Moins !

Selon un récent sondage de la National Literacy Trust, agence britannique d’enquêtes sur l’alphabétisation, les enfants lisent trop peu et malheureusement de moins en moins.

Pour les élèves de classe de terminale, il ne reste plus qu’un mois avant les épreuves du baccalauréat 2011. Ce sera, comme toujours, la philosophie qui ouvrira le bal le jeudi 16 juin au matin. Pour les résultats, il faudra patienter jusqu’au 5 juillet, et quelques jours de plus si l’on est aux épreuves de rattrapage.

Bree Tanner : un million d'exemplaires en moins d'un mois

#ProcesAntitrust – Si le spectre Edithachette fait trembler une partie de l'interprofession en France, le rassemblement de maisons d’édition outre-Manche fait craindre les mêmes conséquences. Quand les grands groupes éditoriaux intègrent leurs rivaux de plus petite envergure, c’est toute la diversité de la chaîne du livre qui est en danger, à l’image de l’accord entre Penguin Random House et Simon & Schuster. 

L'arrivée du service de lecture illimitée Kindle Unlimited sur le territoire indien relevait du secret de polichinelle : Amazon avait déployé des investissements conséquents pour s'installer sur un marché déjà servi en e-commerce, avec le local Flipkart. Mais le cybermarchand tente néanmoins un pari de taille : créer un marché pour la lecture numérique, dans un pays où Internet et les cartes de crédit sont encore peu utilisés. Et, pour ce faire, le dumping reste sa meilleure arme.

Longtemps considéré comme un système d'exploitation très fragile et vulnérable aux attaques de virus, Android a subi une rapide métamorphose durant l'année 2014. Selon Google, qui prend ce problème très au sérieux, le taux d'applications dangereuses a chuté de 50 % en 2014, rapporte l'AFP. Et, pour le géant américain, ce n'est là qu'un début.

Avec l'entrée dans l'ère du smartphone, le téléphone mobile sert de moins en moins à téléphoner rapporte l'AFP. Les usages se démultipliant, le temps d'utilisation pour seulement téléphoner se réduit de façon mécanique.

La civilisation court à sa perte, les gens ne lisent plus. Au cours d’une nouvelle enquête menée par la National Endowment for the Arts, organisme américain, il semble bel et bien que les adultes délaissent les livres plus que jamais. Et les hommes, plus encore. Les résultats de ce sondage annuel ont même de quoi faire froid dans le dos.

Le secteur du livre allemand a dressé son bilan de l'année 2022, en demie-teinte. Si le chiffre d'affaires global varie légèrement, passant de 9,63 milliards € en 2021 à 9,44 milliards € l'année passée, le nombre d'acheteurs de livres préoccupe plus réellement les professions. 25,8 millions de citoyens se sont procuré un ouvrage, soit 1,4 million de moins par rapport à la période précédente.

Le ministère de la Culture communiquera prochainement les données 2022 concernant le monde du livre. 2023 marque donc le retour de la publication Chiffres-clés du secteur du livre. Un panorama qui s’appuie sur des données émanant de nombreux organismes, publics et privés. En voici les grandes lignes, en avant-première.

Un sondage réalisé par l'Ifop au profit de l'association SOS Education auprès des enseignants du secondaire montre qu'ils sont 68 % à avoir déjà pensé à changer de métier. C'est certainement la dégradation des conditions de travail qui pousse de plus en plus d'enseignants à s'interroger sur leur avenir dans le système scolaire.

Les enfants britanniques, et particulièrement les filles, fréquentent de moins en moins les bibliothèques, selon un rapport du Département de la Culture, des Médias et du Sport du gouvernement britannique. 70 % des enfants âgés de 5 à 15 ans se seraient rendus dans une bibliothèque lors des douze derniers mois, une baisse significative (-7 %) par rapport au rapport portant sur la période 2008 - 2009.

Le 7e rapport annuel de la maison d’édition spécialisée dans l'éducation Scholastic Corporation vient d’être publié. Celui-ci se consacre aux habitudes de lecture chez les enfants et parents américains durant la période estivale de 2018. Les données de Scholastic révèlent une augmentation de 5 % du nombre d’enfants ne lisant aucun livre l’été en l’espace de deux ans seulement : 20 % en 2018, contre 15 % en 2016.

Plus on grandit, moins on lit

Le latin un savoir précieux de moins en moins enseigné

En 2017, 79 % des enfants australiens lisaient pour le plaisir. En 2021-2022, ils ne sont plus que 72 %. C’est le constat que l'Australian Bureau of Statistics met en évidence dans son étude sur le sujet, réalisée entre juillet 2021 et juin 2022. Alors même que le pays était confiné (de juin à octobre 2021), les enfants de 5 à 17 ans ont perdu leurs (bonnes) habitudes.

Du côté des établissements d’enseignement supérieur fonctionnant sur le mode du privé sous contrat, on affiche un certain mécontentement. Il faut dire que les subventions de l’Etat se font de plus en plus rares. C’est finalement la Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d'Ingénieurs (CDEFI) qui a décidé de tirer la sonnette d’alarme.

C'est un mouvement de fond qui semble saisir les bibliothèques parisiennes depuis plus d'une décennie. A la place de noms qui faisaient référence à leur localisation, les établissements publics se voient de plus en plus souvent attribuer le nom d'une personnalité marquante, comme le constate le blog Social Nec Mergitur.

La poésie tellurique d’un slameur, les phrases d’une écrivaine dont la langue ne possède pas le mot « écrire », ou encore un texte d’abord destiné aux seuls enfants de l'auteure : toutes ces singularités s’expriment au sein d’une maison d’édition québécoise tout aussi unique, Mémoire d’encrier. Née en 2003, cette structure « du goût du monde » lancée par le poète Rodney Saint-Éloi, à présent accompagné par l’écrivaine Yara El-Ghadban, porte une ambition : donner la parole à ceux qui ne l’ont pas.

Changer la donne grâce à la Journée mondiale du livre ? 

De moins en moins de livres imprimés dans les bibliothèques de Toronto

Trois enquêtes récemment publiées offrent des perspectives intéressantes sur l’édition italienne, en ce qui concerne le public — et plus particulièrement les jeunes lecteurs —, le développement de l'impression à la demande et le rapport entre titres imprimés et exemplaires vendus. Elles donnent des indicateurs sur les principaux changements de la production éditoriale et des pratiques culturelles des lecteurs, jusqu’au constat inquiétant que 30 % des livres publiés ne se vendent qu’à un seul ou même aucun exemplaire…

Entre une conception plus traditionnelle et le nouveau paysage formé par les insta-poets et les poetry slams, une seule certitude : les Italiens écrivent plus de poèmes qu'avant, mais ils n'en lisent pas autant… Ce genre peine donc à être reconnu.

Avec l’envolée du commerce en ligne durant les deux dernières décennies, et encore plus avec les nouveaux modes de consommation induits par les habitudes prises durant la pandémie, on pense souvent que La Poste tire profit de cette situation. Sauf que, pendant que les colis saturent les circuits, les lettres se font rares.

Sacre d'Antoine Gallimard à la présidence du SNE, détail

Être ou avoir ? Entre hommes et femmes, le traitement est assez marqué : à travers l’analyse de quelque 100.000 romans s’étendant sur une période de plus de deux siècles, les distinctions sont notables. Et si les mots ont un sens, entre le XIXe et le XXe siècle, les différences de traitement entre hommes et femmes sont notables...

Créée en 2018 par Marc Duteil, M+ éditions développe depuis plus de cinq ans une politique éditoriale généraliste. Cette structure dont le siège est basé à Lyon a confié en France sa diffusion et sa distribution à Geodif et Sodis pour la France. En Suisse, elle passe par Albert Legrand, en Belgique travaille avec Nord Sud et pour le au Canada, Socadis. Mais M+ a surtout révisé sa stratégie édioriale : moins, c'est plus. Le fondateur en détaille ici les modalités.

Nous vous l'avions annoncé, le Royaume-Uni fait des coupes dans le budget de la Culture. et il entendait bien s'en prendre à ses écrivains.

Des soirées étudiantes moins arrosées

Chaque année, le ministère de la Culture propose un état des lieux de l'économie culturelle, dominé par un chiffre : celui du poids économique direct de la culture. En 2017, celui-ci s'est établi à 2,3 % de l'ensemble de l'économie, un niveau relativement stable depuis 2015. Mais des variations s'observent dans l'économie de la culture elle-même, notamment concernant le poids du livre, en baisse depuis plusieurs années.