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Lettres sur l'éducation esthétique de l'homme

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Esthétique

Lettres sur l'éducation esthétique de l'homme

Lettres sur l'éducation esthétique de l'homme est un traité de Friedrich Schiller rédigé sous forme épistolaire qui discute les thèses de Kant sur l'esthétique et analyse le déroulement de la Révolution française. Elles ont pour origine les lettres que Schiller adressa au duc Frédéric-Christian de Schleswig-Holstein entre février et décembre 1793. Celles-ci disparurent dans un incendie. En février 1794, Schiller commença à en rédiger une nouvelle version. Les lettres furent publiées en 1795 dans la revue "les Heures" .

01/2023

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Esthétique

Lettres sur l'éducation esthétique de l'homme

" La beauté seule procure le bonheur à tous les hommes, et tout être oublie ses limites dès qu'il subit son charme. Aucun privilège, aucune dictature ne sont tolérés pour autant que le goût et que l'apparence belle accroît son empire. Cet empire s'étend vers les régions supérieures jusqu'au territoire où la raison règne avec une nécessité inconditionnée et où prend fin tout ce qui est matière ; il s'étend vers les régions inférieures jusqu'à la terre où l'instinct naturel gouverne en exerçant une aveugle contrainte et où la forme ne commence pas encore; même à ces confins les plus extrêmes où le goût est dépossédé du pouvoir législatif, il ne se laisse pas arracher l'exécutif. Le désir insociable est forcé de renoncer à son égoïsme et l'agréable qui autrement ne séduit que les sens doit jeter sur les esprits aussi les lacets de sa grâce. [...] Loin des arcanes de la science, le goût amène la connaissance au grand jour du sens commun et il transforme ce qui est l'apanage des écoles en un bien commun à toute la société. "

01/2002

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Esthétique

L'éducation esthétique selon Schiller

Selon une thèse largement répandue, Schiller serait l'héritier et le continuateur de Kant, et les Lettres sur l'éducation esthétique de l'homme représenteraient le témoignage de son adhésion créative au kantisme parla conception d'une relation nouvelle entre la théorie et la pratique. L'ouvrage prend le contrepied de ce lieu commun. Il s'efforce de renouveler l'interprétation du texte de Schiller et montre en particulier l'influence de la philosophie populaire précritique, et notamment de sa composante anthropologique. La conjonction de ce registre avec une lecture singulière de l'esthétique kantienne se révèle caractéristique d'une forme de pensée qu'on peut qualifier de réformisme conservateur et dans lequel on doit voir la matrice du libéralisme politique qui naît au début du XIXe siècle. Par sa lecture philologique serrée, ce livre s'adresse tout autant aux spécialistes de la pensée kantienne et post-kantienne qu'aux étudiants recherchant une introduction aux Lettres de Schiller.

01/2023

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Esthétique

L'expérience esthétique

Ce livre, dédié à la mémoire d'André Malraux qui reçut devant le retable d'Issenheim une " commotion ", selon le terme employé par Baudelaire à propos de Goya, cherche précisément à cerner la notion d'expérience esthétique dans ses dimensions métaphysique, psychologique, littéraire, picturale, sociologique, psychanalytique, etc. Analyser le plaisir esthétique, qui peut susciter un " effroi du beau ", invite à introduire aux philosophes et aux diverses psychologies de l'art (dont la psychologie des philosophes et des écrivains, l'interprétation psychanalytique, l'esthétique expérimentale et ses expériences sur l'expérience esthétique, longtemps méconnue en France), posant de la sorte le problème de l'unité de la psychologie. Ce livre, destiné aux étudiants de philosophie, et plus particulièrement des 2è et 3è cycles, ainsi qu'aux étudiants de lettres, de psychologie et d'histoire de l'art, s'interroge sur le beau, le goût, le nombre d'or, notions cardinales de l'expérience esthétique. Il traite du problème traditionnel de la mimésis, ou imitation dans les rapports de l'art et de la nature, et surtout du problème esthétique crucial du relativisme et de ses limites. L'art, " antidestin " proche d'Eros, déboute-t-il la Mort ? Que sont, en leur fond, l'expérience esthétique de la création et celle de la contemplation ? Faite souvent d'indicible, de roses, de sirènes, de croix, l'expérience esthétique n'en reste-t-elle pas moins analysable rationnellement ? Peut-elle même, paradoxalement, être pour une part objet de science ? La philosophie de l'art, de Pythagore et Platon à nos jours, en passant par l'invention du goût et l'époque charnière du XVIIIè siècle, réussit-elle ou échoue-t-elle à l'éclairer ?

03/1998

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Non classé

Esthétique de la guerre

A l'heure où la page des commémorations sur la Grande Guerre a été tournée, ce volume revient sur les évolutions de la production littéraire sur la Grande Guerre jusqu'à nos jours. La perspective se veut large, attentive au roman comme à la poésie, aux lettres, aux nouvelles, aux journaux.

02/2021

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Esthétique

Qu'est-ce que l'esthétique ?

L'esthétique est une fois encore à l'ordre du jour philosophique. Notre époque, pressée d'en découdre avec la fin proclamée de l'Art, tient pour évident l'objet de cette discipline. Or l'esthétique est relativement récente : la réflexion sur l'art est une histoire parallèle à celle de la rationalité. Marc Jimenez en retrace ici le développement. C'est au siècle des Lumières que l'esthétique s'autonomise, qu'elle conquiert ses lettres de noblesse, quand devient primordiale la question du Beau comme accès au sens, à la vérité. Alors s'ouvrent des voies diverses : la science du beau (Kunstwissenschaft) n'est pas la faculté de juger kantienne ni la philosophie de l'Art, entre tradition et modernité, imaginée par Hegel. D'où les grands changements de perspective opérés au XXe siècle : le tournant esthétique de la philosophie, inauguré par Nietzsche ; le tournant politique de l'esthétique (Lukàcs, Heidegger, Benjamin, Adorno notamment) ; le tournant culturel de l'esthétique (Goodman, Danto, etc.). Rarement un ouvrage aura dressé un panorama aussi exact qu'utile de l'esthétique d'hier à aujourd'hui, alors que l'art demeure, pour la philosophie, une question essentielle.

01/1997

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