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Mikhaïl Boulgakov, Claude Ligny, Laure Troubetzkoy

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La garde blanche

Kiev, fin 1918: c'est le début de la guerre civile en Ukraine. Boulgakov nous fait vivre cet événement à travers l'histoire d'une famille de Russes blancs, les Tourbine. Ils sont trois: Alexis, l'aîné; Helena, la soeur; et Nikolka, le plus jeune. Ils représentent cette intelligentsia qui reste fidèle à la monarchie, garde la nostalgie de la Russie traditionnelle, et craint l'effondrement de ses valeurs. Abandonnés par l'armée allemande et les Alliés qui refluent vers l'ouest, ils vont voir arriver les bandes antisémites de Petlioura avant que l'Armée rouge ne reprenne la ville. Plongés dans la tourmente, les Tourbine vont ainsi devoir quitter leur belle maison familiale de la rue Alekseev, son beau piano, son poêle en faïence et les lilas du jardin auxquels ils sont tant attachés. Ils finiront par accepter la "dictature" des bolcheviks. Ecrit en 1923-1924, ce premier grand roman de l'auteur du Maître et Marguerite était, a-t-on dit, le livre préféré de Staline car il montrait, mieux que tout autre, le chamboulement apporté par le communisme à la Russie ! D'une certaine façon, ce livre où Boulgakov a mis toute sa nostalgie aurait, non sans paradoxe, sauvé la vie de son auteur.

04/2012

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Littérature russe

La garde blanche

Kiev, décembre 1918. Sur fond de guerre civile russe, Boulgakov raconte la fin de l'Ukraine tsariste à travers la destinée de la famille Tourbine, inspirée de sa propre famille. Si la mort sévit partout, chez les Tourbine, autour de la table familiale où éclatent la blancheur de la nappe et le chatoiement de la porcelaine, le temps est suspendu. Jusqu'à ce que les troupes ukrainiennes, dirigées par Simon Petlioura, déferlent sur Kiev. Plongés dans la tourmente, tous les hommes de la famille rejoignent alors la Garde blanche pour arrêter l'avancée des bolcheviks...

09/2017