De la Grande Guerre dont on vient de commémorer le centenaire, on évoque les tranchées, les soldats poivrés d’obus, les taxis de la Marne, les chars de l’année 18. Bref, les combats atroces qui se déroulèrent sur les champs lunaires de Champagne ou de la Somme, cet « abattoir international » comme l’appelle Bardamu dans Voyage au bout de la nuit (1933). La littérature avec Dorgelès, Chevallier, Martin-du-Gard, Genevoix, Galtier-Boissière, et tant d’autres, a décrit cet horrible massacre qui coûta entre 1.4 et 1.6 millions d’hommes à la France. Mais aujourd’hui, paraît un texte qui révèle un autre aspect peu reluisant des coulisses de la der des der : ce qui s’est passé « Derrière l’abattoir », écrit par Albert-Jean, un bien ensablé celui-là, et qu’exhume l’Arbre Vengeur (toujours lui).