Histoire naturelle du plaisir amoureux
Encore aujourd'hui, la sexualité animale reste une énigme. Pourquoi est-elle assortie de pareilles incertitudes ? A-t-elle seulement pour objectif d'assurer efficacement la reproduction ? Et que vient faire le plaisir dans cette histoire qu'il complique assurément ? Et pourtant, 95 % des espèces animales ne pensent qu'à ça, et même la mouche jouit... Suivant le fil de l'évolution, Thierry Lodé nous raconte dans ce nouveau livre la félicité du poulpe, l'extase du moineau et la volupté du capucin. On y découvre que dauphins, perruches et écureuils sont adeptes de masturbations intempestives. On y apprend que le tapir et le canard détiennent le plus long des organes, mais que le vagin et le clitoris des femelles font de leur mieux pour rester sur le terrain de jeu des amants. Ici, les oiseaux perdent leur pénis, là, les gorilles s'adonnent aux étreintes lesbiennes... Et si le plaisir sexuel était bien davantage qu'un simple produit de l'évolution, s'il en était le propulseur, contribuant, dans les faits, à la mise en place d'interrelations originales et à la biodiversité animale ?
06/2021