Dans Le paradoxe français (cliquer ici), Simon Epstein donne quelques détails sur l'attitude de Thérive pendant la guerre, soulignant qu'il continua à écrire durant l'occupation, notamment dans le "Pariser Zeitung" (fondé en 1941 par les Allemands et comportant quelques pages en Français), le Temps et Les nouveaux Temps aux côtés d'Abel Hermant notamment. Il fit également l'erreur de participer au deuxième congrès des écrivains européen organisé par Goebbels en 1942. C'est tout à fait exact. A la Libération, en septembre 1944, le CNE fit une première liste de 12 noms à proscrire de l'édition, parmi lesquels figurait André Thérive. Au bout du compte, le CNE se contenta de l'empêcher de publier pendant 2 ans, et la justice, saisie pour fait de collaboration, décida le non-lieu, Thérive s'étant contenté de ne publier que des articles littéraires, jamais politiques. Thérive n'était pas aussi compromis que j'avais pu le craindre.