Recherche

Molière, Georges Couton

Extraits

ActuaLitté

Non classé

Les Femmes savantes

Les femmes savantes, c'est le savoir devenu fou, donc comique. Bélise aime trop les romans, Philaminte trop le bel esprit. Une teinture de philosophie, ou de science, ne suffit jamais ; le snobisme n'épargne pas les hommes, pédants ridicules comme Vadius et Trissotin. Le pire est que les héros aiment comme ils savent, de loin. Molière a transformé ces modèles momentanés en types éternels, en ancêtres de Bouvard et Pécuchet.

01/2013

ActuaLitté

Non classé

Dom Juan

Aimer toutes les femmes, les posséder toutes, tel est le rêve de Dom Juan. A ce jeu cruel, il consacre sa vie, allant jusqu'à tuer pour satisfaire son désir. S'attaquant à l'aristocratie comme au peuple, à la morale comme à la religion, sa révolte prend de la grandeur dans l'excès. On voudrait souvent rire ; on ne le peut pas toujours ; Molière le dit bien : "Un grand seigneur méchant homme est une terrible chose".

01/2013

ActuaLitté

Théâtre - Pièces

L'Avare

Harpagon est l'une des plus grandes créations de Molière. Tout, dans cet homme, respire l'avarice et la décrépitude. Rongé par une maladie de corps, Harpagon l'est aussi par une maladie de l'âme. Ladre, il rogne sur la nourriture et les habits de ses domestiques, sur l'avoine de ses chevaux, sur l'entretien de son fils, obligé d'emprunter à taux usuraire pour vivre, et sur les cadeaux indispensables à sa fiancée. Usurier, il prête à des taux exorbitants, calcule, évalue tous les objets qui l'entourent. Dans cette atmosphère poussiéreuse et sordide, où fusent les mots féroces, le père usurier s'oppose au fils emprunteur. L'avarice détruit l'amour filial, l'amour paternel, l'amour quel qu'il soit. La cassette remplie d'or enterrée dans le jardin est l'âme, le cour, le souffle même d'Harpagon. Les retrouvailles d'un homme et d'une cassette sont ici le seul hymne à l'amour.

01/2013

ActuaLitté

Théâtre - Pièces

Le bourgeois gentilhomme

Monsieur Jourdain, drapier enrichi, prétend faire figure dans le monde en singeant les manières de la noblesse. Il engage maître de musique, maître à danser, maître d'armes et maître de philosophie. Ignorant mais entêté, il fait vite de sa maison un enfer. Victime d'une "turquerie", il se laisse abuser par la fausse noblesse d'un hôte qu'on lui présente comme le fils du Grand Turc et auquel il décide de marier sa fille. Si avide de passer pour un gentilhomme, il croit l'être devenu en effet. Dans cette farce énorme, Monsieur Jourdain virevolte jusqu'à son apothéose burlesque et à sa chute brutale.

01/2013

ActuaLitté

Théâtre - Pièces

Le Médecin malgré lui

Une femme battue force son mari, bûcheron de son état, mais ayant étudié le latin, à devenir médecin, spécialiste de cas désespérés : il ne veut pas qu'on meure sans ordonnance, et souhaite que les femmes restent muettes. C'est que ce métier est, de tous, le meilleur : "Soit qu'on fasse bien ou soit qu'on fasse mal, on est toujours payé de même sorte". "Les bévues, dit encore le médecin, ne sont point pour nous ; et c'est toujours la faute de celui qui meurt". Quant aux morts, "jamais on n'en voit se plaindre du médecin qui l'a tué".

01/2013

ActuaLitté

Théâtre - Pièces

Les Fourberies de Scapin

Vous voulez vous venger de l'avarice de votre maître ? Faites-lui croire qu'une troupe imaginaire de spadassins est à sa poursuite et que vous avez trouvé un moyen de le sauver. Prenez un sac. Mettez l'homme dans ce sac et prenez soin de bien le fermer. Promenez-le un peu sur votre dos à travers la ville. Profitez-en pour le rouer de temps à autre de coups de bâton. Mais prenez garde que votre victime ne découvre la supercherie... Texte intégral. Chronologie, notice sur les personnages de la pièce et notes de Georges Couton. Bibliographie et résumé.

01/2013