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Macron sous leur plume

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Littérature française

Macron sous leur plume

Le destin singulier d'Emmanuel Macron mérite une présentation originale : l'auteur de ce livre a emprunté la plume de douze écrivains français pour retracer l'aventure personnelle de ce vrai personnage de roman. Dans la veine de l'Ingénu de Voltaire, il campe notre jeune président de la République à la tête de la France des énarques et des migrants. A la manière rétive de Chateaubriand, il dépeint un Bonaparte de l'Après Mai 68, autoritaire et conquérant. Avec le regard de Stendhal, un héros romantique s'évadant de la forteresse de Bercy, sous un quinquennat plombé. Avec la verdeur de Zola, un jeune surdoué de la Finance confronté à des ouvriers menacés par le chômage. Dans un style inspiré de Marcel Proust, voici un portrait d'Emmanuel Macron à l'Elysée et de ses partisans les plus variés. Assimilé au Petit Prince de Saint-Exupéry, voilà notre Jupiter en herbe dans son exploration d'une économie désertifiée. L'auteur évoque l'irruption imprévue de Macron "en marche" dans notre histoire à la manière alerte de Victor Hugo, de Balzac et de Mme de Sévigné. Il s'inspire aussi du verbe de Bernanos, du souffle de Charles de Gaulle et de la rhétorique de François Mitterrand devant les grands enjeux de l'heure. Ni pamphlet, ni panégyrique, ce recueil de pastiches stimule la réflexion à travers sa fantaisie.

04/2018

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Prises de bec

Impossible d'imaginer un livre plus salvateur pour se soigner contre les méfaits de l'époque ! Ces "Prises de bec", rubrique phare du Canard enchaîné, illustrent à merveille l'art de la satire exercé depuis plus d'un siècle par le plus célèbre des palmipèdes. Ces chroniques hebdomadaires, à la fois impertinentes et informées, nous racontent la vie politique et intellectuelle de la France et du monde depuis huit ans dans un style jubilatoire et d'une réjouissante liberté de ton. D'Emmanuel Macron à Joe Biden en passant par Benoît Hamon, Erdogan, Boris Johnson, Donald Trump et bien d'autres encore, ces portraits, illustrés par le dessinateur Kiro, mettent à nu les personnages dont l'auteur s'empare. La vérité profonde de ces hommes et femmes en quête de renommée éclate au grand jour sous cette plume amusée, jamais cruelle mais pleine de verve. L'auteur utilise ses talents de journaliste pour les saisir sur le vif dans leur vérité du moment et traquer aussi en eux les traits définitifs. Anne-Sophie Mercier nous fait sourire ou rire ; par son acuité journalistique, elle nous informe sur la farandole des ambitions dans la vie publique. Le Canard incarne ainsi le meilleur de la satire lorsqu'elle est animée par le goût de la liberté et du dire-vrai sans s'embarrasser des convenances ou des complicités qui trop souvent conduisent à dissimuler la vérité. A lire sans masque et à gorge déployée.

11/2020

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Peuple de France, je t'aime !

Peuple de France, je t'aime ! Sous ce titre se cache, bien entendu, une vibrante déclaration d'amour aux Français dans toute leur diversité. Par ailleurs, c'est aussi un cri de révolte, adressé à ceux qui disent gouverner le pays, mais ne font que de le violenter et de le tyranniser de semaines en semaines et de mois en mois. A travers ces quelques textes l'auteur laisse éclater sa douleur, son écoeurement et son opposition à un gouvernement illégitime, autoritaire et particulièrement lâche. Cynisme, dédain et violences verbales sont autant de forfaitures qui caractérisent Macron et ses disciples. Ils se trouvent intelligents et au-dessus de tous, alors que leurs paroles, faits et gestes démontrent tout le contraire. Le peuple français subit, oui, il subit cette démocratie qui, depuis longtemps, n'en est plus une. Peuple de France, je t'aime ! Dans ces pages les armes sont des mots et des réflexions d'un Français qui n'a que sa plume pour se défendre et pour crier son indignation. C'en est assez, le bon peuple de France, comme l'appelèrent les anciens roi de France, mérite mieux que l'incompétence, le vice et la cupidité de ses dirigeants actuels. Oui, France je t'aime, telle que tu es ! Garde ta beauté, tes différences et tes instants un peu turbulents, car ce sont autant de qualités qui font toute ta splendeur. Ne deviens pas ce que Bruxelles et les mondialistes veulent faire de toi, reste telle que tu es. Reste celle que tu es depuis toujours.

11/2021

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Cahiers du cinéma N° 789, juillet-août 2022

Les Cahiers vous proposent de passer un été avec Pier Paolo Pasolini et Rainer Werner Fassbinder, dont les films brûlent encore, cent ans après la naissance du premier et quarante après la mort du second. Intraitables, ces deux cinéastes n'ont jamais opposé conscience de l'histoire (les ruines fumantes du fascisme et du nazisme) et foi inébranlable dans la fiction, dans la truculence de la chair, des mythes, bazardant toute approche naturaliste. L'incandescence d'Accattone et de Tous les autres s'appellent Ali anime le travail de cinéastes aussi différents que Wang Bing, Catherine Breillat, Albert Serra ou Nadav Lapid, qui livrent aux Cahiers leur choc devant Saló ou, pour ceux qui ont été partie prenante des tournages, Ingrid Caven et Bulle Ogier. L'ensemble de trente pages consacrées à ces deux cinéastes et en particulier au bouillonnement des années 1970 questionne leur rapport à la télévision, aux mythes, au corps en général et à la sexualité en particulier. Il inscrit aussi tout le numéro sous les auspices d'une approche délibérément non-patrimoniale des films qui nous arrivent restaurés : : Chantons sous la pluie, (l'occasion de réévaluer la part de Gene Kelly dans la mise en scène), mais aussi les chefs-d'oeuvre de Djibril Diob Mambéty ou les propositions singulières de Coni Beeson et de Tacita Dean. Qu'ils soient découverts en festival (on trouvera dans nos pages la moisson de Côté court et du Festival d'animation d'Annecy) ou distribués au retour de Cannes (les derniers films de Dominik Moll, Damien Manivel, Saeed Roustaee...), les films que nous vous invitons à voir cet été ont tous en commun la nécessité absolue du grand écran, du dispositif de la salle, que le président Macron, dans une récente "sortie" médiatique sur laquelle Bruno Icher revient dans sa chronique mensuelle - appelle à "réinventer" . Une trilogie de "Jean-Louis" traverse aussi ce numéro de juillet-août. Comolli et Schefer, deux penseurs qui les a nourris au cours de leur histoire ; et Trintignant, qui comme aucun autre, rappelle Mathieu Macheret dans un portrait substantiel au prisme de ses rôles, a su "incarner le doute fondamental" : une bonne définition de la démarche critique de la revue qui aux oukases politiciennes et au fléchage culturel a toujours substitué des joies cinéphiles, obtenues par secousses (Fassbinder), pirouettes (Donen), courts-circuits (les écrits poétiques de Bunuel sur le cinéma), assomptions (Damien Manivel), trouées de fantastique (L'Esprit sacré, qui sort ce mois-ci). Surprenant été à tous !

07/2022

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