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Mirages persans

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Mirages persans

Gertrude Bell, Dorothy de Warzée et Vita Sackville-West, trois femmes issues de l'élite britannique, entreprirent un voyage en Perse à la fin du XIXe et au début du XXe siècles. Le croisement de leurs regards sur la Perse, en marge de l'Empire britannique, révèle une double marginalité : celle d'un pays et celle de la femme. Leurs récits de voyage, Persian Pictures (1894), Peeps into Persia (1913), Passenger to Tehran (1924), ouvrent la voie à des réflexions sur les études de genre, mais aussi à des révisions des récits coloniaux et postcoloniaux. Que voient-elles ? Comment parviennent-elles à faire entendre leur voix ? Comment le regard féminin s'inscrit-il dans une histoire écrite par les hommes ? Comment l'impérialisme britannique a-t-il utilisé les femmes dans sa politique d'expansion à travers un pays comme la Perse ? Autant de questions que soulèvent ces trois récits oubliés dans l'histoire britannique et coloniale, et qui aujourd'hui méritent d'être revisités et reconsidérés.

09/2022

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Quatrains à odeur de vin et de rose

Omar Khayyâm, poète persan du XIIe siècle, est l'un des savants les plus célèbres de son temps. Ce personnage, dont la vie est entourée de mystères, était mathématicien, astronome et philosophe. Mais la tradition a également conservé de lui un recueil de quatrains poétiques, qui n'ont pas été publiés de son vivant en raison du fanatisme et de la superstition de l'époque. Qu'il soit l'auteur de tous ces quatrains ou non, les plus anciens, publiés en 1341 sous le titre Compagnons des hommes libres, sont l'oeuvre d'un grand poète dont l'inspiration est étonnamment moderne et avant-gardiste. Sans cesse, Omar Khayyâm prêche la jouissance et l'oubli de tout sauf de l'instant, bien avant le carpe diem de Ronsard ou le memento mori que l'on retrouve chez Beaudelaire. Si les quatrains d'Omar Khayyâm tiennent du prodige, c'est qu'ils ne parlent que de mirages. Nouvelle traduction ou comment ne pas être persan. La difficulté de la traduction tient à toujours vouloir être dans la ressemblance. Or le persan, enclin à la préciosité, aux allitérations, aux jeux de mots, aux calembours ou aux non-dits, est difficile à traduire. D'où le choix de cette nouvelle traduction. Des poèmes, oui mais en français. Une nouvelle traduction comme une invitation à retrouver l'ivresse des quatrains à l'odeur de rose – où le vin même avait cette odeur – qui enchantèrent la première jeunesse du traducteur, Patrick Reumaux, né sur les hauteurs d'Alger. Ecrivain, poète, il a reçu de nombreux prix notamment pour ses traductions de la poésie du monde entier.

05/2021

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