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Mamadou Aliou Bah

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La fiscalité des pays de la communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) face à la mondialisation

La fiscalité des pays de la CEDEAO est une fiscalité régionale des Etats de l'Afrique de l'Ouest qui se caractérise par une politique d'intégration économique et monétaire pour parer à la mondialisation. Face aux deux chocs de la mondialisation, l'idée d'une harmonisation fiscale et douanière dans un espace où la plupart des pays ont une même monnaie, le franc CFA, a conduit les autorités politiques des pays de l'Afrique de l'Ouest à lancer, précisément le 28 mai 1975, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Huit pays francophones (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Sénégal, Togo), cinq pays anglophones (Gambie, Ghana, Liberia, Nigeria, Sierra Leone), deux pays lusophones (Cap Vert, Guinée-Bissau) ont alors choisi de se donner un destin commun à travers une organisation régionale la CEDEAO. Face à la mondialisation, comment répartir équitablement la charge fiscale entre les contribuables communautaires de la CEDEAO ? L'idée que se font les Africains de l'Ouest de la fiscalité est souvent très éloignée de la réalité et s'accompagne de nombreux paradoxes. L'un des plus évidents est l'allergie permanente à l'impôt sur le revenu, depuis l'époque coloniale. L'impôt sur le revenu concerne la moitié des ménages et est beaucoup plus faible que celui supporté par les contribuables étrangers. Les impôts indirects représentent des prélèvements beaucoup plus importants auxquels personne n'échappe, particulièrement dans la zone francophone.

12/2021

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Géopolitique

Agir pour la Guinée

Au gré des mutations caractéristiques de notre histoire, les Guinéens ont été partagés entre espoir et désillusion. Les résultats étant plus parlant que les voeux, après plus de 60 ans d'indépendance, notre pays manque encore de tout et cherche toujours de bons repères pour sa stabilité politique et institutionnelle d'une part, et son développement économique et social d'autre part. Cela signifie que les élites politiques et intellectuelles qui étaient censées éclairer le chemin, n'ont pas été à la hauteur des grands défis. Mais là n'est plus le véritable centre d'intérêt pour la nouvelle génération politique à laquelle j'appartiens. Le plus important maintenant est de tirer profit des atouts existants et réinventer un meilleur futur pour la Guinée à travers les responsabilités politiques, professionnelles et sociales.

03/2023

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Finances publiques

Le système fiscal guinéen contemporain

Le Système fiscal guinéen contemporain est un ouvrage destiné aux agents des impôts, aux professionnels et aux étudiants, analysant la fiscalité guinéenne sous ses aspects techniques, politiques et sociologiques. L'auteur, passionné de finances publiques, explore l'évolution et les défis du système fiscal guinéen, marqué par une faible pression fiscale due à l'inadaptation des règles, au poids du secteur informel et à l'absence d'une politique cohérente. Il souligne l'impact des crises économiques (1991, 2003) et la nécessité de réformes pour améliorer les recettes publiques. Face à une administration fiscale défaillante et une fiscalité lourde, l'ouvrage insiste sur l'urgence d'une modernisation pour assurer le rôle économique de l'Etat. Enrichissant le vocabulaire fiscal, ce livre constitue un outil essentiel mais doit être complété par le Code Général des Impôts.

05/2025

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Afrique sub-saharienne

El Hadj Boubacar Biro Diallo au perchoir de l'Assemblée nationale multipartite de la République de Guinée (1995-2002)

Avec l'adoption de la Loi fondamentale en 1990, la Guinée renoue avec une vie politique normale. Les partis politiques créés par la suite entrent en compétition pour les élections présidentielles de 1993 et, deux ans après, pour les élections législatives. C'est à l'issue de ces dernières que la première Assemblée nationale multipartite a vu le jour le 30 août 1995 et a vécu jusqu'en 2002, avec comme président El Hadj Boubacar Biro Diallo. El Hadj B. Biro Diallo est né à Kourou Djalloyabhè dans Mamou, en 1925, dans une famille féodale, en pleine période coloniale marquée par les abus, les brimades, et les exactions quotidiennes infligés par les chefs et leurs courtisans. Avant son entrée à l'école des Blancs, en octobre 1932, le jeune Biro s'était entièrement consacré à l'école coranique. Cannée 1942 a été la première grande épreuve de sa vie avec le décès de sa mère, dont il parle encore et toujours avec beaucoup d'émotion et de chagrin. De 1942 à 1945, il est à l'école primaire supérieure (EPS) Camille-Guy de Conakry aux côtés de Mbaye Seck, Hadiatou Sylla, Mamadou Kaba Bah, Alpha Sow, Oumar Konkowoulen, et bien d'autres condisciples. Il est ensuite reçu à la célèbre école fédérale William-Ponty, au Sénégal. Après sa formation d'instituteur à Sebikotane, au Sénégal, il revient dans son pays natal pour servir dans l'enseignement. Mais le jeune instituteur, opposé aux brimades et aux injustices tout au long de sa carrière, est l'objet d'affectations intempestives. Militant de la première heure pour l'indépendance de son pays, il est très actif dans le combat politique et, tout naturellement, en 1990, après l'insistance du président Lansana Conté, il participe en première ligne à la création du Parti de l'unité et du progrès (PUP), dont il devient le secrétaire général. En 1995, il est élu député et président de l'Assemblée nationale.

04/2015