Obama et les livres, c'est une grande histoire d'amour : depuis son élection et même avant elle, l'actuel président a toujours fait preuve d'un réel goût pour la littérature au point d'en devenir une sorte de Goncourt à lui tout seul. Il suffisait d'entendre un titre prononcé de sa bouche pour que les ventes en librairies explosent, et l'on exagère à peine... Lui-même se déclare obsédé par Shakespeare comme son idole, Lincoln, le fut également.
Mais voilà, il semble que ses neuf conseillers ne soient pas aussi férus de lecture que leur président. Et selon l'ordre des nominations, prenons le nouveau directeur du budget, Peter Orszag, on est tout de même moins funky. L'homme ne disposerait dans son bureau que d'un volume d'Epictète, le philosophe stoïcien. Y'a d'la joie...
Bien sûr, un tel ouvrage est précieux et sa lecture apporte des réponses pondérées et sages pour des décisions complexes. Mais pourquoi ne pas mettre un peu d'amour dans cette austérité et laisser leur esprit divaguer de temps à autre ? Après tout, la lecture reste le meilleur moyen de combattre le stress...
Voici une petite liste établie par un blogueur, et qui se veut tant une liste de recommandations que de conseils pour l'entourage du président. Toute solution autre reste la bienvenue. Nous ne vous livrons que les cinq premières réponses, pour vous laisser le plaisir de découvrir les cinq autres.
MarkTwain, Les aventures d'Huckleberry Finn, véritable méditation sur la question raciale, et sujet de conversation idéal avec son boss dans l'ascenseur.
2 Herman Melville, Bartleby le scribe, étonnant de finesse pour établir une stratégie politique.
3. Jonathan Dwift, Les voyages de Gulliver, satire pertinente sur les affaires de ce bas monde, « une joie éternelle ».
4. Sigmund Freud, La psychopathologie de la vie quotidienne, aussi peu connu que l'interprétation des rêves est célèbre, mais une excellente alternative.
5. Emily Dickinson, Poèmes, parce qu'après une journée de dur labeur à la Maison Blanche, on mérite de véritablement s'évader...