L'enquête menée par Andrea Di Nicola, enseignant en criminologie et Giampaolo Musumeci, journaliste, saisit d'horreur le lecteur, dès les premières pages. Pourtant dépossédée de l'émotion romanesque, mais précise dans l'énumération des chiffres, exhaustive dans la description des nombreux réseaux de trafics d'hommes sur la planète, obstinée dans sa quête de témoignages, assurément convaincante, elle met ainsi sur le devant de la scène, le fonctionnement effroyablement efficace d'une industrie prospère et florissante, aujourd'hui deuxième activité illégale la plus importante au monde après la drogue.