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May Ziadé

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Biographies

May Ziadé

Ayant grandi entre la Palestine et le Liban, Marie Ziadé (1886-1941) immigre finalement au Caire avec sa famille. C'est là qu'elle choisit, avec la complicité de sa mère, son nouveau prénom, May. Née dans une famille d'intellectuels, elle déploie son écriture dans la presse nationale et rédige des biographies pour mettre en lumière des personnalités féminines de talent. La finesse de son style et sa force imaginative la dirigent également vers la poésie et le roman. Figure majeure de la vie culturelle de l'époque, elle se lie d'amitié avec nombre de ses contemporains, et développe une relation amoureuse épistolaire avec le poète Gibran Khalil Gibran. Adorée par ses pairs puis reléguée vers l'oubli, May a subi la misogynie de ses cousins qui ont voulu la spolier de son héritage jusqu'à la faire interner en hôpital psychiatrique dont elle est finalement sortie, à jamais brisée par les deuils et la souffrance. C'est avec une précision d'orfèvre que Carmen Boustani a rédigé cette biographie. Le portrait extrêmement fourni de May Ziadé, considérée comme l'une des premières féministes du Moyen-Orient, dévoile une femme au caractère affirmé et à la sensibilité sans pareille. On y découvre également une fresque vivante et passionnante de la vie culturelle de Beyrouth et du Caire aux XIXe et XXe siècles. "May Ziadé casse l'idée qu'une femme créatrice appartient à la gent masculine. Cette femme sans enfants engendre des générations de femmes qui lui ont succédé, et qui, tout en innovant, lui restent liées par une parenté de pensée. C'est ce qu'on pourrait appeler une "fonction maternelle" dans le champ du symbolique. Sa vie est un roman, au coeur des choses, toujours ouvert, qui ne connaît pas de fin et ne prend sens que revisité par la littérature". C. B.

06/2024

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Ténèbres et lueurs

En 1923, Khalil Gibran publie Le Prophète qui sera un succès mondial. La même année, May Ziadé publie discrètement Ténèbres et lueurs. Les deux "amants" correspondent depuis 1912 si bien qu'un souffle commun inspire les deux oeuvres. Dans plusieurs textes, l'écrivaine semble s'adresser à lui comme dans "Toi l'étranger" et bien d'autres. Cet ouvrage reprend les thèmes chers à cette écrivaine : l'enfance, la quête existentielle, la patrie, la peur du temps qui passe. Enseignée dans tous les pays arabes, ses textes semblables à des poèmes en prose sont aussi des prises de position sociologiques et humanistes. Ce recueil est inclassable tant l'esprit de l'auteure y est éclectique. Jamais cette passionaria de la littérature arabe n'avait été traduite à ce jour.

06/2023

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Littérature arabe

Lettres d'amour

En 1912, une jeune femme écrivain égyptienne, May Ziyadé, entre en contact avec Khalil Gibran, qui n'est pas encore l'auteur consacré du Prophète. Une longue correspondance s'établit alors entre ces deux âmes sœurs qui durera jusqu'à la mort de Gibran en 1931. Elle suivra tous les registres qui vont de l'admiration à l'amitié profonde puis à l'amour platonique. Et ce qui fait toute la singularité de ces brûlantes Lettres d'amour est que les deux correspondants jamais ne se rencontrèrent, sinon en imagination (Gibran peut faire ici songer à Rilke, célèbre aussi pour ses nombreuses amitiés féminines). Khalil Gibran et May Ziyadé étaient unis dans une quête d'inspiration soufie vers le " dieu intérieur ". Tous les lecteurs fervents de Gibran retrouveront ici sa voix, sans doute plus vibrante encore parce que vraie, vécue.

02/2006

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Ténèbres et lueurs

En 1923, Khalil Gibran publie son célèbre Prophète qui sera un succès mondial. La même année, dans un esprit similaire, May Ziadé publie discrètement Ténèbres et lueurs, jamais traduit à ce jour. Les deux "amants" correspondent déjà depuis 1912 si bien qu'on retrouve Khalil Gibran dans l'oeuvre de May Ziadé et vice versa. Un souffle commun inspire les deux oeuvres sans que le lecteur ne puisse deviner lequel a inspiré l'autre. Dans plusieurs textes, l'écrivaine semble directement s'adresser à lui, notamment dans "Toi l'étranger" et bien d'autres. Cet ouvrage est un recueil de textes sans ordre ni lien apparent les uns avec les autres, reprenant les thèmes chers à cette écrivaine au destin tragique : l'enfance, la quête existentielle, la patrie, la peur du temps qui passe. Enseignée dans tous les pays arabes, ses textes font l'objet de nombreuses études philologiques abordées le plus souvent dans les classes de lycée. Parfois simples poèmes en prose, parfois prise de position sociologique et humaniste, ce recueil est inclassable tant l'esprit de l'auteur y est éclectique. Aucune des oeuvres de la passionaria de la littérature arabe de la Nahda n'avait été traduite à ce jour. Une injustice enfin réparée.

09/2021

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