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Mille et cent baisers

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Poésie

Mille et cent baisers

" Catulle, amant que notre extase écoute ", comme dit Victor Hugo, est mort à trente ans. Sa brève existence (83-53 av. J.-C.) fut placée tout autant sous la protection des Muses que sous le signe d'Eros. Le poète aimait l'amour sous toutes ses formes. Se souvenant de Sappho, il clame sa dévotion pour Lesbie, femme aimée autant que haïe, sans manquer d'évoquer avec crudité ses propres amours homosexuelles. Ses poèmes mêlent tendresse et obscénité, vulgarité et raffinement, dans des vers audacieusement ciselés qui demeurent sans équivalent au sein de la littérature latine. Ces poésies choisies parmi son oeuvre, Carmina, célèbrent les passions dans ce qu'elles ont de plus trivial et de plus pur.

08/2024

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Contes de toujours

La belle au bois dormant

Il était une fois un roi et une reine qui rêvaient d'avoir un enfant. Lorsque la reine mit au monde une fille, une grande fête fut organisée en son honneur. Mais une méchante fée lui jeta un mauvais sort et lui prédit qu'elle mourrait en se piquant le doigt sur un rouet. Heureusement, une bonne fée changea le sortilège : "La jeune princesse ne mourra pas mais s'endormira pour cent ans". Bien des années plus tard, la prophétie se réalisa, et la princesse plongea dans un profond sommeil. Mais quand, au bout de cent ans, un prince se présenta au château, il découvrit la jeune princesse aux yeux clos. Il la trouva si belle qu'il lui donna un baiser. La belle se réveilla, le prince l'épousa, et ils vécurent heureux...

04/2015

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Littérature française

Nouvelles

"Je ne connais personne qui n'aimât pas la littérature de M. de Musset. quant à moi. je le dis, elle me plaît infiniment ": c'est en ces termes que Balzac salua la parution des Nouvelles. Publiées dans la Revue des Deux Mondes entre 1837 et 1839, elles relatent des histoires de coeur tour à tour légères et graves, drôles et mélancoliques. Dandies et grisettes, espiègleries, baisers volés. rendez-vous furtifs, adieux déchirants : on devine toute la fantaisie des liaisons de l'auteur dans ces récits mettant en scène un homme épris de deux femmes (Les Deux Maîtresses), un amant artiste (Le Fils du Titien), ou encore un garçon sans le sou bien décidé à rassembler cent mille écus pour épouser celle qu'il aime (Croisilles) Empruntant tout à la fois au roman d'analyse classique, au récit grivois et au conte de fées, Musset accède ici à la haute maîtrise de son art de prosateur.

09/2010

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Littérature française

Avenue de France

" C'est le roman d'un jour. Le roman d'un siècle, mesuré à un jour. Qui veut s'approcher des mariages, des fêtes, des naissances, des ruptures, des glissements politiques, des guerres, des langues oubliées, de la musique dans les maisons, des malentendus, des illusions, des taches de soleil, du battement des secondes, des scènes sans importance, d'un baiser dans l'après-midi, d'un corps qui tombe. Il veut caresser les échos et les répétitions d'un geste ou d'un prénom dans des familles qui ne se connaissent pas. C'est un roman qui nomme les carrefours, les angles, les croisements, les couloirs, les grilles d'immeubles, les escaliers, les portes cochères, les minuscules canaux, tout ce qui trace le cœur d'une ville. C'est un roman qui a six ans au début de la phrase et quatre-vingt-deux au bout de la ligne. Le ciel est rose, il fera chaud demain, les étourneaux se faufilent dans les ficus de l'Avenue, les hommes sont assis au fond des cafés, ils n'ont pas bougé depuis cent ans. C'est l'Avenue de France, à Tunis, en 1885, mais c'est aussi Paris, Place de la Nation, en 2001. "

08/2001

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Littérature française

Avenue de France

"C'est le roman d'un jour. Le roman d'un siècle, mesuré à un jour. Qui veut s'approcher des mariages, des fêtes, des naissances, des ruptures, des glissements politiques, des guerres, des langues oubliées, de la musique dans les maisons, des malentendus, des illusions, des taches de soleil, du battement des secondes, des scènes sans importance, d'un baiser dans l'après-midi, d'un corps qui tombe. Il veut caresser les échos et les répétitions d'un geste ou d'un prénom dans des familles qui ne se connaissent pas. C'est un roman qui nomme les carrefours, les angles, les croisements, les couloirs, les grilles d'immeubles, les escaliers, les portes cochères, les minuscules canaux, tout ce qui trace le coeur d'une ville. C'est un roman qui a six ans au début de la phrase et quatre-vingt-deux au bout de la ligne. Le ciel est rose, il fera chaud demain, les étourneaux se faufilent dans les ficus de l'Avenue, les hommes sont assis au fond des cafés, ils n'ont pas bougé depuis cent ans. C'est l'Avenue de France, à Tunis, en 1885, mais c'est aussi Paris, Place de la Nation, en 2001".

01/2005

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