Les vicissitudes et les aléas de la vie

La poésie La lecture d'une d'elles à émanciper des peuples depuis des lustres. Elle a forgé des héros valeureux, intrépides et aux noms illustres. La beauté du récit sur les mythes comme sur la négritude mue. Les temps changent mais l'amour est là, comme vertu, sa vivacité. La guerre, les génocides, l'inhumanité... n'altèrent pas notre terre.

Paul, imbu de sa personne, entretient des relations exécrables avec qui que ce soit. Démesurément perfectionniste, il en devient tyrannique. Son seul horizon est le travail, le travail bien fait. Il n'use cependant d'aucune diplomatie pour se faire entendre, d'où ses constants démêlés avec autrui. Invivable parce qu'intraitable, il impose ses idées sans vergogne. Il rencontrera deux femmes, Sandra et Marianne, envers lesquelles il aura les mêmes exigences. Son parcours le mènera au Gabon où, là encore, tout ne se déroulera pas selon ses désirs. Paul n'est pas mauvais, il est intransigeant et, enfermé dans sa bulle, il ne réalise même pas combien il peut se montrer désagréable, voire odieux. Après bien des vicissitudes dues à sa façon d'être, il se comportera différemment. De plus, des ennuis de santé l'amèneront à s'humaniser. Heureusement pour lui, les aléas de sa vie vont lui ouvrir les yeux et l'amour fera le reste.

Suite à une agression à l'âge de treize ans et demi, Judith se retrouve enceinte. Lorsque son père l'apprend et malgré les supplications de sa mère, non seulement il la chasse de la maison, mais de plus, il lui révèle qu'elle est une enfant trouvée, et elle quitte le foyer totalement désespérée. Après la naissance de sa fille, Judith devra affronter les nombreuses vicissitudes d'une vie d'errance sans perdre de vue le but qu'elle s'est fixée : retrouver son agresseur et se venger de lui. Une rencontre fortuite lui offre un foyer stable, mais son bonheur est de courte durée et elle devra affronter le malheur, soutenue par l'amour inconditionnel de Mathias, que pourtant elle ne cesse de repousser suite à un malentendu. Suivez cette héroïne sensible, fragile et forte à la fois dans sa lutte contre les aléas de la vie et son acharnement à offrir un bonheur sans nuage à sa fille.

Partie des bords du Léman pour atteindre l'extrémité de la botte italienne en passant par Rome, Marie-Hélène Miauton a parcouru 2000 kilomètres à pied sur l'antique trajet de pèlerinage de la Via Francigena. Elle s'y est imprégnée de calme et de beauté pour livrer ce recueil de réflexions igarrées, ludiques, enthousiastes ou poétiques sur les vicissitudes de la vie, les aléas du chemin, les interrogations spirituelles du marcheur et son rapport à la nature. Habité d'une profonde bienveillance, l'ouvrage est composé de courts chapitres indépendants, servis par une écriture élégante et agile, qui respire l'optimisme et la sérénité.

Pourquoi "mes révoltes" ? Pourquoi, sous l'apparence d'un enfant gâté - du succès, une famille célèbre, l'Académie -, Jean-Marie Rouart a-t-il éprouvé le besoin de remettre si souvent en cause cette reconnaissance sociale, jusqu'à s'exposer au tumulte des contestations et des condamnations judiciaires ? C'est ce mystère de la destinée qu'il interroge en auscultant le roman de sa vie. Il s'efforce de comprendre les épisodes et les drames qui l'ont confronté à autant d'échecs que de réussites, de bonheurs que de malheurs. Analysant les aléas d'une jeunesse hantée par l'idée de la déchéance, il se penche sur les coïncidences qui l'ont amené, à travers tant de vicissitudes, à se lier avec des hommes d'exception : Jean d'Ormesson, Raymond Aron, Michel Déon, Jacques Vergès ou François Mitterrand. Engagé dans nombre de combats, dont le plus connu demeure la défense d'Omar Raddad, l'auteur ne dissimule rien de ses handicaps et des chances qui l'ont conduit à conjurer le mauvais sort. Se sentant en permanence le jouet de forces obscures, il tire de son expérience le sentiment d'avoir bénéficié d'une forme de miracle. Peut-être ce parcours en dents de scie était-il étrangement écrit dans les étoiles.

Au début de cet ouvrage, l'auteur prend pour fil conducteur l'évolution de la relation de ce couple franco-malgache improbable formé par Jean Pierre et Faffa qui a connu des moments privilégiés depuis une dizaine d'années, relatés dans un précédent ouvrage : " La Chaleur de l'hiver ". Jean Pierre n'a pu se résoudre à s'installer de manière définitive à Madagascar, ni à faire venir Faffa en France. Il a donc entrepris une série de séjours alternés qui lui ont permis une découverte par le bas des rites et coutumes de la société Mahafaly, dans le Grand Sud malgache ainsi qu'un regard distancié et décalé sur les aléas et les vicissitudes de la vie politique française. Petit à petit, de sérieux obstacles vont rendre plus difficile sa venue dans la Grande Ile et l'épidémie de Covid va empêcher ses voyages durant de nombreux mois. Aussi, à l'orée du 4e âge, Jean Pierre va orienter sa réflexion sur la place des vieux et de la mort dans la société française avec en toile de fond ce qu'il a pu voir en Pays Mahafaly. Des coups du sort vont rendre très acrobatique un voyage abrégé à Madagascar (est-ce le dernier ? ). Auront-ils aussi raison de cette relation distanciée ?