslan, qui se prétend lui aussi chevalier. Ils comprennent que leurs destins sont liés par le nom Nadejda — l'Espérance en langue russe : pour l'un, c'est l'épée tant adorée, mais volée pendant sa détention, pour l'autre, c'est l'unique amour, désormais disparu. Leurs pérégrinations les mèneront d'un bout à l'autre du pays. Ils rencontreront des héros mythiques, des cavalières de la plaine et des guerriers tatars... ainsi que les derniers représentants de l'ancien monde païen : la reine de la mer Noire, le peuple des vodianoï (qui règnent sur les fleuves) et Sviatogor, le géant des monts Sacrés...

06/2017

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Littérature française

Nadejda, attends moi

Philippe, petit-fils d'un colonel de la Garde du tsar Nicolas II qui a tenté de fuir avec sa famille le chaos de la révolution en 1919, croise, dans des circonstances fortuites, le chemin de Nadejda, fille de militants communistes russes. L'improbable se produit. Philippe tombe très vite amoureux de la jeune femme. Mais elle est depuis des années l'amie intime d'un russe de l'émigration récente qui milite avec d'autres en faveur du retour à la démocratie en Russie. Malgré tout, un incident grave pousse Nadejda à fuir Bruxelles où elle vit et à saisir l'offre de Philippe de passer quelques jours de vacances avec lui en France. Elle se retrouve au milieu d'une famille d'inconnus qui succombera presque tous à son charme mais le début de son idylle avec Philippe sera compromis Les circonstances et le hasard vont-ils en décider autrement ou les pressions seront-elles les plus fortes.

11/2018

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