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Marie de Prémonville, Robert Goolrick

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Féroces

Les Goolrick étaient des princes. Et tout le monde voulait leur ressembler. C'étaient les années 50, les femmes se faisaient des coiffures sophistiquées, elles portaient des robes de taffetas ou de soie, des gants et des chapeaux, et elles avaient de l'esprit. Les hommes préparaient des cocktails, des Manhattan, des Gibbon, des Singapore Sling, c'était la seule chose qu'ils prenaient j au sérieux. Dans cette petite ville de Virginie, on avait vraiment de la classe. Chez les Goolrick, il y avait trois enfants, tous brillants. Et une seule loi : on ne parle jamais à l'extérieur de ce qui se passe à la maison. A la maison, il y avait des secrets. Les Goolrick étaient féroces.

01/2016

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Féroces

Les Goolrick étaient des princes. Et tout le monde voulait leur ressembler. C'étaient les années 50, les femmes se faisaient des coiffures sophistiquées, elles portaient des robes de taffetas ou de soie, des gants et des chapeaux, et elles avaient de l'esprit. Les hommes préparaient des cocktails, des Gimlet, des Manhattan, des Gibson, des Singapore Ming, c'était la seule chose qu'ils prenaient au sérieux. Dans cette petite ville de Virginie, on avait vraiment de la classe, d'ailleurs on trouvait son style en lisant le New Yorker. Chez les Goolrick, il y avait trois enfants, tous brillants. Et une seule loi: on ne parle jamais à l'extérieur de ce qui se passe à la maison. À la maison, il y avait des secrets. Les Goolrick étaient féroces.

08/2010

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Féroces

Les Goolrick étaient des princes. Et tout le monde voulait leur ressembler. C’étaient les années 1950, les femmes se faisaient des coiffures sophistiquées, elles portaient des robes de taffetas ou de soie, des gants et des chapeaux, et elles avaient de l’esprit. Les hommes préparaient des cocktails, des Gimlet, des Manhattan, des Gibson, des Singapore Sling, c’était la seule chose qu’ils prenaient au sérieux. Dans cette petite ville de Virginie, on avait vraiment de la classe, d’ailleurs on trouvait son style en lisant le New Yorker. Chez les Goolrick, il y avait trois enfants, tous brillants. Et une seule loi : on ne parle jamais à l’extérieur de ce qui se passe à la maison. A la maison, il y avait des secrets… Les Goolrick étaient féroces.

04/2012

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Littérature anglo-saxonne

Oeuvres complètes

Robert Goorlrik (1949-2022) est un auteur dont le destin est intimement lié à celui des éditions Anne Carrière. Quand il est mort, nous avons perdu un ami. Mais cette histoire d'édition est aussi celle d'une rencontre magnifique entre l'auteur et la France, les libraires qui l'ont porté dès le début, la critique qui l'a soutenu et récompensé de plusieurs prix, les lecteurs. Robert a connu une vie tumultueuse, parfois lumineuse, plus souvent douloureuse. Ce qu'il laisse est l'évidence d'une oeuvre. La voici rassemblée. Une préface de la traductrice marie de Prémonville 1. L'autofiction Féroces La Chute des princes L'Enjoliveur (nouvelles) Trois lamentations (nouvelle) Ainsi passe la gloire du monde 2. La fiction Une femme simple et honnête Arrive un vagabond Après l'incendie

11/2023

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Ainsi passe la gloire du monde

Ancien prince de Wall Street, Rooney, double de Robert Goolrick, se retrouve à 70 ans seul et ruiné, avec pour seule compagnie quelques souvenirs de joie, sa colère dévorante contre une Amérique malade présidée par un dangereux clown — qu'il a connu autrefois — et une question obsédante : quand on fait l'amour pour la la dernière fois, sait-on que c'est la dernière ? A l'occasion de funérailles, il convoque les fantômes du passé et part à la recherche des quelques fidèles qu'il connaît encore, témoins d'une autre vie, d'une autre Amérique.

08/2020

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Ainsi passe la gloire du monde

Avec Féroces et La Chute des princes, Robert Goolrick a entamé un cycle autofictionnel qui a saisi lecteurs et critiques par sa beauté, son incandescence et sa lecture nostalgique et acerbe de l'histoire contemporaine des Etats-Unis. Ainsi passe la gloire du monde vient clore cette aventure littéraire. On y retrouve Rooney, l'avatar de l'auteur, et ses amis inoubliables, emportés par le siphon qu'est devenu leur pays déchiré par un tyran aux allures de clown orange cannibale. Un pays aussi clivé que durant la guerre de Sécession, nordistes et confédérés ayant été remplacés par les déplorables et les 1%. Rooney qui a perdu sa vie à tenter de rester parmi les derniers, se retrouve échoué, malade sans recours, miséreux sans excuse, avec pour seule consolation quelques rares souvenirs de joie, et portant la blessure ouverte d'une question trop douloureuse : " Quand on fait l'amour pour la dernière fois, sait-on que c'est la dernière ? " A l'occasion de funérailles, il convoque les fantômes du passé, part à la recherche des quelques fidèles qu'il connaît encore, témoins d'une autre vie, d'une autre Amérique. Ainsi passe la gloire du monde est le récit halluciné d'un blessé qui tente de trouver la sortie d'un champ de bataille. Le testament d'un grand auteur américain. Robert Goolrick est l'auteur d'Une femme simple et honnête, Féroces, Arrive un vagabond (Grand Prix des lectrices de Elle 2012), L'Enjoliveur, La Chute des princes (Prix Fitzgerald 2015), Après l'incendie. Ainsi passe la gloire du monde est un roman écrit par l'auteur uniquement pour la France, où il a trouvé une terre d'asile littéraire.

08/2019

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