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Luba Jurgenson, Vassili Grossman

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Littérature russe

Pour une juste cause

En février 1943, le nom de « Stalingrad » est sur toutes les lèvres et va devenir le symbole de la défaite allemande. Correspondant de L’Etoile rouge, Vassili Grossman assiste aux combats, dont il rend compte dans ses chroniques. C’est à ce moment-là qu’il entreprend sa fresque monumentale, Pour une cause juste, dont la seconde partie sera connue dans le monde entier sous le titre de Vie et destin. Grossman est alors un homme ébranlé par la guerre. Son fils aîné a été tué au front, sa mère a péri dans un ghetto… Terminé après la guerre, Pour une cause juste est publié, entre juillet et octobre 1952, dans la revue Novy Mir. Épopée d’une bataille emblématique, c’est un vivant portrait du peuple russe saisi dans sa souffrance et dans sa grandeur. Mais, derrière cette mosaïque de destins, ces affrontements sans merci, ces sacrifices héroïques, nous voyons déjà se profiler les questions vertigineuses de Vie et destin sur les totalitarismes de notre temps.

02/2011

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Littérature russe

Pour une juste cause

En février 1943, le mot " Stalingrad " est sur toutes les lèvres : ce mot aux sonorités tranchantes deviendra le symbole de la citadelle sur laquelle s'est brisé le raz de marée allemand. C'est à cette époque, immédiatement après les combats auxquels il a assisté en tant que correspondant de l'Étoile rouge et dont il a rendu compte dans ses chroniques, que Vassili Grossman entreprend sa fresque monumentale, Pour une juste cause, dont la seconde partie, mondialement célèbre, portera le titre Vie et Destin. Grossman est alors un homme ébranlé par la guerre. Son fils aîné a été tué au front, sa mère a péri dans un ghetto. L'identité juive retrouvée sonne le glas du mythe de la grande famille prolétarienne dans laquelle les différentes ethnies sont censées se dissoudre. Terminé après la fin de la guerre, Pour une juste cause est publié dans les numéros de juillet à octobre 1952 de la revue Novy Mir. Jamais, depuis l'invasion tatare, aucun ennemi n'a pénétré aussi loin en terre russe et jamais le prix d'une victoire n'a été aussi élevé. Comment expliquer pareil désastre ? En endormant la vigilance des censeurs par des louanges envers sa patrie socialiste, Grossman parvient, avec une virtuosité toute tolstoïenne, à recréer l'authenticité de la guerre. Le fanatique Abartchouk arrêté alors qu'il est au sommet de sa carrière, et le commissaire Krymov, membre du Komintern en disgrâce, et le vieux marxiste Mostovskoï, en disgrâce lui aussi, allusion à peine perceptible à la destruction de la vieille garde, et le savant Strum, et Alexandra Chapochnikov, l' aïeule dont la vitalité triomphera du mal et de la mort, tous ces personnages, qui s'interrogent à demi-mots sur la viabilité du communisme et le pourquoi du fascisme, vivront à travers ce roman la grande épreuve de la vérité, qui anime la littérature russe depuis que celle-ci existe. Epopée de la plus grande bataille de la Seconde Guerre mondiale, Pour une juste cause est aussi un vivant portrait du peuple russe saisi à l'heure de la souffrance et de la grandeur. Mais derrière cette mosaïque de destins, ces batailles haletantes, ces sacrifices bouleversants, nous voyons déjà se profiler les questions vertigineuses de Vie et Destin sur les grandes idéologies totalitaires de notre temps.

06/2008

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Littérature russe

Pour une juste cause

Peut-on saisir ce chaos où se mêlaient les espoirs, peurs, amours, regrets, affections de ces milliers d'êtres si différents, pères de famille et jeunes gens, citadins et paysans originaires de Sibérie, des champs d'Ukraine et de Kouban, des villes et des bourgs ouvriers ? 1942. L'avancée fulgurante des troupes de Hitler en URSS a changé le cours de la guerre. Tout porte à croire que les forces fascistes vont sortir victorieuses du conflit. De fait, Stalingrad est un enjeu stratégique et le lieu d'un combat décisif. Au coeur de la ville, les habitants, dont la famille Chapochnikov, se préparent à en devenir les acteurs et les témoins. Ce moment fatidique de l'Histoire est le point de départ de ce roman, premier volet d'un diptyque magistral consacré, avec Vie et Destin, à la bataille de Stalingrad, chef-d'oeuvre de la littérature du XXe siècle et hymne à la liberté des peuples. Cette édition restitue les passages censurés par les instances soviétiques et est enrichie de matériel (cartes, chronologie, liste de personnages).

02/2023

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Correspondance

Souvenirs et Correspondance

"J'ai écrit ce que je ressentais, ce que je pensais et que je ne pouvais pas ne pas écrire. J'ai écrit sur l'amour des hommes, la foi en l'homme. J'ai écrit la vérité de mes sentiments, la vérité de mon âme". En 1937, sous la menace des purges staliniennes, Vassili Grossman adopte Fiodor Guber et son frère, les enfants de sa seconde épouse, pour leur éviter l'orphelinat. Dès lors, Guber devient l'un des rares témoins de la vie et de la carrière de l'écrivain, vivant à ses côtés jusqu'à la mort de ce dernier, en 1964. De cette époque demeurent des lettres, des carnets et des documents d'archives, dont des extraits sont réunis dans cet ouvrage, certains publiés pour la première fois. Agrémenté de souvenirs personnels de Fiodor Guber, ce livre témoigne de la résilience extraordinaire de Vassili Grossman malgré la violence effroyable de son époque. Il retrace l'évolution de l'auteur et la désillusion du citoyen face aux barbaries du système soviétique. Avant tout, il nous offre un portrait singulier et intimiste d'un romancier incontournable du siècle dernier.

02/2023

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Littérature russe

Souvenirs et correspondance

" J'ai écrit ce que je ressentais, ce que je pensais et que je ne pouvais pas ne pas écrire. J'ai écrit sur l'amour des hommes, la foi en l'homme. J'ai écrit la vérité de mes sentiments, la vérité de mon âme. " En 1937, sous la menace des purges staliniennes, Vassili Grossman adopte les enfants de sa seconde épouse, Fiodor Guber et son frère, pour leur éviter l'orphelinat. Dès lors, Guber devient l'un des rares témoins de la vie et de la carrière de l'écrivain, vivant à ses côtés jusqu'à la mort de ce dernier, en 1964. De cette époque demeurent des lettres, des carnets et des documents d'archives dont des extraits sont réunis dans cet ouvrage, certains publiés pour la première fois. Agrémenté de souvenirs personnels de Guber, ce livre témoigne de la résilience extraordinaire de Vassili Grossman malgré la violence effroyable de son époque. Il retrace l'évolution de l'auteur et la désillusion du citoyen face aux barbaries du système soviétique. Avant tout, il nous offre un portrait singulier et intimiste d'un romancier incontournable du siècle dernier. Véritable salve d'honneur, cette édition jette une lumière puissante sur une oeuvre majeure du XXe siècle. Lire magazine. Edition de Fiodor Guber. Préface de Tzvetan Todorov. Traduit du russe par Luba Jurgenson.

01/2025

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Littérature russe

Le peuple est immortel

"La nuit tomba. L'artillerie ouvrit le feu. De longues lueurs éventrèrent l'obscurité à l'ouest. Les troncs des chênes sortirent des ténèbres comme si toute l'immense forêt avait fait soudain un pas en avant puis s'était arrêtée, éclairée par une lumière blanche tremblante". 22 juin 1941, les forces nazies envahissent l'Union soviétique. Staline refuse de croire les avertissements de ses services de renseignements et ses troupes, surprises et mal préparées, subissent des pertes catastrophiques. Vassili Grossman, correspondant de l'Etoile rouge, le journal officiel de l'Armée rouge, a passé les années de guerre à sillonner le front où il fut un témoin privilégié de la barbarie. Dans Le peuple est immortel, il nous plonge au coeur de l'action, parmi les rangs d'un bataillon encerclé par les Allemands en Biélorussie. Sous sa plume éclatante, soldats et paysans, héros et bourreaux s'animent, offrant ainsi un portrait saisissant de la vie sous l'occupation allemande et de l'esprit de résistance de ses compatriotes. Publié une première fois en français dans une version censurée en 1946, ce roman à la portée subversive sous-estimée retrouve, dans cette nouvelle traduction, sa juste place dans l'oeuvre de Vassili Grossman.

09/2024

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