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Mourir de son travail aujourd'hui

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Essais médicaux

Mourir de son travail aujourd'hui

La responsabilité du travail dans l'épidémie de cancers demeure largement sous-estimée, masquée par les campagnes de prévention publique exclusivement centrées sur les comportements dits individuels (tabagisme, etc.). Selon les estimations du dernier plan cancer, 14 000 à 30 000 personnes seraient chaque année victimes d'un cancer lié à leur activité professionnelle. Pourtant, moins de 2 000 d'entre elles obtiennent la reconnaissance de leur pathologie en maladie professionnelle par l'Assurance maladie. En Seine-Saint-Denis, des chercheurs·ses s'engagent dans cette épopée administrative aux côtés de salarié·es contaminé·es ou de leurs proches. Faire reconnaître une pathologie en maladie professionnelle s'apparente à un parcours du combattant. Le droit à réparation apparaît très spécialisé, la procédure est complexe, les échanges avec les caisses primaires d'assurance maladie s'avèrent compliqués, sans compter la réticence des médecins à jouer le rôle que leur confie la loi, et notamment celui de rédiger les certificats médicaux nécessaires à l'accès au droit. La possibilité d'exercer son droit à réparation est enracinée dans l'histoire singulière et collective des conditions de travail et d'emploi des malades. Le Giscop93 fait figure de dispositif exemplaire permettant de documenter et de rendre visible l'impact de ces " poisons industriels " sur la santé des salarié·es, par l'alliance entre chercheurs·ses, médecins, juristes, syndicalistes. A travers cette question de la réparation, c'est celle de la valeur des vies au travail qui est posée.

10/2022

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Non classé

Mourir de son vivant

Autrefois la mort donnait lieu à une cérémonie publique, solennelle, en famille et avec les amis. Aujourd'hui, la mort a changé de visage. Parfois le malade ignore jusqu'au bout qu'il va mourir, car on n'a pas pu lui dire la vérité. Le généraliste se défausse et l'envoie à l'hôpital. Sa fin est médicalisée et un vide se crée autour de lui. Il part souvent seul ou entouré d'étrangers, des spécialistes qui sont là pour le faire vivre, mais pas pour l'accompagner. Le cheminement est devenu mécanique et sans âme. Et l'agonie est souvent beaucoup plus cruelle qu'avant alors que l'on est persuadé d'avoir bien amélioré les conditions. On cache les mourants, on isole les vieux, et on fait le silence autour de ceux qui vont partir. Dans notre société, la mort est évacuée au quotidien. Elle est enfermée à l'hôpital ou dans des EHPAD. Le soignant devrait pourtant l'intégrer dans sa réflexion, car elle sera toujours là pour l'effrayer. Mais il l'occulte, la considère comme un échec ou la confie à des soins palliatifs, encore trop peu développés et qui créent une sélection impitoyable.Dans son travail d'infirmier, pendant 40 ans et dans sa vie privée, l'auteur a dû accompagner de nombreuses personnes. Il y en a qui se sont éteintes dans ses bras, en se regardant, persuadées qu'elles allaient vivre encore. D'autres, en proie à des souffrances insurmontables, ont réclamé, avec détermination, d'en finir, mais leur appel n'a pas été entendu. Un bon nombre, ayant traversé une existence à l'économie, se sont contentées d'une fi n qui lui ressemblait. Elles n'étaient plus vraiment là, lors du grand rendez-vous. Bien peu ont pu réellement être actrices de leur mort et s'y préparer sereinement. C'est son vécu que l'auteur livre ici à travers quelques histoires. Et certaines ont été bien difficiles à écrire... Le texte est entrecoupé de parties où l'auteur pousse la réflexion sur certains sujets abordés : le suicide, l'anorexie, la vieillesse, la fin de vie, la souffrance, la peur de la mort et bien sûr, l'attitude des soignants... Des problèmes qui, aujourd'hui ou demain, peuvent concerner n'importe lequel d'entre nous. On apprend aux infirmiers et aux médecins à faire vivre, souvent à tout prix, mais pas à mourir. Cet enseignement n'est pas dispensé en formation centrale des soignants, ni en université. Dans ces conditions, l'accompagnement reste une démarche bien difficile à réaliser, surtout lorsqu'il s'agit de proches. Cet ouvrage propose des chemins pour mieux le réaliser et permettre de vivre jusqu'au bout.

10/2020

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Humour

La Petite Mort ; Le Secret de la licorne-sirène ; Le domaine des vieux

Nous sommes réunis aujourd'hui pour rendre hommage aux albums de la Petite Mort. La Petite Mort, cet enfant presque comme les autres, qui voulait être fleuriste et qui dut reprendre le travail de Faucheuse de son père. Après trois albums, nos pensées l'accompagnent pour que son chemin se poursuive dans un destin plus doux. "Vivez, m'en croyez, n'attendez à demain ; cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie." nous dit Pierre de Ronsard. Ou Robin Williams, je sais plus. Nous adressons à ses proches, à ses chats, à ses parents et amis, nos condoléances les plus sincères.

10/2016

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Humour

Coffret en 3 volumes : Tome 1, La petite mort ; Tome 2, Le secret de la licorne sirène ; Tome 3, Le domaine des vieux

Nous sommes réunis aujourd'hui pour rendre hommage aux albums de la Petite Mort. La Petite Mort, cet enfant presque comme les autres, qui voulait être fleuriste et qui dut reprendre le travail de Faucheuse de son père. Après trois albums, nos pensées l'accompagnent pour que son chemin se poursuive dans un destin plus doux. " Vivez, m'en croyez, n'attendez à demain ; cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie. " nous dit Pierre de Ronsard. Ou Robin Williams, je sais plus. Nous adressons à ses proches, à ses chats, à ses parents et amis, nos condoléances les plus sincères.

10/2015

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Historique

Vivre et mourir à Auschwitz

Non, tout n'a pas encore été dit, écrit, montré sur Auschwitz... Dans Maus, Art Spiegelman avait mis en images des scènes de la vie quotidienne dans les camps, osant ainsi quelque chose de nouveau. C'est également ce qu'a réalisé Dietmar Reinhard : "Mon objectif était le suivant : mon roman graphique devait montrer ce qu'était Auschwitz, sous tous ses aspects. " En adéquation avec le vocabulaire froid de la bureaucratie nazie, Dietmar Reinhard dessine ses personnages de manière dépouillée, d'un trait fin et régulier. Chaque détail est très précis : les insignes à tête de mort sur les uniformes, les fissures dans les murs, les noeuds dans les barbelés. Sur les visages, chaque ride, même la plus subtile, est visible. Les couleurs pâles traduisent le monde glacial qu'était Auschwitz, même en été. Le texte, à l'image du dessin, est ciselé, sobre... sans concession. L'auteur (dessinateur et scénariste) Premier roman graphique de Dietmar Reinhard, il réalise ici le scénario, le dessin et les couleurs. Il a d'abord travaillé aux Pays-Bas et en Allemagne pour des agences de publicité et en tant qu'illustrateur indépendant dans le domaine éditorial. Son travail se concentre sur l'illustration conceptuelle, le portrait et une certaine forme de caricature, notamment des grands dirigeants internationaux. Il a travaillé pour des publications telles que Stern, Zeit Magazin, Transatlantik, etc. Il vit aujourd'hui à Francfort. Il a reçu plusieurs prix pour ses illustrations (New York, 2013, 2014 ; classé parmi les 100 meilleurs illustrateurs en 2012 et 2016, etc.). Journaliste et biographe, Olivier Mannoni a dirigé la publication des oeuvres complètes de Günter Grass et de Manès Sperber. Avec plus de 250 ouvrages au compteur en 40 ans de parcours, il est à la fois un bourreau de travail, un passionné, et un des meilleurs traducteurs littéraires actuels. Tombé tout jeune amoureux de la langue allemande, il a été amené à travailler sur des textes hétéroclites, mais restera dans l'histoire pour avoir osé se confronter avec Mein Kampf. Il vient de sortir Traduire Hitler, un brillant essai publié aux éditions Héloïse d'Ormesson.

09/2023

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Romans policiers

Un rendez-vous à mourir Tome 1

Quand Alexi, journaliste d'investigation, perd son emploi dans l'un des plus grands quotidiens de Londres, elle fuit la ville et se rend à la campagne pour panser ses plaies. Direction Hopgood Hall, un magnifique petit hôtel tenu par un couple d'amis. Mais à son arrivée, ces derniers sont désemparés : leur amie Natalie a disparu depuis plusieurs jours sans donner signe de vie. Est-elle partie en voyage sans prévenir personne ? Ou bien lui est-il arrivé quelque chose après avoir utilisé une application de rencontres ? Avec l'aide de Cosmo, son chat grognon et légèrement asocial, Alexi décide de trouver le fin mot de l'histoire. C'est pile ce qu'il lui fallait pour lui faire oublier qu'elle n'a plus de travail ! Mais en déterrant des secrets que certains veulent garder enfouis, elle risque bien de mener sa dernière enquête...

07/2025

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