Il suffit de se promener au Jardin botanique un jour de mai ou de juillet, de feuilleter L'Atlas de botanique poétique d'Eliane Patriarca et Francis Hallé, ou encore de parcourir, avec délice, la prose des huit Lettres élémentaires sur la botanique de Jean-Jacques Rousseau, pour mettre en lumière la profonde magie inhérente à la vie végétale. Mais si l'on s'intéresse la plupart du temps à la surface feuillue de cette nature aux milles visages, on en oublie l'envers : ce qui se déroule sous le sol. Une réalité qui revêt un caractère métaphorique sur la réalité des choses et des êtres.