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Masud Khan

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Essais

Le prince de la psychanalyse. Une vie de Masud Khan

Né au Pakistan en 1924, mort en Angleterre en 1989, Masud Khan est une figure originale, ambiguë, "monstrueuse" , de la psychanalyse, chez qui cohabiteront génie et perversion, noblesse et avilissement. Arrivé à Londres en 1946, il intégrera peu à peu le milieu psychanalytique anglais, aura divers analystes, le deviendra lui-même, sera l'assistant inspiré de Donald Winnicott. Par ses intuitions et par sa clairvoyance, mais encore plus par son comportement, il déstabilisera la Société britannique de psychanalyse dont il rendra visible le désordre. Il en sera exclu un an avant sa mort. [MICHAEL LARIVIERE VIT A STRASBOURG. ]

05/2022

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Psychologie, psychanalyse

Le Soi caché

Pour avoir été très tôt confronté dans sa pratique aux troubles présentés par les personnalités dites schizoïdes et à leurs processus de pensée, pour avoir d'emblée perçu là le problème majeur de la clinique et de la théorie psychanalytiques contemporaines, Masud Khan s'est trouvé comme contraint d'inventer des concepts, un mode d'écoute et d'interprétation - fort éloigné du décodage - et, plus radicalement, une manière de vivre l'analyse. Des notions classiques, comme celles de traumatisme et de régression, ou plus récentes, comme celles de dépendance et de «faux soi», peuvent alors être saisies au moment de leur émergence : elles prennent corps et vie. Ici le mouvement de la pensée, l'acuité de la sensibilité clinique, l'imprévu de la séance, à quoi correspond souvent le suspense du récit, sont présents à chaque ligne. A travers les thèmes, apparemment divers, abordés dans ce livre - entre autres : le rêve, l'illusion, le corps, le silence, l'amitié, le secret - s'affirme et se renouvelle cette exigence, simple mais inépuisable, qui est au principe de la situation analytique : la nécessité de l'autre pour avoir accès au «soi caché».

05/1976

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Psychologie, psychanalyse

Passion, solitude et folie

On ne trouvera pas ici d'"histoires de cas" avec ce qu'elles supposent d'objectivation, de distance savante, de vocabulaire codé, mais quelque chose de beaucoup plus rare : le récit de rencontres cliniques, parfois pathétiques, toujours déroutantes. C'est que, pour Masud Khan, la méthode inventée par Freud exige autant de l'analyste que du patient. Il ne cesse de nous rendre présent le paradoxe inhérent à la situation analytique : la nécessité pour l'un et l'autre des protagonistes d'instaurer une relation avec la part inconnue d'eux-mêmes. Masud Khan ne prétend pas prescrire une technique nouvelle pour cas difficiles ou imposer une métapsychologie révisée. Il s'expose dans le vif de son expérience, l'inattendu de la rencontre, l'originalité décapante de sa culture. Le lecteur a le sentiment de l'accompagner dans le cabinet de consultation, d'être directement confronté à la folie secrète de la plupart, à la passion destructrice de quelques uns, à la solitude de chacun, ici incarnées dans des personnes et des destinées plutôt que représentées par des patients. Ce volume - qui fait suite aux deux ouvrages de l'auteur publiés dans la même collection : Le soi caché et Figures de la perversion -comprend des essais, notamment sur L'Idiot de Dostolevski et sur La Chute d'Albert Camus, qui ne figurent pas dans Pédition anglaise.

05/1985

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Psychologie, psychanalyse

Figures de la perversion

Paradoxalement, depuis que Freud a montré dans les Trois essais que tout enfant était un «pervers polymorphe» et que la sexualité humaine était, en son fond, perversion de l'instinct, la perversion proprement dite a été relativement négligée par la psychanalyse. S'il y a du pervers en chacun, alors qu'est-ce que la perversion ? Pour renouveler la question, il fallait aborder la perversion dans ses figures concrètes - fétichisme, masochisme, pornographie - et surtout en termes de relation plutôt que de «pulsions partielles». Telle est la perspective adoptée par Masud Khan dans ce livre qui traite donc de la relation perverse. Cette relation peut s'effectuer avec un partenaire - et la volonté de pouvoir, l'obtention d'une complicité sont alors déterminantes - ou avec un objet, ou encore avec un fantasme généralement stéréotypé. Dans tous les cas, le sujet est aliéné de lui-même et de l'objet de son désir : un «objet-collage interne» est toujours interposé et l'autre n'est qu'une absence. D'où les égarements et la souffrance du pervers qu'on trouvera ici évoqués de manière saisissante, à travers de nombreuses histoires de cas - autant de contes cruels - où s'affirme un exceptionnel talent de narrateur.

11/1981

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Ouvrages généraux

Genghis Khan

Avec Attila et Tamerlan, Gengis Khan fait partie de ces conquérants qui ont le plus durablement marqué l'histoire des territoires eurasiatiques. Les récits des chroniqueurs occidentaux, des annalistes chinois ou persans ont popularisé leurs figures. Comme le dit l'historien, "leur arrivée, leurs mobiles, leur disparition semblent inexplicables, si bien que l'histoire positive n'est pas loin de faire sien le jugement des anciens auteurs qui voyaient en eux les fléaux de Dieu envoyés pour le châtiment des vieilles civilisations". Pour les scribes persans du XIIIe siècle qui ont les premiers raconté son histoire, Gengis Khan était "le conquérant du monde", une figure déjà légendaire déployant son emprise sur toute la surface de la terre. A son actif, de mémorables victoires, contre le royaume des Xixia à Keyimen (1209), contre les Djurtchet à Fuzhou (1211), à Xinjiang (1212) et à Yizhou (1213), et contre les Khorezmiens dans l'Indus (1221). Une vie de conquête, pour bâtir l'Empire mongol, le plus grand de l'Histoire, s'étendant de la mer Caspienne à la mer Jaune. Cette histoire n'est pas seulement une histoire de conquête. Si elle dresse le tableau d'une impressionnante géopolitique impériale, elle est aussi un portrait vivant et érudit du conquérant implacable ; René Grousset revient sa psychologie, ses tours de pensée, les aspects plus personnels de son existence, sa famille, ses conseillers proches. René Grousset (1885-1952), ancien membre de l'Académie française, était un historien spécialiste de l'Asie. Il fut professeur à l'Ecole des langues orientales, à l'Ecole libre de Sciences politiques ainsi qu'à l'Ecole du Louvre. Plusieurs de ses ouvrages sont devenus des classiques : L'empire du Levant (rééd. Payot 1992), Bilan de l'Histoire (rééd. Desclée de Brouwer, 2016), L'épopée des croisades (rééd. Perrin / Tempus, 2017).

01/2023

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BD tout public

Gengis Khan

Au XIIIe siècle, Gengis Khan et ses hordes de cavaliers mongols ont semé la terreur. De la Chine à l'Europe, en passant par le Moyen-Orient, ils ont mis à genou les plus grandes puissances de l'époque... Mais avant de devenir ce grand conquérant que le monde entier connait, Gengis Khan se faisait appeler Temüdjin. Né au coeur des arides steppes d'Asie centrale, c'était le fils d'un chef de clan assassiné par les siens. Un jeune garçon en exil, condamné à errer avec sa mère et à lutter pour sa survie. Comment, de cette jeunesse difficile, Temüdjin a-t-il finalement réussi à unir les tribus d'un pays déchiré par les guerres intestines et à constituer le plus vaste empire de tous les temps ? Gengis Khan est entré dans l'Histoire comme l'un des plus redoutables maîtres de guerre que la Terre ait porté. Son nom est synonyme de conquêtes sanglantes et de pouvoir absolu, mais peu connaissent sa véritable histoire. Découvrez l'homme qui se cache derrière la légende...

10/2014

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