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Lydie Dattas

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Littérature française

Lumière du monde. Paroles réveillées et recueillies par Lydie Dattas

"Un homme qui dort, et presque tous les hommes dorment, est riche de son sommeil. Si la grâce lui ouvre durement les yeux, il ne verra d'abord que l'étendue de sa perte. S'il l'accepte, ce sera pour lui une vraie joie, même si cette joie peut sembler folle".

10/2001

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Poésie

La Blonde. Les icônes barbares de Pierre Soulages

"Le Père millénaire qui protégeait ses enfants n'est plus qu'une poussière au fond de l'huître sale des bénitiers. Au dieu mourant aux voûtes ecclésiales succède le vagabond outrenoir. "

11/2014

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Littérature française

Carnet d'une allumeuse

Qu'une adolescente paraisse et tous les regards des hommes sont sur elle. Mais elle est étrange et ses yeux couleur cassis couvent des pensées qui la délivrent de toute coquetterie. Vivant sa beauté comme une expérience intérieure, sa quête obstinée de poésie l'éloigne du destin des filles de son âge. Chaque initiation se change en révélation métaphysique. Peu à peu émerge en elle une vision révolutionnaire de la femme dont le présent texte est l'expression. "Je haïssais qu'on me clame belle. Pourtant, aucune expérience aussi profonde que ce moment idiot où je sentis que j'étais la perle qui faisait mourir les hommes. Elle m'apportait ce savoir : le corps des filles n'est pas seulement leur corps, il est aussi leur pensée".

11/2017

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Littérature française

La foudre

Dans le couloir rouge aux murs ruisselants de miroirs, chacune de nos déambulations éclaboussait de tain nos jeunesses contraires. Nos chevelures enflammées de pourpre et nos visages carmin juraient un amour éternel. Au centre de ce feu se jouait la plus érotique aventure spirituelle : le dompteur couvrait mon écriture d'une peau de léopard, je jetais sur ses fauves la goutte d'or de la conscience. Lydie Dattas

06/2022

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Poésie

Le livre des anges. Suivi de La nuit spirituelle et Carnet d’une allumeuse

La vie de Lydie Dattas à laquelle son oeuvre est intimement liée est en vérité peu banale : née en 1949, fille du musicien Jean Dattas, organiste de Notre-Dame de Paris, elle écrit très tôt des poèmes et connaît sa première publication à 20 ans au Mercure de France, elle épouse à 23 ans Alexandre Bouglione, se lie d'amitié avec Jean Genet, rencontre Jean Grosjean qui préfacera son livre majeur Le livre des anges, correspond avec Ernst Jünger, avant de partager le chemin de Christian Bobin. Le volume que nous proposons donne bien sûr à lire ce Livre des anges dont la parution eut en son temps un large écho en raison de sa puissance lyrique et de la tonalité étrange du propos entre mysticisme, sensualité et féminité revendiquée. Nous y adjoignons deux livres qui contribuent à complexifier le jugement du lecteur sur le parcours de cette poétesse qui prétend faire prévaloir la puissance du coeur sur le prestige de l'intelligence, et qu'on réduirait en l'enfermant dans le simple registre d'une mystique contemporaine : La nuit spirituelle, écho de ses relations ambivalentes et tourmentées avec Jean Genet et le récent Carnet d'une allumeuse (ici dans une version nouvelle) qui d'une autre façon revendique la force créatrice de la femme et dénonce les malentendus qui contribuent à la nier en l'enfermant dans le statut d'objet de séduction et de plaisir. Dans un article de La Croix Patrick Kéchichian a justement situé cette poésie entre "mystère et fureur". C'est naturellement Christian Bobin qui offre une magnifique et inspirée préface à cet ensemble poétique insolite et de haute intensité.

06/2020

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Théâtre

Les amants lumineux

Ce livre, Les amants lumineux est un réquisitoire impitoyable contre la société occidentale : chaque phrase est un couteau qui s'enfonce dans le ventre mou du monde. Ici, deux personnes, (Gabriel et Raphaëlle) s'entretiennent d'une troisième : (Mansour). Celui-ci est un jeune théologien de génie. Dans son coeur, l'Orient et l'Occident échangent leurs plus fines pensées sur le bien, le mal et Dieu. Défenseur de la cause palestinienne et chercheur d'or spirituel, Mansour vit comme un saint dans un monde dont la seule loi est la jouissance imposée à tous. Son coeur est lié au coeur de Raphaëlle plus sûrement que la vie à la lumière. Or un jour il l'abandonne et lâche en même temps - dans la même seconde - ce qui faisait le nerf de sa pensée et le brûlant de son coeur : celui qui était le plus singulier rentre dans la cohorte des hommes modernes sans profondeur. C'est de ce drame incompréhensible que s'entretiennent Raphaëlle et Gabriel. Tout le livre est pris dans cet orage dont les éclairs écrivent aussi bien un traité sur l'amour vrai qu'une méditation sur la dernière chance donnée à l'Occident - par l'Orient - pour ne pas se perdre définitivement. Cette chance, incarnée dans le livre par la personne de Mansour, semble bien compromise.

10/2001

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