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Mahi Binebine

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Etats généraux du livre : les auteurs à la recherche d'un meilleur avenir

Le 22 mai se tiendront les États généraux du livre. Parce que les auteurs ont cruellement besoin d’être entendus. Des réformes sociales pointent le bout de leur nez, et, au pays de l’exception culturelle, les artistes auteurs ne sont ici que quantité négligeable.

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24es Rendez-vous de la bande dessinée à Amiens

L’inauguration des 24es Rendez-vous de la Bande Dessinée d’Amiens, aura lieu ce vendredi 31 mai à partir de 18 h à la Halle Freyssinet. Pour la première fois cette année, est proposée une visite de l’ensemble des expositions visibles à la Halle ! 

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Les Imaginales 2023 : Le futur de la cité

Depuis sa création en 2002, le festival des Imaginales a su s'imposer comme l'un des rendez-vous majeurs des Littératures de l'imaginaire. Des milliers de passionnés se rassembleront à Épinal, du 25 au 28 mai prochain, pour découvrir les derniers ouvrages de science-fiction, fantasy, horreur... 

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Le Prix des Libraires

Créé en 1955, le Prix des Libraires est porté par une association réunissant des libraires indépendants. Chaque année, la récompense, décernée au mois de mai ou juin, vient saluer un roman écrit en français. La particularité du prix est de permettre à tous les libraires indépendants de faire entendre leur voix...

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Livres, actualités : tout sur Andrée Chedid

Née le 20 mars 1920 au Caire, en Égypte, sous le nom Andrée Saab, Andrée Chedid y mène ses études, apprenant le français et l'anglais, et utilisant de manière ponctuelle l'arabe. Avec son mari Louis Selim Chedid, qu'elle épouse en 1942, elle part au Liban l'année suivante, où elle publie son premier recueil poétique, On the Trails of My Fancy, sous le pseudonyme A. Lake.

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Salon du livre de Turin 2023 : De l'autre côté du miroir

Du 18 au 22 mai 2023, la ville de Turin en Italie se transformera en un véritable paradis pour les amoureux des livres, des auteurs et de la magie des mots. Une expérience inoubliable au cœur de la scène littéraire internationale, à suivre dans nos colonnes, avec l'Albanie en pays invité.

Extraits

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Littérature française

Rue du Pardon

Rue du Pardon : c'est dans cette petite rue très modeste de Marrakech que grandit la narratrice de ce roman, Hayat ("la vie" en arabe). Le quartier est pauvre, seule la méchanceté prospère. Ainsi, Hayat qui est née blonde suscite les ricanements de tous et fiche la honte à sa mère. Une jungle sordide l'entoure, avec un père au visage satanique et des voisines qui persiflent comme des serpents. Tant de difficultés auraient dû avoir la peau de cette enfant, mais on ne peut pas détruire "la vie" . Comme un oiseau qui sort de sa cage, Hayat s'échappe, et ressuscite grâce à Mamyta, la plus grande danseuse orientale du Royaume. Mamyta est une sorte de geisha - chanteuse, danseuse, entraîneuse, amante. Une femme libre dans un pays fondé sur l'interdit. Elle est de toutes les fêtes, mariages, circoncisions... mais elle danse aussi dans les cabarets populaires fréquentés par les hommes. Dénigrée et admirée à la fois, ses chants sont un mélange de grivois et de sacré. Avec ses danses toute mélancolie disparaît. Hayat découvre comment on fait tourner la tête aux hommes, comment la grâce se venge de l'hostilité, comment on se forge un destin. En lisant Mahi Binebine, on croit voir ces femmes danser sous nos yeux. Cette histoire est un accomplissement, ce récit un enchantement.

05/2019

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Littérature française

Cannibales

Une nuit, près de Tanger, une petite troupe attend le moment opportun pour embarquer avec un passeur : Azzouz, le narrateur, et son cousin Réda, une jeune femme et son bébé, un Algérien rescapé d'une tuerie, Youssef, et deux Maliens. Tous unis par la force obstinée d'une même quête : extorquer au destin une vie nouvelle, une deuxième chance. Une attente ponctuée de retours en arrière, de récits d'épisodes vécus par les uns et les autres, de portraits et de silhouettes pathétiques : Morad, le " rabatteur " a vécu longtemps en France et se glorifie de son titre d'" Expulsé européen " ; la jeune femme veut rejoindre son mari qui travaille en France et ne donne plus de nouvelles. Azzouz, lui, a bénéficié d'un enseignement classique grâce à des religieuses, mais la mort de sa protectrice a brisé net ses élans ; quant à son cousin Réda, il a réussi à s'enfuir de l'organisation de mendiants dans laquelle il avait été recruté et où son frère manchot a préféré rester. Dans ce récit où s'entremêlent tendresse, humour et cruauté, se dessine le destin tragique d'une humanité cannibalisée.

08/1999

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Littérature française

Le fou du roi

"Je suis né dans une famille shakespearienne. Entre un père courtisan du roi pendant quarante ans et un frère banni dans une geôle du sud. Il faut imaginer un palais royal effrayant et fascinant, où le favori peut être châtié pour rien, où les jalousies s'attisent quand la nuit tombe. Un conteur d'histoires sait que le pouvoir est d'un côté de la porte, et la liberté de l'autre. Car, pour rester au service de Sa Majesté, mon père a renoncé à sa femme et ses enfants. Il a abandonné mon frère à ses fantômes. Son fils, mon frère, dont l'absence a hanté vingt ans ma famille. Quelles sont les raisons du " fou " et celles du père ? Destin terriblement solitaire, esclavage consenti... Tout est-il dérisoire en ce bas monde ? Mon père avait un étrange goût de la vie. Cela fait des années que je cherche à le raconter. Cette histoire, je vous la soumets, elle a la fantaisie du conte lointain et la gravité d'un drame humain".

03/2017

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Littérature française

Terre d'ombre brûlée

Un homme seul sur un banc public peu à peu recouvert de neige, se laisse mourir. Le banc, la neige et une femme, vieille, à peine visible mais obstinément présente, vont rythmer le récit en même temps que l'existence d'Illias, racontée tantôt par ses monologues intérieurs, tantôt par ses conversations avec Priméra, une chatte aux longs poils gris dont il "guette un signe qui lui donnerait l'illusion d'un réconfort". Autour du banc où il s'enfonce dans le néant, ressurgissent deux vies : l'enfance marocaine, décisive dans son rêve de peindre. Et puis Paris avec le souvenir des personnages qui ont jalonné ces années de galère quand Illias se heurtait à la dureté d'un monde de la peinture où les marchands sont rois et que Binebine qui est aussi l'un des peintres les plus doués de sa génération raconte de l'intérieur. La force de Binebine c'est de suggérer, effleurer conviendrait mieux, une souffrance infinie faite d'angoisses existentielles, de misère extrême, d'une terrible solitude sans jamais les dire et en leur juxtaposant d'apparents contraires : des personnages pittoresques campent une comédie humaine drolatique et attachante, créant un univers mi-poétique, mi enchanté et très sombre, dans lequel le Maroc est omniprésent. (Extrait de l'article de José Garçon, "Libération Paris", 5 février 2004).

02/2019

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12 ans et +

Les funérailles du lait

Mamaya est très vieille et très autoritaire, comme le savent son chat et surtout sa servante dévouée, Johara. Très malade aussi, au point qu'il a fallu lui faire l'ablation d'un sein. Recluse dans sa chambre, elle repense à Merième, sa mère, l'adolescente frondeuse et piquante qui séduisit un beau soldat, à sa propre passion pour le jeune Pierre rencontré au collège, au mariage obligé avec le maître d'école, à la vie si dure dans l'oppression des femmes, à la fois acceptée et refusée. Et surtout à l'Absent, ce fils aîné disparu pour avoir mal pensé, dont on ne sait s'il est vivant (mais dans quelle geôle ? ) ou mort, sans que sa mère puisse ensevelir sa dépouille. Mamaya se lancera donc dans un ultime voyage vers le tombeau familial, pour donner à l'enfant perdu ces funérailles du lait après lesquelles elle pourra quitter ce monde. Des sourires dans ce récit coloré, et ce don remarquable de la silhouette déjà noté dans Le Sommeil de l'esclave, mais surtout un portrait de femme et de mère simple et bouleversant, et un ton qui mêle le quotidien, le rêve et le conte avec une grande intensité.

04/2012

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Littérature française

Mon frère fantôme

En vous promenant dans Marrakech, vous croiserez peut-être le jeune Kamal, meilleur guide de la place Jemaa el Fna. Il possède le don des langues, l'instinct de la rencontre, l'habileté du dialogue. Mais dans son corps semblent cohabiter deux personnages, qui ne sont d'accord sur rien. Tels des frères siamois coincés dans une même enveloppe, l'un entreprend, quand l'autre paresse. L'un avance, quand l'autre piétine. L'un est adepte de l'ordre, quand l'autre se complaît dans le chaos. Cette contradiction intérieure, qui est commune à tant d'entre nous, a un terrain de jeu redoutable, une ville - Marrakech - où tout semble possible, mais où tout est piégé, où se croisent modernité et tradition, où se bousculent Orient et Occident. Entre les immenses eucalyptus et les colonnades de bigaradiers, grisés par les senteurs de la médina, les moteurs trafiqués de mobylette vous jettent dans la cohue où la poussière recouvre les traces des pires forfaits. Né dans ces ruelles obscures, avec une mère sans le sou, un frère brutal et une soeur candide, notre narrateur donnera tout pour faire entrer le soleil dans la maison et chasser son frère fantôme. Il a l'audace de la jeunesse et sait s'appuyer sur l'amitié. Mais, comme des belles-de-nuit, ces fleurs qui poussent à tous les coins de rue, aucun de ces personnages n'échappera à son milieu social, celui des mauvaises herbes. Entre conte social et roman initiatique, Mon frère fantôme de Mahi Binebine nous offre, par jeux de miroirs, une magnifique réflexion sur la condition humaine.

05/2022

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