Recherche

Ma mère rit

Extraits

ActuaLitté

Cinéastes, réalisateurs

Ma mère rit

"Au début c'était un cataclysme avec de la brûlure et de l'exaltation. Des mots, toujours les mêmes sans cesse répétés, j'ait fait connaissance avec les mots d'amour d'une langue ancienne. J'ai tant parlé. J'aurais pas dû. Oui, je revivais. J'arrêtais de voir ma mère mourir. J'arrêtais de ne pas vivre. Il y avait de la vie en moi. Toute une vie. Une pleine vie". Dans cet autoportrait écrit à vif, dans la brûlure, l'intensité et la crudité du quotidien, Chantal Akerman nous confie pour la première fois la matière même de toute son oeuvre, de toute sa vie. Depuis son premier court-métrage à dix-huit ans, Saute ma ville, en 1968, et ses premiers films, Je, tu, il, elle en 1974 ou le film culte Jeanne Dielman, en 1975, avec Delphine Seyrig, jusqu'à son dernier film librement réalisé à partir du roman de Conrad en 2012, La folie Almayer, en passant par ses installations et ses carnets de voyages, films documentaires en Russie, à New York ou dans les pays de l'Est, elle n'a jamais cessé de décrire l'enfermement, la répétition avec l'autre, le désir d'un ailleurs, le vertige de la folie. Ma mère rit est une magnifique plongée dans le coeur, le rire, les joies et les blessures de Chantal Akerman.

10/2013

ActuaLitté

Cinéastes, réalisateurs

Ma mère rit

"L'enfant était né vieil enfant et du coup, l'enfant n'était jamais devenu adulte. Il évoluait dans le monde des adultes comme un vieil enfant, et y arrivait mal. Le vieil enfant se disait que si sa mère disparaissait, il n'aurait plus nulle part où revenir. L'enfant à l'adolescence avait fait les quatre cents coups, puis à l'âge adulte n'importe quoi mais savait qu'il pouvait toujours revenir. L'enfant, c'est elle, c'est moi. Et maintenant je suis vieille, je vais avoir soixante ans. Et même plus. Et j'en suis toujours là. Je n'ai pas d'enfant. Un vieil enfant ne fait pas d'enfant. Qu'est-ce qui va me retenir à la vie après". Dans cet autoportrait écrit à vif, dans la brûlure, l'intensité et l'âpreté du quotidien, Chantal Akennan nous confie la matière même de toute son oeuvre. Les mots sont autant d'images accolées entre elles, scotchées, coupées ; c'est l'écriture comme un montage en cours, le cinéma n'est jamais loin. C'est le même langage que la vie. L'autrice dévoile avec pudeur et douleur la relation avec sa mère, avec sa compagne, avec sa propre folie, qui la guette. Ma mère rit est une magnifique plongée dans les joies, les blessures ; dans le coeur de la réalisatrice.

10/2021

ActuaLitté

Non classé

Une colo mortelle (ou comment un loup-garou est devenu ma meilleure amie)

Plus on est de morts, plus on rit ! Au début, quand ma grand-mère m'a déposée au camp de vacances, j'ai été un peu étonnée. Je ne pensais pas que La Colo du Bonheur pour Enfants Heureux ressemblerait à ça... Mais finalement, une colo avec un loup-garou, des fantômes, des squelettes et des monos à trois têtes c'est bien plus marrant !

04/2022

ActuaLitté

Non classé

Koumiko

A la fin d'une phrase, elle a déjà oublié le début, elle ne sait plus ce qu'elle raconte : "Oh zut, tout ce que je veux parler a disparu. C'est terrible, tu sais, je ne peux plus compter sur moi. Je ne me rappelle plus ce que c'est ma vie. C'est début d'une terrible époque." Parfois, au contraire, elle rit d'oublier, de se perdre. "Tu sais, c'est formidable, tout est nouveau !" Au jour le jour, d'une écriture simple et directe, Anna Dubosc sauve la mémoire de sa mère, la poétesse Koumiko Muraoka, qui avait inspiré au cinéaste Chris Marker Le Mystère Koumiko.

04/2016

ActuaLitté

Non classé

L'utopie des cigognes

" J'ai retrouvé ma mère et ma maison. Demain, je verrai mes soeurs, mes frères, ma grand-mère, mes cousins. Tout sera de nouveau comme avant. Ma mère disparaît un instant, puis revient avec du jus d'orange et une assiette de dattes et de figues sèches. [... ] Elle me regarde savourer une figue et rit comme lorsque j'étais son petit garçon. Je pense alors que les enfants des mères ne grandissent jamais, qu'ils restent éternellement à leurs yeux des petits garçons. " Ce dernier volet de la trilogie "Le murmure du figuier bleu" coïncide avec le retour de l'auteur dans son pays natal en tant que professeur d'université à Constantine, puis à Laghouat. Ce sera pour lui l'occasion de découvrir les beautés du Sud algérien. Tout en réapprenant à vivre aux côtés des siens et dans des lieux familiers, le narrateur découvre peu à peu le décalage entre l'Algérie de son enfance et l'Algérie contemporaine qui est en train de s'enfoncer dans les ténèbres du terrorisme. A mesure que grandit son exil intérieur, s'épanouissent des lettres imaginaires qui lui permettent de rejoindre par la pensée Celle qu'il n'a jamais cessé d'aimer et qu'il rêve de retrouver un jour en France. Ainsi se clôt cette autobiographie qui oscille entre vérité et recréation d'une destinée qui échappe à l'auteur. C'est aussi par l'utopie, à la fois baume et objectif de survie, que le narrateur parvient à scier les barreaux de sa prison psychologique. Finalement le voeu de l'auteur sera exaucé ; il fera de nouveau ses valises pour un nouveau départ, fidèle à son destin d'éternel voyageur.

03/2016

ActuaLitté

Télévision, radio

Je m'appelais Franck

" Je vais te raconter ma vie. Une vie de surprises, de chocs et de désillusions qui m'a fait prendre conscience de la fragilité de l'existence. Mais un parcours ponctué d'expériences plus ou moins heureuses dont j'ai toujours tiré une leçon. Et déjà, tu le sais, puisque c'est le titre du livre : avant d'être Vincent, je m'appelais Franck... " " Le Bigdil ", " Le Juste Prix ", " Fort Boyard ", pendant deux décennies Vincent Lagaf' s'est invité dans les salons des français. Dans cette autobiographie, il revient sur son enfance ? : celle d'un gamin qui s'appelait Franck et qui, très tôt, a été adopté. De cette jeunesse cabossée, il a puisé une énergie et une drôlerie qui lui ont servi de cuirasse pour s'imposer dans le monde de la télé. Porté par une sensibilité à fleur de peau, il a remonté le chemin de sa vie pour retrouver sa mère biologique et lui dire qu'il l'aimait. A la lecture de ce récit, on rit, on sursaute, mais on se laisse aussi gagner par une émotion qui met longtemps à se dissiper.

03/2023

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté