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Les vagabonds de la faim

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Les vagabonds de la faim

Etats-Unis, années 1930. Tom, un homme à la dérive, raconte sans détour sa vie dans la rue, la brutalité et l'inhumanité de la Grande Dépression. Cet individu issu de la classe moyenne, éduqué, perd tout du jour au lendemain. Le quotidien se partage entre courses mortelles pour prendre un train en marche, rencontres avec les marginaux et le désespoir de ceux qui cherchent un endroit où dormir et de quoi manger pour survivre. Tout ce qui compte, c'est le présent. Et celui de Tom est pavé de famine, de pannes, de galères, de relations éphémères et des images emblématiques de l'Amérique de l'époque. Ce texte fait l'effet d'un coup de poing : c'est que le réalisme le plus dur et le plus cru y est halluciné jusqu'à transformer les événements en vaste cauchemar. D'une langue brutale et authentique, le récit de Tom Kromer est largement autobiographique.

02/2022

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Les vagabonds de la faim

" Le 4 mars 1934 paraissait chez Knopf un livre à couverture orange avec un titre aussi brutalement désespéré que son contenu: Waiting for Nothing. Le lettrage était épais et noir; la seule dédicace était tout un programme "Pour Jolene, qui a fermé le gaz". Le livre reçut un accueil critique favorable mais clairsemé, le modeste premier tirage ne se vendant que médiocrement, ce qui n'est guère étonnant puisqu'il s'agit du plus noir et du plus brutal des livres parus durant la Dépression. Les Vagabonds de la faim exsude le même dénuement, le même ennui désespéré que la vie sans but et sans espoir qu'il décrit. Et tout ça sans discours, sans même l'hystérie qui caractérise des livres comme La Faim ou Demande à la poussière. Contrairement aux héros d'Hamsun ou de Fante, celui de Tom Kromer ne se sent pas artiste maudit à qui le monde doit la reconnaissance - juste un homme désœuvré privé de substance. Son périple est à peu de chose près celui de l'auteur. " Philippe Garnier

04/2004

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Les vagabonds de la faim

Le 4 mars 1934 paraissait chez Knopf un livre à couverture orange avec un titre aussi brutalement désespéré que son contenu : Waiting for Nothing. Le lettrage était épais et noir; la seule dédicace était tout un programme : " Pour Jolene, qui a fermé le gaz ". Le livre reçut un accueil critique favorable mais clairsemé, le modeste premier tirage ne se vendant que médiocrement, ce qui n'est guère étonnant puisqu'il s'agit du plus noir et du plus brutal des livres parus durant la Dépression. Les Vagabonds de la faim exsude le même dénuement, le même ennui désespéré que la vie sans but et sans espoir qu'il décrit. Et tout ça sans discours, sans même l'hystérie qui caractérise des livres comme La Faim ou Demande à la poussière. Contrairement aux héros d'Hamsun ou de Fante, celui de Tom Kromer ne se sent pas artiste maudit à qui le monde doit la reconnaissance - juste un homme désœuvré privé de substance. Son périple est à peu de chose près celui de l'auteur.

09/2000

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Littérature anglo-saxonne

Les vagabonds du rail

"Etendu sur le sable, je prêtais l'oreille aux conversations de ces nomades, qui me faisaient considérer comme bien mesquins mes exploits de pilleurs d'huîtres. A chacune de leurs paroles, un nouveau monde s'ouvrait devant moi, un monde d'essieux, de wagons à bagages, de policiers... Tout cela s'appelait l'aventure. Parfait ! Je tâterais, moi aussi, de cette vie-là". En 1894, les Etats-Unis sont touchés par une grave crise économique. Des milliers de vagabonds vont d'une ville à l'autre, le plus souvent en prenant des trains de marchandises en marche. Alors chômeur, un peu casse-cou, Jack London (1876-1916) se lance lui aussi sur la route, surtout par envie d'aventures. Il rejoint un temps la marche des sans-emploi qui se rend à Washington pour le 1er mai ; il endure la prison, le froid, la faim. Malgré la dureté du voyage, rien n'entame sa soif de liberté. Ces mois de vagabondage, déterminants dans sa vie, feront de lui un fervent militant socialiste. Suivi de "Comment je suis devenu socialiste", traduit par Juliette Lanos Cette nouvelle édition est accompagnée d'un cahier de photographies de 25 pages sur les hobos et le mouvement des sans-emploi de 1894.

04/2023

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Littérature française

Un vagabond joue en sourdine

Un vagabond joue en sourdine et La Dernière Joie constitue les deuxième et troisième volets de la trilogie de Knut Hamsun inaugurée par Sous l'étoile d'automne. Son héros, Knut Pedersen (le vrai nom de l'auteur de La Faim), balance entre deux tentations : l'amour, ce rêve absolu brisé par la faute des femmes inconstantes et légères ; et la nature - cette Norvège somptueuse de lacs, des montagnes et des forêts à l'infini - où le narrateur, vagabond autodidacte et vieillissant, trouve un refuge à ses déceptions. " On entend dans le ciel comme le murmure lointain d'une rivière, il n'est pas de son qui se prolonge davantage dans le temps, l'éternité. Et qu'une grive chante, Dieu ! comme sa voix monte haut ! Parvenu au sommet de son registre, sa mélodie décrit soudain un angle droit et cela fait un trait si clair, si pur qu'on le dirait taillé au diamant. "

05/1995

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La route

A dix-huit ans, Jack London quitte son emploi et part découvrir le monde. Passager clandestin à bord des trains, il parcourt des milliers de kilomètres à travers l'Amérique du Nord. Prenant tous les risques, il croise sur son chemin les " gosses de la route ", ces vagabonds du rail qui bravent le froid, la faim et la loi, mais goûtent l'ivresse de l'aventure. Cette expérience extraordinaire marquera sa vie.

06/2003

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