On le sait, nous avons, nous les écrivains, une grande habitude de l’enfermement. Dans l’antre de nos bureaux, sous le rabat de nos ordinateurs, dans l’angle de nos livres… mais tout de même, choisir de rester chez soi pour lire et écrire ou devoir le faire parce que la situation l’impose, ce n’est pas pareil. Pas du tout. D’autant plus lorsque dehors menacent et font rage la mort, la souffrance, la maladie. Dans cette situation inédite et angoissante, comment écrire ?