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Mon nom est Selma

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Mon nom est Selma

LE TEMOIGNAGE INCONTOURNABLE D'UNE RESISTANTE JUIVE QUI A SURVECU A RAVENSBRÜCK Selma van de Perre avait dix-sept ans quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté. Jusqu'alors, le fait d'être juive aux Pays-Bas ne lui avait jamais porté préjudice. Mais en 1941, cette simple différence était devenue une question de vie ou de mort. A plusieurs reprises, Selma a évité l'arrestation par les nazis. Elle décida de rejoindre le mouvement de Résistance, en utilisant le pseudonyme de Margareta van der Kuit. Pendant deux ans, " Marga " a tout risqué. Utilisant une fausse carte d'identité et se faisant passer pour une Aryenne, elle a parcouru le pays en distribuant des bulletins d'information — faisant, comme elle l'a expliqué plus tard, ce qui " devait être fait ". En juillet 1944, sa chance a tourné. Elle fut transportée au camp de concentration pour femmes de Ravensbrück en tant que prisonnière politique. Contrairement à ses parents et à sa soeur — qui, comme elle le découvrit plus tard, moururent dans d'autres camps — elle survécut grâce à son pseudonyme, en se faisant passer pour quelqu'un d'autre. Ce n'est qu'après la fin de la guerre qu'elle a pu retrouver son identité et qu'elle a osé à nouveau dire : " Mon nom est Selma ". Aujourd'hui, à quatre-vingt-dix-huit ans, Selma reste une force de la nature. Pleine d'espoir et de courage, elle dévoile à travers ce récit son histoire de résilience et de Résistance.

01/2021

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Littérature française

Journal amoureux

"Cher ami. La confession, que la superstitieuse et timide conscience arrache à l'âme repentie au pied d'un ministre du ciel, n'a jamais été plus sincère, plus franche, que celle que je suis disposée à vous faire. Après avoir lu ce petit cahier, vous me connaîtrez aussi bien ou peut être mieux que vous-même. Mais j'exige deux choses. La première : que le feu dévore ce papier immédiatement après avoir été lu. La seconde : que personne d'autre que vous au monde n'ait connaissance de son existence. Vous savez que je suis née dans une ville au centre de l'île de Cuba, où mon père obtint un poste en l'an neuf et où il se maria quelque temps plus tard avec ma mère, native du pays. Quand je commençai à faire usage de raison, j'eus conscience, dès le plus jeune âge, de ma position sociale avantageuse, que ma famille maternelle occupait un rang parmi les plus élevés de la société, que mon père était un homme distingué et qu'il bénéficiait de toute l'estime dont jouissent, dans une ville récente et petite, les employés d'un certain rang. Cela fera bientôt seize ans qu'il est mort ; mais je suis sure que sa mémoire vit encore à Puerto Príncipe et que l'on ne prononce pas son nom sans y associer éloges et bénédictions. Il ne fit de mal à personne et il sema tout le bien qu'il put. Il fut le même, tant dans sa vie publique que privée : noble, intrépide, sincère, généreux et incorruptible. Cependant, maman ne fut pas heureuse avec lui, peut-être parce qu'il ne peut y avoir de bonheur dans une union forcée, peut-être parce qu'étant trop jeune et mon père plus mûr, ils ne purent se plaire. Mais, étanttouts deux malheureux, au moins ils furent tous deux irréprochables. Elle fut la plus fidèle et vertueuse des épouses et jamais elle n'eut à se plaindre du moindre outrage à sa dignité de femme et de mère. Pardonnez ces éloges : c'est un tribut que je dois rendre aux auteurs de mes jours et je ressens une certaine fierté quand je me remémore les vertus qui ont rendu mon père si estimé, et je peux dire : je suis sa fille".

10/2022

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Comédie romantique et humorist

Journal amoureux

"Cher ami. La confession, que la superstitieuse et timide conscience arrache à l'âme repentie au pied d'un ministre du ciel, n'a jamais été plus sincère, plus franche, que celle que je suis disposée à vous faire. Après avoir lu ce petit cahier, vous me connaîtrez aussi bien ou peut-être mieux que vous-même. Mais j'exige deux choses. La première : que le feu dévore ce papier immédiatement après avoir été lu. La seconde : que personne d'autre que vous au monde n'ait connaissance de son existence. Vous savez que je suis née dans une ville au centre de l'île de Cuba, où mon père obtint un poste en l'an neuf et où il se maria quelque temps plus tard avec ma mère, native du pays. Quand je commençai à faire usage de raison, j'eus conscience, dès le plus jeune âge, de ma position sociale avantageuse, que ma famille maternelle occupait un rang parmi les plus élevés de la société, que mon père était un homme distingué et qu'il bénéficiait de toute l'estime dont jouissent, dans une ville récente et petite, les employés d'un certain rang. Cela fera bientôt seize ans qu'il est mort ; mais je suis sure que sa mémoire vit encore à Puerto Príncipe et que l'on ne prononce pas son nom sans y associer éloges et bénédictions. Il ne fit de mal à personne et il sema tout le bien qu'il put. Il fut le même, tant dans sa vie publique que privée : noble, intrépide, sincère, généreux et incorruptible. Cependant, maman ne fut pas heureuse avec lui, peut-être parce qu'il ne peut y avoir de bonheur dans une union forcée, peut-être parce qu'étant trop jeune et mon père plus mûr, ils ne purent se plaire. Mais, étanttouts deux malheureux, au moins ils furent tous deux irréprochables. Elle fut la plus fidèle et vertueuse des épouses et jamais elle n'eut à se plaindre du moindre outrage à sa dignité de femme et de mère. Pardonnez ces éloges : c'est un tribut que je dois rendre aux auteurs de mes jours et je ressens une certaine fierté quand je me remémore les vertus qui ont rendu mon père si estimé, et je peux dire : je suis sa fille".

10/2022

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